MARTEAU CHRETIEN ET ENCLUME ISLAMIQUE

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Du plus loin qu’on s’en souvienne, notre peuple juif a du se débattre et tenter de survivre entre deux entités religieuses qui n’ont eu de cesse de vouloir nous exterminer.

Nous avons été la petite balle de ping-pong des temps jadis jusqu’à il y a encore moins de 70 ans.

Il nous a fallu sans cesse nous réfugier un coup chez les chrétiens, un autre chez les musulmans.

Les deux nous ont asservi et ont exigé de nous de porter une marque infamante afin de nous distinguer parmi leurs peuples.

La rouelle jaune et le chapeau pointu pour mieux discerner parmi les foules les juifs tolérés jusqu’au moment fatidique où ils devenaient trop gênants. On les mettait au feu.

Les nazis n’ont rien inventé. Nous devons la rouelle jaune, cette espèce d’écu porté sur la poitrine aux musulmans. Quelle bonne idée ! Les chrétiens se sont empressés de la reprendre et ont rajouté selon où l’on se trouvait un couvre-chef pointu pour encore mieux nous repérer parmi les foules des fidèles à Jésus. Les nazis n’ont fait que copier.

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4 Commentaires

  1. Gilles-Michel DEHARBE dit :

    Le Talmud est l’ouvrage le plus attaqué par les détracteurs du peuple juif, lesquels sont généralement dépourvus d’un quelconque bagage sur la connaissance des doctrines talmudiques, ou du Choulkan Aroukh ouvrage de prédilection, résumé beaucoup plus accessible pour la plupart des lettrés chrétiens qui se sont intéressés au Judaïsme, ou plus exactement qui ont recherché dans les doctrines juives de quoi alimenter une haine dont les causes réelles se perdent dans la nuit des temps. La Théologie fait partie de ces sciences humaines dont on ne peut parler et discuter sérieusement qu’entre initiés.

    Le rejet du peuple juif, qu’un Edouard Drumont, auteur de la France juive, appellera le « peuple de Satan », est un dogme pseudo-théologique et une constante de l’antijudaïsme chrétien. Il nous faut ainsi remonter à l’historien Flavius Josèphe qui notait, à propos des Egyptiens, que « notre piété diffère de celle qui est en usage chez eux, autant que l’être divin est éloigné des animaux privés de raison ».

    Les antisémites n’ont donc pas hésité à exploiter les passages littéralement rendus par le Talmud, notamment, pour accentuer ce reproche séculaire au peuple juif de sa haine du genre humain, à la dureté de sa loi – de la loi de ce peuple qui donna pourtant naissance au Jésus des Chrétiens, « un peuple qui demeure à part et qui ne peut être pensé parmi les nations ». Ainsi, l’antisémite présuppose une hostilité naturelle du Juif envers le non-Juif. Mais l’histoire de l’humanité ne montre-t-elle pas que c’est le peuple juif qui a été persécuté ?

    Le peuple juif est un peuple rebelle, voilà sa vraie nature : une rébellion contre ceux pour qui l’instinct de survie serait le but essentiel de la vie, une rébellion contre la non-soumission au Créateur de l’Univers, une recherche permanente des « règles » de fonctionnement du monde tant matériel que spirituel, une quête permanente de l’indicible raison d’être.

    * Parce que Constantin percevait le christianisme comme une religion capable d’unir l’Empire romain qui commençait, à cette période, à se fragmenter et à se diviser , il convoqua le concile de Nicée en 325, qui réunissait tous les évêques afin d’établir une entente entre toute les fractions.

    Ce concile arrangeait d’un coté aussi les évêques déjà gagnés par l’idée de trinité et de divinité du christ, parce qu’ils voulaient éliminer Arius, et les quelques évêques qui le soutenaient dans sa lutte contre la divinisation de Jésus .
    Mais en vue de difficultés, Constantin prie la décision de trancher lui même, alors que lui même était païen , il vénérait le dieu soleil, il faisait partie d’un culte appelé « sol in victis », il fera d’ailleurs frapper sur les monnaies la légende « Soli Invicto Comiti « , (Au Soleil Invaincu qui m’accompagne ) . C’est lui qui, par une loi du 7 mars 321, fera du « Jour du Soleil » (sun day en anglais = le jour du soleil) (c’est-à-dire le dimanche) le jour du repos hebdomadaire (Code Justinien 3.12.2). Il a donc établi le « shabbat » des chrétiens.

