L’EXTREMISTE PROPALESTINIEN MICHEL TUBIANA ABSENT LORS DU COUP DE FILET DE LA POLICE CONTRE LES TERRORISTES DE L’ETA

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ETA : le coup de filet de la police franco-espagnole vire à l’imbroglio
Cinq personnes ont été arrêtées et des armes ont été saisies. Mais les suspects affirment avoir voulu « détruire » des armes de l’organisation séparatiste basque.

Est-ce un « coup » porté à l’ETA ou une erreur de cible ? Une opération policière crée en tout cas la confusion. Les polices française et espagnole ont arrêté cinq personnes, dont une femme, vendredi soir à Louhossoa, près de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). Placées en garde à vue depuis vendredi à 20 h 35, elles ont été transférées tôt samedi matin à la PJ de Bayonne, et devraient être transférées dimanche ou lundi matin à Paris au parquet antiterroriste, en charge de l’enquête, indique-t-on de sources proches du dossier. Au cours de l’opération, « une importante saisie d’armes, d’explosifs et de munitions » a été réalisée, selon le ministère.
Opération politique
Contrairement à de premières informations, le président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme (LDH), l’avocat Michel Tubiana, ne figure pas parmi les personnes interpellées. « Je devais y être, mais n’ai pas pu m’y rendre », a-t-il précisé. L’objectif des militants de la société civile était de « détruire des armes » de l’ETA et de « les remettre aux autorités », selon lui. « Il y a un blocage total du processus de désarmement d’ETA, un blocage qui vient du côté des gouvernements français et espagnol. Plusieurs membres de la société civile ont voulu relancer ce processus, en procédant à une première destruction d’armes », a-t-il expliqué. « Nous ne nous sommes pas cachés », a-t-il dit, dénonçant une « opération policière […] manifestement politique ». Parmi les cinq interpellés figurent le dirigeant du mouvement écologiste Bizi!, Jean-Noël Etcheverry, dit Txetx, Michel Berhocoirigoin, ancien président de la chambre d’agriculture du Pays basque, Michel Bergougnian, coopérateur viticole dans l’appellation basque Irouléguy, et une journaliste, Béatrice Haran-Molle. L’identité exacte de la cinquième personne n’est pas encore connue, indique-t-on de sources proches du dossier.
L’opération policière, sur commission rogatoire du parquet antiterroriste à Paris, a été menée par des enquêteurs de la police judiciaire française, notamment de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), de la Brigade de recherches et d’intervention (BRI) de Bayonne et des policiers de l’unité d’élite du Raid, assistés de policiers de la Guardia Civil espagnole. Les cinq personnes ont été interpellées dans la maison de Béatrice Haran-Molle, dans la bourgade de Louhossoa. Pour les gouvernements français et espagnol, cette interpellation est « un nouveau coup dur porté à ETA », selon les mots du ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux. Pour Madrid, « la Guardia Civil a porté un coup à l’arsenal de la bande terroriste ETA en France ».
« Personne n’a le droit de se proclamer destructeur d’armes », dit Le Roux
L’interprétation fournie dans les milieux nationalistes basques est complètement différente : ainsi, dans une lettre publiée le 25 octobre sur le site Mediabask, proche du quotidien basque espagnol Gara, Michel Tubiana, Txetx et Michel Berhocoirigoin affirmaient avoir décidé de « procéder à la destruction d’un premier stock d’armes » afin de « contribuer à un avenir sans violence et démocratique pour le Pays basque ». Ce stock « correspond à environ 15 % de l’arsenal d’ETA », selon eux. Plusieurs mouvements nationalistes considèrent que « les polices française et espagnole ont empêché la destruction des armes » et appellent à une manifestation samedi à 16 heures à Bayonne. De son côté, la LDH a dénoncé « un mauvais coup contre le processus de paix ».
Le ministre de l’Intérieur a réagi à la polémique. « En matière de terrorisme, toutes les preuves doivent pouvoir concourir à la justice. Personne n’a le droit de se proclamer destructeur d’armes et éventuellement de preuves », a déclaré le ministre à la presse, en marge d’un déplacement dans un centre commercial de Vélizy (Yvelines). « Pourquoi détruire des armes si elles ont servi à commettre des faits graves, peut-être même des attentats ? » a-t-il insisté, rappelant qu’« il ne peut pas y avoir d’armes qui circulent, elles doivent être saisies ».
Dans un communiqué samedi, Jean Lassalle, député (ex-MoDem) des Pyrénées-Atlantiques et candidat à l’élection présidentielle, a fustigé « les machiavéliques dérives autoritaires de l’État français ». Le 12 octobre, une importante cache d’armes d’ETA avait été découverte en forêt de Compiègne (Oise). Le 5 novembre, un des derniers chefs d’ETA, Mikel Irastorza, avait été arrêté près de Bayonne. Mercredi, un autre membre d’ETA a été arrêté à Marseille.

ETA a commis des attentats qui ont causé la mort de 829 personnes, selon les autorités espagnoles et françaises. En octobre 2011, l’organisation a renoncé à la violence, mais n’a pas depuis remis ses armes et refuse de se dissoudre. Elle réclame une négociation avec l’Espagne et la France sur le sort de ses quelque 400 membres détenus dans ces deux pays, ce que Madrid et Paris refusent.
SOURCE :
http://www.lepoint.fr/europe/eta-le-coup-de-filet-de-la-police-franco-espagnole-vire-a-l-imbroglio-17-12-2016-2091182_2626.php
L’ETA est une organisation indépendantiste qui entretient d’excellentes relations avec les groupes meurtriers palestiniens

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5 Commentaires

  1. Golmon dit :

    ça parle patois en France….régionalisme de trouduc allaités à l’école marxiste de la république !

  2. Pierre un gaulois dit :

    La destruction folklorique empêcherait toute expertise balistique.
    C’est ce point précis qui justifie l’intervention des Forces de l’Ordre et la déclaration du ministre.

    Le piquant de cette affaire c’est que ce nouveau ministre est un militant anti-armes qui voulait faire détruire toutes les armes (y compris historiques et de collections)…

  3. roni dit :

    TUBIANA c est un indic

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