DEPORTATION :Quand Marine Tondelier navigue entre vulgarité et haine .
Israël organise la « déportation » des membres de la flottille de Gaza, soutient Marine Tondelier
En qualifiant de « déportation » l’expulsion d’une élue depuis Israël, Marine Tondelier efface la distinction fondamentale entre vocabulaire administratif et mémoire de la Shoah : un raccourci lexical qui n’est jamais sans conséquence dans le débat public.
Lors de l’émission Bonjour !, sur TF1, le 10 octobre 2025, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a été interrogée au sujet de Mélissa Camara, eurodéputée arrêtée par Israël après l’interception d’un navire humanitaire en direction de Gaza. Elle a expliqué avoir multiplié les démarches auprès des autorités françaises, exprimé une inquiétude profonde et rapporté que plusieurs parlementaires étaient revenus en France après avoir signé, sous contrainte, un document imposé par Israël – ce qu’elle conteste. Elle a insisté sur le sort particulièrement préoccupant de Mélissa Camara, dont elle affirme qu’elle est incarcérée et « déportée » sous 72 heures, choisissant explicitement ce terme en le présentant comme relevant d’un cadre juridique officiel employé par les autorités israéliennes.
Le journaliste Bruce Toussaint l’a alors interrompue en soulignant avec gravité l’inadéquation et la charge historique du terme : « La déportation, Madame Tondelier ? La déportation ? » Malgré cette interpellation, Marine Tondelier a maintenu son choix lexical, arguant qu’il s’agissait d’une mesure juridique – « C’est le terme qui est dans les papiers israéliens » – défendue par des juristes au téléphone, tout en affichant une certaine crispation. Ce dialogue tendu a laissé le plateau dans une atmosphère marquée par la gêne, notamment avec le silence et le regard baissé d’Adrien Gindre.
Un choix qui dépasse la simple maladresse
À première vue, rien ne permet de dire que Marine Tondelier ait eu l’intention délibérée de nuire à la mémoire des victimes de la Shoah, sa défense reposant sur une prétendue conformité lexicale juridique. Cependant, insister sur ce terme, en dépit de son poids considérable en français et des alertes du journaliste, dépasse la simple maladresse. Il faut bien saisir que, en anglais, le mot « deportation » désigne essentiellement une expulsion administrative d’un étranger ou résident hors du territoire conforme aux droits de l’immigration ; en revanche, en français, « déportation » est imprégné du souvenir atroce des déportations nazies, notamment des juifs et résistants vers les camps de concentration, un terme chargé d’une douleur historique.
Dans cette optique, il est nécessaire, pour appréhender pleinement la portée de ce mot, que Marine Tondelier s’immerge dans le Mémorial de la déportation des juifs de France de Serge Klarsfeld. Cet ouvrage, fruit d’un travail patient et rigoureux entamé en 1975 et poursuivi sur plusieurs décennies, recense avec une précision remarquable les 76 000 juifs déportés de France entre 1942 et 1944, dont plus de 11 000 enfants. Il retrace, pour chaque convoi, les identités, les âges, les lieux d’arrestation et le parcours jusqu’aux camps d’extermination, mettant en lumière l’ampleur humaine et historique de cette tragédie collective.
Stratégie militante
Car, cette mémoire, préservée avec minutie dans ce Mémorial, impose un devoir de rigueur dans l’usage du vocabulaire, d’autant plus lorsqu’il s’agit de termes marqués par la souffrance et la barbarie. Employer à tort « déportation » dans un contexte administratif contemporain revient à diluer ce patrimoine de mémoire collective, à banaliser la douleur des victimes et à fragiliser le langage politique, qui doit, plus que jamais, incarner exemplarité et responsabilité.
Certes, en choisissant de porter cette controverse sur des mots chargés, Marine Tondelier engage une stratégie militante claire : elle veut maximiser son impact, polariser le débat et mobiliser un public sensible à l’émotion. Pourtant, franchir cette ligne rouge risque de provoquer rejet et incompréhension, de réaliser une fracture mémorielle qui mine la cohésion nationale et affaiblit la force du message politique.
Il appartient aux responsables politiques de mesurer la portée de leurs paroles, car derrière chaque mot se trouve un héritage historique et moral. L’usage des termes les plus lourds d’histoire n’appartient pas à la simple rhétorique : il engage un devoir d’exemplarité, dont dépend la préservation non seulement de notre mémoire commune mais aussi de la qualité et de la dignité du débat démocratique.
SOURCE LE POINT
happywheels
L’antisémitisme est un révélateur de la pourriture.
Ce paillasson des islamos gauchistes n’y échappe pas….
Entre elle et sardine ruisseau c’est un concours de celle qui sera la plus conne ! Ce qui est extraordinaire, c’est qu’elles réussissent toujours à nous surprendre en repoussant toujours plus loin les limites de la bêtise, de l’indécence, de l’antisémitisme crasse et de la vulgarité.
que dire de ces saloperies extreme gauche!animès par une haine farouche des juifs !de l etat juif d israel!et pas seulement par souci electoral !mais par une tres profonde conviction ancrèè dans leurs tripes !jusqu ou pourraient ils aller si par malheur ils arrivaient au pouvoir??sans doute jusqu au pire pour les juifs de france et pour l etat juif !!mais qu ils sachent bien que les juifs se defendront !!jusqu au bout !!a bon entendeur salut !!
