Le nazi Aloïs Brunner serait mort en Syrie

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Le criminel de guerre nazi Aloïs Brunner serait mort il y a quatre ans à Damas, en Syrie, à l’âge de 98 ans, selon un responsable du centre Simon Wiesenthal cité par l’hebdomadaire britannique Sunday Express.

L’ancien commandant en second d’Adolf Eichmann, qui s’était volatilisé après la guerre, est un des criminels nazis les plus recherchés. Il aurait trouvé refuge en Syrie dans les années 1950.

« Nous avons reçu des informations d’un ancien agent des services secrets allemands qui a servi au Moyen Orient. Selon lui, Brunner est mort, et a été enterré à Damas », a déclaré au Sunday Express le chasseur de nazis Efraim Zuroff, du centre Simon Wiesenthal. « Vu son âge, cela ne serait pas surprenant et l’information provient d’une personne que nous jugeons fiable », a-t-il ajouté.

Aloïs Brunner est accusé d’avoir organisé la déportation de 128.000 juifs en Europe, dont 43.000 Grecs et 47.000 Autrichiens.

Chef du camp de Drancy, en France, il a fait déporter 24.000 juifs français. En 2001, il a été condamné en France par contumace à la réclusion à perpétuité pour « crimes contre l’humanité », pour avoir arrêté, interné et déporté 345 enfants juifs.
lire l’article du FIGARO en cliquant sur le lien ci-après

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/30/97001-20141130FILWWW00255-le-nazi-alois-brunner-serait-mort-en-syrie.php

lire la fiche WIKIPEDIA en entier d’Alois BRUNNER en cliquant sur le lien ci-après
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alois_Brunner

Extrait :
En Syrie, il met ses compétences policières au service du parti Baas et de la famille El-Assad. Il devient, en 1971, conseiller des services secrets du président Hafez el-Assad. Il aide le gouvernement syrien à mettre en place des techniques de torture dans les prisons. Cette même année, il est une première fois condamné à mort par contumace en France.

Une photo, prise en 1961, le représente alors affublé d’une moustache, contrairement à son habitude.
Le 3 septembre de cette même année, le Mossad (services secrets israéliens) l’ayant localisé, lui envoie un colis piégé : deux agents de la poste de Damas sont tués, Brunner (qui se fait alors appeler « Fisher ») n’est que blessé bien qu’il soit donné mort par la police. Brûlé au visage, il perd l’œil gauche et plusieurs doigts.

Il est traqué sans relâche par Simon Wiesenthal, mais trouve refuge à Damas où il serait connu sous le nom de « Dr Georg Fischer » ou bien « Ali Mohammed ». L’Allemagne et d’autres pays réclament sans succès son extradition.
Dans une interview accordée au Chicago Sun Times, Brunner déclare en 1987 à propos des Juifs exterminés : « Tous méritaient de mourir parce que c’étaient les envoyés du diable et des ordures humaines. Je n’ai aucun regret et je le referais ». En août 1987, Interpol lance contre lui un mandat d’arrêt international.
Une rumeur fait état de la mort de Brunner, en 1992, en Syrie. Mais sa fille, Irena Ratheimer, mariée à un député autrichien, n’a jamais confirmé ce décès. L’enquête pour attester la présence d’Alois Brunner, alias Georg Fisher, au 7, rue Georges-Haddad, à Damas, s’est avérée impossible, tout comme celle pour vérifier si des obsèques chrétiennes ont bien été célébrées pour lui, ou l’existence d’un enterrement dans un cimetière de Damas.
En 1995, le procureur de l’Allemagne annonce une récompense de 333 000 dollars pour toute information qui permettrait son arrestation. En décembre 1999, des rumeurs font état de son décès en 1996. Mais des journalistes allemands qui avaient fait un séjour en Syrie affirment qu’il est toujours vivant et qu’il vit à l’hôtel Méridien de Damas.
En juillet 2007, le ministère de la justice autrichien annonce sur son site qu’une récompense de 50 000 euros est promise à toute personne qui fournirait des informations pouvant conduire à localiser ou capturer Alois Brunner et Aribert Heim.
En juillet 2011, le gouvernement allemand admet avoir détruit des documents concernant la localisation de Brunner, la Chute du mur de Berlin, en 1989, ayant bouleversé la procédure d’extradition en cours.

Fin novembre 2014, le centre Simon-Wiesenthal annonce son probable décès en 2010, à Damas, à l’âge de 98 ans, selon les informations recueillis par un ancien agent des services secrets allemands ayant servi au Moyen Orient.

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8 Commentaires

  1. jacqueline dit :

    Vous êtes sure que c’est bien Aloïs brunner qui est mort il y a 4 ans en Syrie ! il est passé entre les mailles du filet des chasseurs de nazis et il a vécu la conscience tranquille jusqu’à 98 ans ?
    a croire que le nazisme criminel ça conserve ….
    maintenant c’est à son tours d’ être en enfer après avoir tuer et envoyer des millions de juifs en enfer

  2. claude dit :

    A propos de criminels de guerre il y a un site interessant ou je vais parfois. Je ne sais pas si il est connu aussi je me me permet de mettre le lien:

    http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/devenus.htm

  3. tovsayan dit :

    C’est la croix rouge et les couvents qui ont permis à ces salauds de s’enfuir.
    Les cathos peuvent brandir leurs justes qui en réalité pendant la guerre étaient loin d’être tous des cathos.
    En revanche Touvier protégé dans les abbayes, le salop de pape pie de de vache,les enfants finally , tout ça ce sont les mefaits des cathos sur les juifs

  4. ronit dit :

    il faut traquer sa fille et sa descendance leur rendre la vie impossible

    • liguedefensejuive dit :

    • winny43 dit :

      Rendre responsable les descendants des Nazis, qui bien souvent ne sont au courant de rien concernant les agissements de leurs parents voir grands parents est une aberration, traquer ceux qui ont commis ces crimes ok mais pas ceux qui sont nés bien après la fin de la guerre, réfléchis un peu avant de dégoiser tes conneries!!!!!

  5. jacqueline dit :

    merci à l’équipe de la LDJ pour ce documentaire que j’ai fais suivre à tous mes contacts …
    beaucoup de nazis ont fuit en Amérique du sud et en Argentine où ils ont changés d’identité et ils ont pu vivre la conscience tranquille …

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