Axel Loustau du Front National, accusé de harcèlement moral par une militante du FN

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Dans son édition du 5 novembre, « Le Monde » révèle qu’Axel Loustau, conseiller régional du FN et ami de longue date de Marine Le Pen, est accusé par une militante frontiste de l’avoir harcelée moralement et d’avoir menacé ses parents. La direction du FN n’aurait pas réagi.
SMS de menaces, harcèlement moral, coups de pression… Ce sont de sérieuses accusations qui visent Axel Loustau, un membre du Front national qui se coltine déjà une réputation sulfureuse. D’après des informations du Monde, ce conseiller régional du FN, proche de Marine Le Pen, trésorier de son micro-parti Jeanne, est accusé d’avoir harcelé moralement une militante frontiste entre 2015 et 2016.
« J’ai leur adresse »
Cette femme, Ingrid (un nom d’emprunt), atteste dans le quotidien du soir qu’Axel Loustau l’a harcelée et a menacé ses parents. Tout démarre en juin 2015 alors qu’elle travaille avant les élections régionales de décembre pour la campagne de Wallerand de Saint-Just, trésorier du parti d’extrême droite. Des SMS tombent :  » Sur tes parents, c’est pas des menaces, c’est une promesse ». Il lui promet de leur faire « rencontrer la haine et la force ».  » Tu crois que tu vas t’en sortir comme ça ? J’ai leur adresse « , ajoute-t-il dans des messages à cette femme dont il était autrefois proche, et à qui il reproche son éloignement. Le Monde indique avoir pu consulter lesdits messages.
Cet ancien membre du GUD se serait alors attelé à évincer Ingrid. Il aurait même fait pression sur Marine Le Pen pour qu’elle ne soit pas embauchée au sein du groupe frontiste au conseil régional d’Ile-de-France. « Un de nous deux doit disparaître rapidement », lui écrit par mail le conseiller, le 18 décembre. Menace apparemment proférée en vain, car la femme est embauchée. Mais dès lors, « il me tombait dessus à la moindre occasion, en critiquant tout ce qui pouvait venir de moi. Bref, du harcèlement « , affirme Ingrid. Loustau, qui s’est refusé à répondre aux questions personnelles auprès du Monde, se replie derrière le respect de la « vie privée ». Il ajoute qu’il poursuivra en diffamation « ceux qui ont rapporté ça » ainsi que les médias publiant l’histoire. Marine Le Pen, elle aussi interrogée par le journal, adopte la même ligne: C’est une affaire qui relève de la vie privée de ces personnes ».
Main courante
Lorsqu’Ingrid dépose une main courante au commissariat du 17e arrondissement de Paris en mai 2016, elle déclare : « Il ne cesse de me menacer, moi et ma famille. (…) Il a opéré un vrai harcèlement moral afin que je ne puisse être embauchée ». Et bien qu’elle dise avoir averti à la fois Wallerand de Saint-Just, à la fois son supérieur et le trésorier du FN, puis Nicolas Lesage, le directeur de cabinet de Marine Le Pen auquel elle rapporte des « menaces physiques » et du « harcèlement moral », ses alertes seraient restées lettre morte. Elle finit par quitter son poste en 2016, la situation étant devenue « insupportable ».
Et c’est peu dire que la direction du FN ne semble pas très réactive aux remontées de harcèlement qu’elle reçoit. Le Monde évoque également le cas d’Aurélie Cournet, conseillère régionale frontiste, qui a porté plainte contre son ancien amant, Pierre-Charles Cherrier, lui aussi conseiller régional, qui l’aurait frappé en marge d’un séance plénière le 6 juillet dernier. Elle a bien prévenu Marine Le Pen mais, à cette heure, l’homme n’a toujours pas été sanctionné.
« Peut-être est-ce pour détourner le regard »…
Conviée ce dimanche 5 novembre à l’émission Dimanche en politique sur France 3, Marine Le Pen a réagi et a jugé « profondément scandaleux »… non pas les révélations de l’article, mais l’article lui-même !
Y voyant une manoeuvre du Monde pour occulter une autre information. « Peut-être est-ce pour détourner le regard des horreurs que l’on apprend sur l’ancien propriétaire du Monde, Pierre Bergé », déclare-t-elle ainsi, dans un mélange de mauvaise foi et d’une vue très conspirationniste des choses. Ici, la présidente se réfère à un livre récent publié par un ancien chauffeur du magnat de la mode décédé en septembre – et ancien président du conseil de surveillance du journal soir -, qui l’y dépeint en pervers sexuel. Un stratagème rhétorique toutefois bien peu habile pour éviter de répondre sur le fond.
Source :
https://www.marianne.net/politique/axel-loustau-proche-de-marine-le-pen-accuse-de-harcelement-moral-par-une-militante-du-fn


Axel Loustau et Frédéric Chatillon le néo nazi

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2 Commentaires

  1. Alice dit :

    un complot contre cette homme dont la bonté se lit sur le visage !

  2. Alice dit :

    interrogée sur le sujet la réponse de Le Pen est Bergé ! comique celle-là ! encore une fois une spécialité d’enfoncer des portes ouvertes

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