BLOIS :Mustafa : “ Je vais faire pire qu’au Bataclan !

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Chambre d’instruction d’Orléans
Un homme mis en examen pour viol, agression sexuelle, outrage à agent et usage illicite de stupéfiants, qui est détenu provisoire depuis huit mois, a fait appel d’une ordonnance de rejet de sa demande de mise en liberté. Sa requête était examinée ce jeudi.
À 37 ans, déjà titulaire de trente-deux mentions à son casier judiciaire, dont dix en lien avec des violences sur les personnes, Mustapha apparaît en visioconférence, habillé d’une chemise rayée. Il fait l’objet d’une instruction ouverte pour des faits de viol et agressions sexuelles sous l’empire de stupéfiants et d’alcool. Les victimes sont ses deux cousines. Les faits ayant eu lieu à Blois le 23 janvier 2018.
La soirée a été qualifiée « d’apocalyptique » par l’avocat général Alexandra Pethieu et l’avocate d’une des parties civiles. Les victimes ont subi des traumatismes consécutifs à des violences, des menaces, des propos humiliants et insultants.
Un premier différend surgit en début d’audience lorsque la présidente Nathalie Dutartre confirme avoir refusé un avocat parisien commis d’office demandé par l’homme. La procédure exigeant que ce soit un avocat du lieu de la commission des faits, c’est donc une avocate de Blois, Me Émilie Halbardier, qui se tient au côté du mis en cause.
Ce dernier se met en colère, proférant des menaces contre les magistrats et avocats : « Je n’ai rien à perdre, vous allez voir, je vais faire pire qu’au Bataclan ! » hurle-t-il tout en niant les faits. L’avocate d’une des victimes évoque des incidents en détention et rappelle qu’une confrontation est prévue début novembre, c’est pourquoi elle recommande le maintien en détention afin « de préserver l’intégrité physique » de sa cliente.
“ Impulsif et instable ”Dans ses réquisitions, Alexandra Pethieu, avocat général, assoit sa demande de confirmation de l’ordonnance de rejet de liberté du juge d’instruction sur trois arguments juridiques. D’abord pour éviter les pressions sur les victimes y compris sur les réseaux sociaux : une des victimes s’est échappée du domicile du mis en cause pour chercher un refuge, l’autre cousine a été retrouvée en pleurs à côté du suspect à moitié dénudé.
Ensuite éviter le renouvellement des faits, car au regard de son casier judiciaire et des incidents disciplinaires en prison, la magistrate souligne que Mustapha, « ancré dans la délinquance » était au moment des faits sous le coup d’une mise à l’épreuve et ses addictions au cannabis et à l’alcool ne cessent pas. Éviter enfin le risque de fuite, un doute subsistant sur son domicile
En défense, Me Émilie Halbardier insiste sur l’absence de condamnations de nature sexuelle dans ses antécédents, la suspicion non fondée de son lieu de domicile. Elle regrette le comportement de son client qui ne plaide pas pour sa cause.
La présidente, qui rappelle des éléments de l’expertise psychiatrique décrivant le suspect comme « impulsif et instable » interroge Mustapha sur ses dispositions de soins. Celui-ci répond « Je n’ai pas besoin de médecin, je dors bien ». Il affirme que « depuis dix ans », il est la cible « d’un contrat à 35.000 € visant à le supprimer dans le 93 ».
La cour le maintient incarcéré.

Source :
https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/je-vais-faire-pire-qu-au-bataclan

happywheels

1 Comment

  1. Jacko lévi dit :

    encore une grande gueule vomie par le Maghreb……..

     » titulaire de trente-deux mentions à son casier judiciaire, »

    chouette! plus qu une seule autre et a 33 il est bon pour être crucifié 😆

     » Les victimes des viols sont ses deux cousines. »

    incroyable cette recherche de consanguinité jusque dans l’ immonde

    une seul solution, avant d’ attendre la 33 eme mention: le vétérinaire et sa piqure définitive!

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