Et ils choisissent la mort

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Muhammad Tarayrah, le terroriste qui a assassiné Hallel Ariel z’l, 13 ans, avait écrit la semaine précédente sur sa page de Facebook : « La mort est un droit, et je réclame mon droit ». Cette demande n’est pas fortuite. Le credo des Frères musulmans finit par la phrase suivante : « mourir dans le Chemin d’Allah est notre plus grand espoir ». Avant de perpétrer un attentat suicide, les terroristes islamiques prononcent ce verset du Coran : « Et ne crois pas que sont morts ceux qui ont été tués dans le Chemin d’Allah ! Au contraire ! Ils sont vivants auprès de leur Seigneur, pourvus de leur attribution. » Dans sa célèbre missive adressée aux États-Unis, Ben Laden cite ce verset, et ajoute : « Nous sommes la Nation de la Chahada, la Nation qui aspire à mourir, plus que vous aspirez à vivre ». Les terroristes islamiques rappellent aussi souvent la tradition, selon laquelle Muhammad a déclaré : « Aucune personne décédée, et qui a trouvé le Bien auprès d’Allah, ne désire revenir dans ce monde, même s’il lui est donné avec tout ce qu’il contient, si ce n’est le Chahid, qui, ayant conscience de la valeur de la Chahada [la mort au combat pour Allah – E.H.], aspire à revenir dans ce monde pour y être de nouveau tué dans le Chemin d’Allah ». Les élèves des écoles de l’Autorité palestinienne apprennent qu’il est interdit de pleurer le Chahid après sa mort au combat : « Je ne pleurerai pas le jour de son mariage [avec les vierges au Paradis – E.H.], car notre arabisme rejette les pleurs sur les Chahids ».

Les courants islamiques et l’Autorité palestinienne forment leur jeunesse à l’amour de la mort au djihad dans le Chemin d’Allah, enseignent la valeur absolue de la mort, et le manque de valeur de la vie. Il ne s’agit donc pas de ce qu’on a l’habitude de nommer « l’incitation », bien que celle-ci existe bien aussi (on se souvient des récents propos d’Abou Mazen, accusant les rabbins d’appeler à empoisonner les puits d’eau palestiniens). L’arrêt absolu de l’incitation dans les médias palestiniens ne résoudrait donc pas le problème du terrorisme.

Seul l’abandon complet de la recherche de « la mort dans le chemin d’Allah », de l’enseignement de l’amour de la mort dans la guerre contre les « infidèles », pourrait ouvrir la voie de l’éradication du terrorisme.
Une autre dimension de l’éducation islamique est l’enseignement de la haine des Juifs, qui y sont décrits comme les ennemis d’Allah, les pires après le Satan. Cette haine y est indépendante de « l’occupation » des territoires. Durant les manifestations dans les rues de l’Autorité palestinienne et de la bande de Gaza, les masses scandent : « Khaïbar, Khaïbar, O Juifs, l’armée de Muhammad reviendra ! ». Selon le modèle de la guerre de Muhammad et de ses successeurs contre la tribu juive de Khaïbar, ces foules font allusion aux accords d’Oslo comme étant une étape imposée, de laquelle il faut passer à l’extermination des Juifs et de leur État. Les livres de Première des écoles palestiniennes rappellent la tradition classique, selon laquelle « le Jour du Jugement n’arrivera que lorsque les Musulmans combattront les Juifs, et que les Musulmans les tueront, que le Juif se cachera derrière une roche ou un arbre, et la roche et l’arbre diront : « O Musulman ! O serviteur d’Allah ! Il y a un Juif que se cache derrière moi, viens et tue-le ! ». Cette tradition est aussi rappelée dans la Charte du Hamas, et est enseignée dans les écoles de la bande de Gaza.

Tant que les flots de l’enseignement de l’amour de la mort au djihad et de l’extermination des Juifs ne seront pas endigués, tous les moyens de sécurité et les diverses sanctions ne pourront mettre fin au terrorisme meurtrier, des deux côtés de la ligne verte.
Il est du devoir d’Israël d’agir au niveau de la communauté internationale, pour éradiquer l’enseignement de la Chahada et de la haine des Juifs, et il est du devoir d’Israël de faire pression sur l’Autorité palestinienne pour que ses dirigeants changent en profondeur le programme éducatif palestinien, générateur des terroristes qui frappent nos citoyens.
Ephraïm Herrera est docteur en histoire des religions, diplômé de la Sorbonne et vient de publier « Les maîtres soufis et les peuples du livre » aux Éditions de Paris, ainsi que « Le Jihad, de la théorie aux actes » et « Étincelles de Manitou » aux éditions Elkana.
Source :
http://lphinfo.com/2016/07/11/et-ils-choisissent-la-mort/

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2 Commentaires

  1. capucine dit :

    ils choisissent la mort c’est leur choix , et les juifs choisissent
    la vie c’est qu’il y a de plus précieux sur terre ….

  2. Catholique-de-France dit :

    Bonjour,

    L’islam est une doctrine de mort, une doctrine qui enseigne le meurtre de masse dans le but du pillage.

    Les chefs musulmans, à l’image de Mahomet, se réservant 20% du butin.

    Ce n’est pas phantasme d’islamophobe, c’est la simple lecture des textes musulmans (Coran, Sira etc).

    Nous, nous avons en commun:

    « J’ai placé devant toi la vie et le mort, choisis la vie ».

    C’est bien pourquoi en France, comme en Israël, nous gagnerons cette guerre qui nous est imposée, non par les « islamistes », mais bien par l’Islam tout court.

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