Antisémitisme : la moitié de la communauté juive de Grenoble a quitté la ville, d’après le rabbin

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Pour fuir un climat d’insécurité, la moitié de la communauté juive de Grenoble a déménagé ces quinze dernières années, dans une autre ville ou dans un autre pays, selon Nissim Sultan.
Ce phénomène est appelé « l’alya ». Pour fuir les attaques antisémites, des dizaines de familles ont choisi de quitter leur logement, leur travail, leurs amis pour s’installer dans une autre ville ou même un autre pays, d’après le rabbin de Grenoble. « C’est une tendance lourde depuis une bonne quinzaine d’années », explique Nissim Sultan. D’après lui, « la moitié de notre noyau dur de fidèles » a quitté la ville, ce sont « des familles jeunes avec des enfants ou des retraités », soit « environ un millier de personnes ».
Nissim Sultan parle d’un double-phénomène : « des déplacements à l’intérieur de l’hexagone, dans des endroits réputés plus sécurisés et des départs (…) de la France vers d’autres pays, essentiellement en Israël mais aussi aux États-Unis et au Canada par exemple ». Alors que le nombre d’actes antisémites a bondi de 74% l’an dernier en France, le rabbin de Grenoble explique que « chaque tag éveille les consciences à une réalité plus globale qui fait qu’on craint pour ses enfants à l’école, dans la rue ». « En tant que parents responsables, on prend donc les devants », poursuit Nissim Sultan.
Le phénomène de l’alya est « humainement très compliqué, on ne quitte pas son pays comme cela ». « Il y a relativement peu de retours en France parce qu’après l’épreuve affrontée, les choses fonctionnent », explique le rabbin.
« Comme cette masse critique est diminuée de moitié, il faut renouveler nous nos méthodes de travail pour toucher un plus large public ». D’après Nissim Sultan, cette conquête passe par des poignées de main : « il faut sillonner, s’ouvrir, discuter, aller à la rencontre, parfois simplement marcher dans la rue, serrer des mains et sortir de ses murs. Pour conjurer des peurs, il n’y a rien de tel que de ne pas se laisser enfermer. »
Source
https://www.francebleu.fr/infos/societe/antisemitisme-la-moite-de-la-communaute-juive-de-grenoble-a-quitte-la-ville-1551168649

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3 Commentaires

  1. Paul06 dit :

    Merci pour cet encouragement à l’alyah à certains de nos concitoyens musulmans, aux partis politiques comme le pcf, npa, lfi, voire même d’une frange du ps… Melenchon travaillerait pour l’agence Juive.

  2. Franccomtois dit :

    C´est la France que bon nombre de gens(surtout les jeunes) quitte.Criminalité galopante,éducation nationale au rabais,hôpitaux public au bord de l´implosion,misere sociale…..que faut-il de plus pour faire ses bagages?Aujourd´hui partir ne fait pas de vous un mauvais patriote,les gens ont choisit un homme qui n´aime pas son pays pour le diriger!Que faire,subir?Perso j´aime le pays oú je me suis installé même s´il y a des problêmes comme de partout,mais nous n´en sommes pas au niveau de la France.Vu le chaos que nous vivions (surtout les gosses)dans l´Hexagone,nous n´avons eu d´autres choix que de tout vendre(je pleure mes CDs) et prendre la tangente.
    Aujourd´hui être juif en France faut pas se mentir c´est pas la joie,rien n´est fait pour contrer l´antisémitisme.L´Allemagne lá-dessus a une trés bonne politique.
    Une grande Dame de la chanson FRANCAISE:
    -Juliette Gréco – Accordeon – Live 1983
    https://youtu.be/oDADIdLSRic

    -Son amour d’Israël. Juliette Gréco est morte. « Ma mère cachait des Juifs chez nous ».
    Par Israelvalley Desk|septembre 27th, 2020|Catégories : CULTURE
    M.M : Quoi ? Vous avez fait de la prison ?
    J. G. : En 1943, j’ai été incarcérée à Fresnes lorsque ma mère et ma sœur ont été arrêtées par la Gestapo puis déportées pour leur participation à la résistance. Ma mère cachait des Juifs chez nous à la maison. Vous savez, je voyais toutes sortes de gens venir et repartir et bien que l’on m’ait rien dit, j’avais compris. Donc, lorsque je suis sortie de prison, je suis allée chez mon professeur de français qui habitait Place Saint Sulpice. Il était interdit de chanter des chansons américaines ou anglaises et la, dehors, je me suis mise à chanter du plus fort que j’ai pu Over the Rainbow, ce fut mon dernier acte de résistance ! Plus tard, ma mère et me sœur ont eu la chance de revenir des camps.

    M.M : C’est ce qui explique l’importance d’Israël pour vous ?
    Juliette Greco : Oui ! J’aime ce pays, j’aime le peuple d’Israël qui traverse tant d’épreuves et qui, malgré tout, aime rire, sortir, aller au spectacle, en un mot : vivre !

  3. joseparis dit :

    Il est très bien ce rabbin. Mais ce qu’il n’a pas compris (ou fait semblant de ne pas comprendre), c’est que la fuite des juifs grenoblois (et d’autres qui sont non-musulmans) et de la région vers d’autres territoires non/moins islamisés va continuer. C’est ce que veut le maire de grenoble, M. Piolle. Le Burkini n’est que le début de sa politique d’islamisation de sa ville. Je pense que la cantine « Halal bio » imposée pour le bien de tous les élèves (avec l’aide des associations communautaristes qui ont poussé le burkini) sera l’étape suivante. Il s’assure une rente communautariste pour une réélection permanente. Le cynisme des islamo-gauchistes est sans limite.

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