ISLAM DE France :LES EXTREMISTES SE DECHAINENT

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Le président de la fondation de l’Islam de France se déchaîne à son tour contre l’imam Chalghoumi
Religion
Par Martine Gozlan

Ghaleb Bencheikh, le président de la Fondation de l’Islam de France, multiplie les accusations contre l’imam Hassen Chalghoumi à un moment où ce religieux républicain est menacé de mort.
Mais qu’est-ce qui leur prend aux très respectables membres de la Fondation de l’Islam de France ? Après Bariza Khiari, dont Marianne avait relevé les emportements malvenus contre Hassen Chalghoumi, l’imam très républicain de Drancy menacé de mort, c’est au tour de Ghaleb Bencheikh, le propre président de cette Fondation, de se déchaîner dans les colonnes du site algérien TSA ( Tout sur l’Algérie).
Selon cette sommité, que l’on se réjouissait de voir prêcher la tolérance et l’altérité, les musulmans de France seraient « humiliés de voir un benêt ânonnant des mots convenus, le plus souvent sans finir ses phrases, parler en leur nom et présenté comme leur représentant. Ce n’est pas normal ! Sait-on qu’il a un effet repoussoir auprès des jeunes musulmans ? »
C’est sans doute à dessein que Bencheikh reprend le terme « repoussoir » utilisé par Bariza Khiari et dénonce, dans le sillage de sa collègue de la Fondation, l’« omniprésence dans les médias » de cet imam qui leur cause apparemment tant de soucis.
Celui qui fut aussi le président de la « Conférence mondiale des religions pour la paix » regrette-t-il de passer un peu moins sur les plateaux ? On n’en finira jamais avec les effets délétères du ressentiment…
oursuivant sur sa lancée, et très inspiré par l’empathie que lui manifeste le site algérien, Ghaleb Bencheikh se livre ensuite à une fine analyse de la situation française : « Il y a véritablement en France une haine contre les musulmans en tant que personnes, assène-t-il. C’est une attitude de défiance, d’hostilité et de détestation à leur encontre qui se manifeste dans la vie réelle, sur les réseaux sociaux et sur certaines chaînes de télévision… » Et de plaider ensuite pour « une instance qui absorberait l’émotion des musulmans discriminés et qui canaliserait leur colère… Une instance qui prendrait en charge la souffrance des musulmans dans un cadre républicain… »
Autrement dit, le président de la Fondation de l’Islam de France adopte dans une première phrase (et phase) exactement le même discours que celui du Qatar, du Pakistan et d’un bon nombre de nations islamiques qui prêchent la haine de la France « ennemie de l’islam » et déforment les déclarations du président Macron sur la défense de la liberté d’expression.
Ce même Macron qui, le 2 octobre dernier, avait annoncé un pactole de 10 millions pour les initiatives futures de la Fondation. L’Élysée va-t-il s’en inquiéter ? Quelqu’un, dans l’entourage du président, a-t-il lu l’interview recueillie par le site algérien ? Sinon, merci d’aller le lui porter. Ou bien relèvera-t-on seulement la deuxième phrase (et phase) de la puissante réflexion de Ghaleb Bencheikh ? Celle où il plaide pour la création de cette instance si compréhensive pour « la souffrance des musulmans » ? C’est beau comme de l’Edwy Plenel ! Macron n’a qu’à encaisser la première salve et passer directement au financement – coûteux de la vaste cellule psychologique d’assistance aux musulmans persécutés.
La conclusion de cet entretien édifiant vaut son pesant de langue de bois : « La dernière séquence qu’a pu connaître la nation française doit être subsumée, pontifie Bencheikh. C’est l’occasion d’affirmer qu’elle est en devenir et aura un avenir. Il nous incombe à nous tous, qui nous disons hommes et femmes de bonne volonté, de faire en sorte que cet avenir soit radieux et que l’effusion de sang d’êtres innocents ne soit pas vaine. Ce sera l’avènement d’une nouvelle ère où les difficultés liées à la question épineuse islamique en France seront aplanies. » Un langage de Trissotin, onctueux à souhait. De quoi graisser les gonds de la grande porte par laquelle rêvent de s’engouffrer nos apparatchiks pressés de représenter ces « musulmans souffrants » qui, grâce à leurs bons soins et beau langage, resteront « républicains ».
De quoi s’inquiéter, en réalité, pour tous les citoyens français, quelle que soit leur religion ou irréligion, des intentions réelles des personnalités à la tête de la Fondation de l’Islam de France…

SOURCE :

https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/le-president-de-la-fondation-de-lislam-de-france-se-dechaine-a-son-tour-contre-limam-chalghoumi

happywheels

2 Commentaires

  1. Zeev dit :

    Qu’ils laissent tranquille l’imam chalgoumi. En revanche un repoussoir pour reprendre ce ‘bon mot’, ce sont des bonnes femmes en niqab, voile et compagnie. Un ‘repoussoir’ ce sont des statistiques commandées par le roi du Maroc qui estiment à plus de 30/100 le pourcentage de marocains consanguins. Un ‘repoussoir’ ce sont des hommes polygames qui n’ont pas appris le respect de la femme. Un ‘repoussoir’ ce sont les statistiques de crimes commis par des populations extra européennes. Un ‘repoussoir’ ce sont des gens en crise de folie avec bruits tapages maltraitance envers les femmes et les enfants, trafic de stupéfiants, quand ils ont fumé leur m… dont ils prétendent que pour eux c’est un médicament… Un ‘repoussoir’ ce sont leurs us et coutumes. Un ‘repoussoir’ ce sont des cris de ‘mort aux juifs’ dans Paris. un ‘repoussoir’ ce sont les cris de ‘alla ouakbar’ quand ils attaquent les gens. un ‘repoussoir’ ce sont des scènes où sont brûlés drapeaux israélien, us et france. Un ‘repoussoir’ ce sont les bonbons distribués à la foule après un attentat. Un ‘repoussoir’ c’est une petite gourde qui hurle après Finkielkraut les simples mots ‘taisez vous’ à titre d’argument. Et si face à ce que je viens de rappeler vous ressentez du dégout à juste titre, le ‘repoussoir’ c’est alors de se faire traiter d’islamophobe…. Alors qu’il s’agit d’un dégout légitime.

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