Il me semble me rappeler que dans une interview dans « Franc Tireur »la tondelier avait fait des références á soral ou á des proches de celui-ci.Par la suite elle avait demandé á ce journal ou fait demandé que l´on retire ses fameux propos.
La gauche de toutes les tendances doivent se faire ratiboiser á toutes les élections,sinon celles et ceux qui angoissent du fascisme seront servis!
Les Grünen allemand ont eu quelques problêmes du fait d´avoir soutenu Israel le triste 07.10.2023 et aprés,avec la gauche pour cela!
Que les saloperies qui ont ou qui soutiennent encore la dite cause « palestinienne »voient comment sont traités par le hamas les gazaouis qui aspirent á vivre en paix!Vivement que les personnes de Gaza qui aspirent á cette paix puissent s´exprimer et dénoncent les mensonges du hamas,FPLP,djiad islamya,OLP et de celles et ceux qui leur ont servit de relais á l´étranger!
Qu´il serait bon d´avoir une personne comme Mossab Hassan Youssef pour les arabes(dit « palestinien »)comme leader 🙏.
👍✡️✝️🙏
J´oubliais,une pensée pour toutes les femmes,jeune femmes kidnapp´´ees et jamais rentrées chez elles en ISRAEL 😞.Nous ne pouvons pas imaginer leurs souffrances en captivité,mais nous pouvons avoir une pensée,une priere pour elles que l´on soit juif oú pas!
Je n´´écrirais rien de vulgaire par respect pour toutes ces femmes,jeunes femmes victime de la barbarie,NON nous ne devons pas les oublier!!!Aucunes d´elles n´auront été libéré cette semaine,ne l´oublions pas!!!
Par contre je me pose la question,oú sont ces féménistes de toutes les gauches,oú sont elles?Toutes ont été violé,torturé,humilié sexuellement parceque FEMME!!!
Pas de soidarité pour ces victimes pour la seule raison qu´elles étaient juive,qu´elles étaient nées en Israel,la honte la plus totale pour toutes les gauches!
👍✡️✝️👉
Pour vous jeunes femmes-femmes,nous ne vous oublions pas,nous ne devons pas:
-Traditional-Kaddish (Jewish Song) for cello and piano (Arr. S. Wieder-Atherton)
https://youtu.be/AmDcliAQQKA?si=RgZkLui4d1iNHku_
Jusqu’où ira Marine Tondelier dans l’ignominie ? Par Paul Germon
Tribune Juive
il y a 3 jours
La patronne des Verts a le verbe haut et la mémoire courte. La voilà qui ose employer le mot « déportation » pour qualifier le renvoi vers leur pays d’une poignée d’activistes en mal de cause, embarqués sur une pseudo « flottille humanitaire » dont la cargaison tenait plus du slogan que du secours.
Un équipage de zozos, drapés dans leur bonne conscience et leurs keffiehs, partis en croisière antisioniste sous pavillon moral, sans autre mission que de faire parler d’eux.
Qu’on m’explique, en quel siècle vit-on pour que le mot « déportation », gravé dans la chair de l’Europe, puisse être ainsi traîné dans la boue du militantisme pavlovien ?
Ce mot-là, Madame Tondelier, ne se jette pas à la figure comme un hashtag.
Ce mot-là, c’est le froid, la peur, le matricule, les wagons à bestiaux, les enfants arrachés à leurs mères, les cendres dispersées sur les collines de Pologne.
Ce mot-là, c’est Auschwitz, pas une garde à vue suivie d’un vol retour.
Il serait peut-être temps que cette écervelée de la politique — et je pèse mes mots — fasse un peu d’éducation historique.
Qu’elle regarde Shoah, de Claude Lanzmann, sans zapper au bout de dix minutes.
Qu’elle écoute les rescapés cambodgiens du génocide de Pol Pot, les témoignages des Arméniens exterminés sous les applaudissements de l’indifférence, les cris des Druzes et des Kurdes massacrés par ses amis d’hier, les larmes des chrétiens d’Orient, les silences du Darfour.
Qu’elle ouvre enfin Le Livre noir du communisme, ne serait-ce que pour découvrir que les crimes de ses héros de jeunesse ont fait cent millions de morts.
Mais non.
Ses références littéraires semblent s’être arrêtées au Général Dourakine ou aux Mémoires d’un âne — lectures de pensionnat, morale pour catéchisme, et sens politique de niveau CM2.
Tout est posture, indignation préfabriquée, compassion sélective.
Les bons et les méchants, Israël dans le rôle du monstre, les « résistants » en costume d’anges. Le manichéisme vert bouteille.
Pendant qu’elle s’écoute parler, ceux qui savent — les survivants, les descendants, les témoins — ressentent une nausée.
Car il y a des mots qu’on ne souille pas, des mémoires qu’on ne pille pas pour quelques applaudissements sur un plateau de télévision.
Quand on dit « déportation », on invoque les morts ; on ne s’en sert pas pour accuser les vivants.
Alors, jusqu’où ira Marine Tondelier dans l’ignominie ?
Probablement aussi loin que l’ignorance lui permettra de le faire, drapée dans sa vertu, convaincue de défendre la justice, alors qu’elle n’en piétine que les fondations.
Qu’elle se rassure : dans l’histoire, les petits procureurs de la morale finissent toujours par se dissoudre dans le ridicule.
Mais leur parole, hélas, laisse des traces — et parfois, elle abîme jusqu’à la vérité.
Paul Germon