    Ce fut l’empereur Aurélien (270-275) avant cela qui assura à ce culte idolâtre, « sol in victis », une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil invaincu était le patron principal de l’Empire romain et en faisant du 25 décembre (jour suivant le solstice d’hiver) une fête officielle (dies natalis solis inuicti). Le 25 décembre correspond en effet à la renaissance du soleil.
    La nouvelle religion chrétienne de Paul , officialisée par Constantin, récupéra ensuite ce culte et l’absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël, la naissance de Jésus . Pour submerger le paganisme, les chrétiens au pouvoir firent coïncider leur fête religieuse avec celle des païens, pour s’y substituer et les faire oublier. Ainsi on décréta l’anniversaire de jésus en pleine hiver. Noël, et la date du 25 décembre sont donc d’origine païenne.

    Les Evêques trinitaristes l’emportèrent avec le consentement de Constantin pour qui la politique semblait primer sur le religieux.

    Bien que ce concile eut semblé être une situation favorable pour l’église chrétienne, les résultats, ont été tout, sauf positifs.

    Tout comme Constantin a refusé d’embrasser totalement la foi chrétienne, mais a conservé plusieurs de ses croyances et pratiques païennes, de même l’église qu’il a promue était un mélange de la vraie chrétienté et du paganisme. En effet, Constantin converti entre temps pourtant au christianisme arianisme (ceux qui rejettent la divinité de Jésus), était un néophyte naïf, en matière de religion, doublé d’un politicien classique.

    Constantin a donc décidé que la mystique de Paul était la véritable, et depuis ce jour Jésus est officiellement, considéré par les chrétiens, comme étant divin.

    A la fin du concile , la profession de foi chrétienne (credo) est établie. La divinité de Jésus fut donc établie par un païen, Constantin 1er, se disant nouvellement christianisé, qui obligera par la suite son peuple à adhérer à cette doctrine sous peine de mort..

    Arius et ses disciples furent tous persécutés jusqu’à leur éradication, par tous les moyens, y compris la guerre dite « sainte » (comme celle de Clovis dans le sud de la France, lui même néophyte catholique ) et bien sûr, les conversions forcées ou la mort qui assurèrent l’expansion, à l’ombre des armes, du catholicisme .

    Les chrétiens oublièrent les enseignements de Jésus et Constantin 1er s’ingéra dans l’Eglise et en fit une alliée et un soutien officiel du Pouvoir temporel .

    Les persécutés devinrent persécuteurs.

    Les innovateurs de la secte de Paul, ont donc été officialisés par le concile de Nicée en 325 . Puis en 381, c’est la consécration de l’hérésie trinitariste, qui donna à l’église catholique sa forme dogmatique définitive et encore plus tard par le concile de Calcédoine en 451.

    Plus tard, un autre concile connu, celui de Constantinople, en 680, déclarera l’anathème, (ordre de détruite), contre les musulmans.

    La suprématie de l’évêque romain (la papauté) a été créée avec le soutien des empereurs romains. Elle est donc aussi d’origine païenne.

    La ville de Rome étant le centre du gouvernement de l’empire romain, et étant donné que les empereurs romains résidaient à Rome, cette ville s’est hissée au premier rang dans toutes les facettes de la vie. Constantin et ses successeurs soutenaient l’évêque de Rome en tant que dirigeant suprême de l’Eglise. Bien évidemment, il était mieux, pour l’unité de l’empire romain, que le gouvernement et la religion d’Etat soient basés dans le même endroit. Bien que la plupart des autres évêques (et chrétiens) aient résisté à l’idée de suprématie de l’évêque de Rome, celui-ci a fini par atteindre la suprématie, grâce au pouvoir et à l’influence des empereurs romains. Après la chute de l’empire romain, les papes on récupéré le titre qui appartenait auparavant aux empereurs romains – Pontificus Maximus.

    L’Eglise Catholique tire donc son origine du compromis entre le christianisme et les religions païennes qui l’entouraient. Au lieu de proclamer l’Evangile et de convertir les païens, elle a « christianisé » les religions païennes et « paganisé » le christianisme. En brouillant les différences et effaçant les distinctions, elle s’est rendue attirante pour le peuple de l’empire romain.

