En Bretagne, pourquoi l’homme qui aurait profané la stèle Simone-Veil ne sera pas jugé

Par Camille André et Hélène Duros

Un sexagénaire soupçonné d’avoir dégradé la stèle Simone-Veil, en 2021 à Perros-Guirec, a été reconnu pénalement irresponsable. Un second prévenu sera en revanche jugé, le jeudi 15 février à Saint-Brieuc, pour avoir, dans la même commune et à la même période, distribué des tracts antisémites, racistes, homophobes et sexistes.

Cette affaire avait provoqué un vif émoi, du Trégor à l’Élysée. Du 1er au 14 août 2021, la stèle érigée en mémoire de Simone-Veil, à Perros-Guirec, avait été la cible d’une série de dégradations à caractère antisémite. Les premiers faits se sont déroulés dans la nuit du 1er au 2 août. De la sauce alimentaire avait été projetée sur le portail de l’hôtel Agapa, ainsi que sur la stèle. Durant les nuits du 8 au 9 août et du 10 au 11 août, des injures, des croix gammées et des étoiles de David avaient été inscrites sur le monument. Le 14 août, les dégradations ont été à nouveau constatées. Cette fois, ce sont des excréments, des croix gammées, des inscriptions antisémites et anti-IVG qui avaient été retrouvés sur la stèle.

Source
Le Télégramme