
Le Mur des Lamentations profané : une inscription « Il y a une Shoah à Gaza » découverte sur les pierres sacrées
Le rabbin du Mur a exprimé sa « douleur » face à cet acte qu’il considère comme un « grave mépris de la sainteté du lieu »
La police israélienne a arrêté lundi un jeune homme d’une vingtaine d’années après la découverte d’un graffiti portant l’inscription « Il y a une Shoah à Gaza » sur les pierres du Mur des Lamentations, dans la section sud du site le plus sacré du judaïsme. Interrogé et libéré sous conditions restrictives, ce résident de Jérusalem, qui a reconnu les fait et exprimé ses regrets, devrait être inculpé pour outrage à la religion avec l’accord du parquet.
Cette profanation, qualifiée de « grave et sans précédent » par les autorités religieuses, a suscité une vive indignation. Le rabbin du Mur occidental et des Lieux saints, Shmuel Rabinowitz, a exprimé sa « douleur et sa protestation » face à cet acte qu’il considère comme un « grave mépris de la sainteté du lieu ».
« Un lieu saint n’est pas un endroit pour exprimer des protestations, quelles qu’elles soient, et d’autant plus lorsque cela se fait dans le lieu le plus sacré de tout le peuple juif », a déclaré le rabbin dans un communiqué.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit sur ce site emblématique. Un cas similaire s’était déjà produit par le passé du côté nord du Mur occidental, nécessitant des discussions halakhiques (religieuses) approfondies sur les méthodes appropriées pour nettoyer les inscriptions sans endommager la sainteté des pierres anciennes.