    * La radicale nouveauté de la parole judaïque se manifeste concrètement par ceci, qu’elle donne lieu à la naissance d’une nouvelle religion – mais précisons bien : il ne s’agit pas seulement de l’apparition d’une religion de plus, venant simplement s’ajouter à l’immense foule des religions déjà existantes avant lui. La religion judaïque tranche absolument sur toutes les autres, elle n’appartient pas à leur famille. Toutes les religions pré-judaïques et non judaïques, en effet, forment une seule et même grande famille, en dépit des multiples différences apparentes qui les distinguent. Elles ne diffèrent entre elles que par le degré. Mais le judaïsme, lui, diffère d’elles toutes par sa nature. Ce qui en est un puissant indice, c’est le fait que, dès son apparition, le judaïsme a été perçu par tout le reste du monde comme quelque chose d’étranger, d’unique, d’aberrant. Tous les autres peuples ont senti d’instinct, et immédiatement, qu’avec le peuple juif il ne s’agissait pas d’un peuple, ni d’une religion comme les autres, avec lesquels on pût avoir des relations ordinaires. Cette réaction unanime en dit long. Aux yeux des non juifs, par exemple des Romains, la multiplicité des religions, des dieux et des cultes, était chose tout à fait naturelle ; le Romain ne sentait pas la religion égyptienne, par exemple, comme quelque chose d’inouï et d’aberrant : cette religion, quoique différente de la sienne, lui paraissait s’inscrire dans un ordre des choses identique au sien, dans une conception générale du divin fondamentalement semblable à la sienne. Rien de tel avec le judaïsme : le Romain y voyait quelque chose d’absolument incompatible avec l’ordre habituellement admis, quelque chose venant menacer dans son tréfonds la vision du monde, du divin et de l’humain qui, en tous temps et en tous lieux, avait prévalu jusqu’alors. Aussi n’est-il pas étonnant que le peuple juif, essentiellement en raison de son extraordinaire religion, ait fait l’objet d’une réprobation, et même d’une haine toutes spéciales : pour des Romains comme Pline le Jeune ou Tacite, par exemple, les juifs étaient ni plus ni moins que des ennemis du genre humain.

    (Voir Tacite, Histoires, V, 4-5, au sujet des juifs.)

    * L’islam, quand à lui, n’apporte rien de nouveau.
    Nous savons désormais en quel sens cette question doit être entendue : il ne s’agit pas de chercher s’il existe des « preuves » du caractère révélé du Coran, mais de chercher si, comme dans le cas du judaïsme, la parole énoncée dans le Coran requiert logiquement la révélation divine comme forme et comme source. Nous savons aussi, de manière plus précise, ce en vertu de quoi une parole appelle logiquement la forme de la révélation : il faut que cette parole offre à la fois une nouveauté radicale par rapport aux paroles antérieurement entendues (c’est là un critère empirique, si l’on veut, non suffisant par lui-même mais précieux à titre d’indice), et un surcroît radical par rapport à ce que l’homme peut découvrir et dire par ses seules forces (critère bien plus fondamental, et suffisant par principe). Comme l’islam est né après que deux révélations aient eu lieu, l’on peut même préciser davantage : il s’agit de savoir si le Coran apporte aux hommes quelque chose de plus que ce que la révélation antérieure annonçait déjà – littéralement : quelque chose d’inouï –, et si cet éventuel « plus » est de nature telle, que sa source ne puisse logiquement être que divine et non pas humaine. Demandons-nous donc : qu’apporte l’islam de nouveau par rapport au judaïsme ?

    L’absence de puissance dogmatique de l’Islam a favorisé son hybridation politique précoce avec les conséquences que nous savons.

  2. Gilles-Michel DEHARBE dit :

    Est-ce à l’Eglise de reconnaître nos racines juives ???

     » Certains me reprochent d’être juif, d’autres me louent de l’être, d’autres encore me le pardonnent, mais aucun ne l’oublie « .

    Ludwig Börne, de son vrai nom Léo Baruch.

  3. Gilles-Michel DEHARBE dit :

    Je crois vous avoir lu un peu trop rapidement, Samuel.
    Vous vouliez bien signifier que l’Eglise reconnaissait SES propres racine juives ….

  4. Gilles-Michel DEHARBE dit :

    Le cardinal Jean-Louis Tauran, le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a d’ailleurs assisté à la signature de l’accord. Le centre devrait être doté d’un conseil comprenant jusqu’à douze représentants de confessions musulmane, catholique, bouddhiste, hindouiste et juive.

    http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/article-autriche-creation-a-vienne-d-un-centre-interreligieux-finance-entierement-par-l-arabie-saoudite-86508336.html

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