Le nazi Mengele a échappé deux fois au Mossad, avant de mourir par accident

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Un ex-espion a raconté comment le « médecin » nazi d’Auschwitz, surnommé « l’ange de la mort », avait été traqué par les israéliens pendant des années.
Si Josef Mengele, « médecin » nazi, n’a pas échappé à une mort accidentelle, il est parvenu à deux reprises à fuir le Mossad qui cherchait à le capturer. Une chasse à l’homme racontée par un ancien espion mardi, pour la première fois au micro d’une radio publique.
La cachette de « l’ange de la mort » retrouvée
Josef Mengele était surnommé « l’ange de la mort ». Il s’était livré, alors qu’il était officier SS durant la Shoah, à des expériences pseudo-scientifiques sur des prisonniers du camp d’extermination d’Auschwitz. Y compris sur des enfants. Il sélectionnait aussi d’un simple geste de la main les déportés à gazer dès leur arrivée au camp.
Traqué pendant des années par les Israéliens, pour lesquels il était l’une des incarnations du mal infligé pendant la Shoah, sa cache avait fini par être localisée. C’est du moins ce qu’a raconté mardi dans les médias l’ancien espion Rafi Eitan. Celui qui a également été le chef du commando qui a enlevé en Argentine en 1960 Adolf Eichmann, l’un des principaux responsables de la « solution finale », raconte: « Au moment même où nous avons capturé Eichmann, Mengele vivait à Buenos Aires. Nous avons trouvé son appartement et nous l’avons placé sous surveillance. »

Un premier échec
Après la capture d’Eichmann, alors détenu clandestinement dans une maison avant d’être envoyé en Israël au cours d’une opération digne d’un roman à suspense, le chef légendaire du Mossad à l’époque, Isser Harel, a donné ordre à Rafi Eitan de profiter de l’occasion en arrêtant également Mengele, a relaté Rafi Eitan.
Mais celui-ci dit s’être opposé au plan proposé: « Je ne voulais pas mener deux opérations en même temps (…) Nous avions réussi la première et, d’après mon expérience, lorsque vous tentez d’en mener une deuxième, vous mettez en danger les deux opérations. »
Le compromis retenu prévoyait que Rafi Eitan resterait en Argentine pour suivre les traces de Mengele tandis que le reste du commando du Mossad expédiait Eichmann vers Israël -où il sera jugé et pendu en 1962. « Mais Mengele n’était plus chez lui et les voisins ont expliqué qu’il allait revenir dans une semaine », se souvient Rafi Eitan, avant de poursuivre: « Nous avons attendu une semaine. Entre-temps, la capture d’Eichmann a été annoncée dans le monde entier, et Mengele n’est jamais retourné dans son appartement de Buenos Aires ».

Une filature, pour retrouver un homme déjà mort
Le Mossad l’a ensuite manqué de nouveau au Brésil. « A la fin de [l’année] 1962, Mengele a été repéré avec certitude dans une ferme près de Sao Paulo », se rappelle l’ancien espion. Cependant, Isser Harel avait démissionné, et ses successeurs n’ont pas donné leur feu vert à une nouvelle opération contre Mengele, faisant valoir d’autres priorités.
Ces révélations sont intervenues alors que la déclassification du dossier du Mossad sur Mengele doit avoir lieu cette semaine. A l’intérieur, le quotidien Yedioth Ahronoth a découvert d’autres ratés. Par exemple, les recherches ont ainsi été en grande partie menées au Paraguay alors que le fugitif se trouvait au Brésil. Le quotidien évoque par ailleurs un plan coûteux de mise sur écoute et de filature de Rolf, le fils de Mengele vivant à Berlin, avec l’espoir qu’il mènerait à son père, dont on apprendra plus tard qu’il était en fait… déjà mort, des suites d’une noyade accidentelle en 1979 au Brésil. Le Mossad a aussi recouru aux charmes d’une espionne attirante qui s’est fait passer pour une secrétaire en vue d’approcher Rolf et de lui soutirer des informations.
Source :
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-nazi-mengele-a-echappe-deux-fois-au-mossad-avant-de-mourir-par-accident_1940773.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&link_time=1504639907#xtor=CS3-5076

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2 Commentaires

  1. Gilles-Michel De Hann dit :

    La passion de Himmler pour les expériences scientifiques, ou plutôt « pseudo-scientifiques », spécialement dans le domaine des recherches raciales, l’avait amené à créer en 1933 la société Ahnenerbe — ou Héritage des Ancêtres — dont le siège était installé 16, Pûcklerstrasse à Berlin-Dahlem et qui était chargée à partir de 1935 d’étudier tout ce qui avait trait à l’esprit, aux actes, aux traditions, aux caractéristiques et à l’héritage de la soi-disant race « nordique indo-germanique ». Le 1er janvier 1939, elle reçut un statut nouveau qui la chargea de recherches scientifiques, lesquelles aboutirent aux expériences dans les camps.

    Le 1er janvier 1942, la société fut rattachée à l’état-major personnel de Himmler et devint un organisme S. S. Le Comité directeur comprenait Himmler, président, le Dr Wuest, recteur de l’Université de Munich, et Sievers, ancien libraire devenu colonel S. S., secrétaire de la société, qui joua un rôle très important.

    C’est l’Ahnenerbe qui, sur les instructions de Himmler, provoqua, organisa et finança la plupart des expériences. L’Ahnenerbe prit un développement énorme et disposa finalement de cinquante Instituts scientifiques spécialisés. Le point de départ des expériences paraît être une demande adressée à Himmler par le Dr Sigmund Rascher.

  2. B E dit :

    le soi-disant intérêt scientifique est contredit chez ce pervers par sa manie de faire assister aux enfants à la manipulation des entrailles de leurs jumeaux.

    ou encore introduire des saletés dans le corps des victimes pour « analyser » l’effet.

    à ce niveau même un singe né d’hier devine immédiatement l’intention réelle : juste une envie macabre qu’un système politique d’ivrognes paranoïaques a encouragé au sein d’une nation qui se distingue autant par sa méthode que par sa monstruosité déconnectée.

    j’en connais un avec sa voix de diable – quand tu lui dis « juif » il a peur et adopte la posture défensive, il est tout simplement terrorisé et ça se voit jusqu’à la raideur immédiate de son allure.

    celui qui a tout le temps peur de toi sans jamais de raison valable, on a toutes les raisons de se méfier de lui, car il est dangereux quoi que tu fasses pour calmer son inconscient apocalyptique de perpétuel pourchassé imaginaire. Si tu n’agis pas pour briser ses moyens de nuisance, c’est lui qui tôt ou tard te pourchassera – et il ne saura même pas pourquoi, au fond – juste une sorte de vague impression qui l’envahit jour après jour.

    c’est la limite mentale du mamzer qui est à l’oeuvre

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