Mensonge en plus des viols ? : Tariq Ramadan aurait usurpé ses titres universitaires

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Avant Oxford, Ramadan se présentait comme « professeur de philosophie et d’islamologie à l’université de Fribourg ». Alors qu’il n’était même pas assistant.
De notre correspondante à Genève, Ian Hamel
En novembre 2003, lors de l’émission 100 minutes pour convaincre, c’est le clash entre Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et Tariq Ramadan.
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Pour paraître plus modéré que son frère Hani, favorable à la charia, le prédicateur propose un « moratoire sur la lapidation », provoquant la consternation dans le public comme chez les téléspectateurs. Au début de l’émission, pour le présenter, Olivier Mazerolle déclare : « Vous enseignez l’islam à Genève et la philosophie à Fribourg. » Or, ce n’est pas le cas, il enseigne le français dans le collège de Saussure à Genève.
Malgré la controverse, Tariq Ramadan tient à son moratoire. Dans la page « Débats » du Monde, il publie le 31 mars 2005 un long texte intitulé « Pour un moratoire sur l’application de la charia dans le monde musulman », et signe : professeur de philosophie et d’islamologie à l’université de Fribourg (Suisse). Face à d’autres prédicateurs parfois peu cultivés, cette carte de visite lui permet de se faire passer, en particulier dans les banlieues françaises, pour un éminent universitaire. Or, à cette époque, il ne l’est pas. Le 26 février 2018, le député Xavier Ganioz, vice-président du Parti socialiste fribourgeois, a demandé à l’université de Fribourg de s’expliquer sur les conditions d’arrivée de l’islamologue dans l’institution.
Une heure de cours bénévolement
Reprenant des informations parues dans les médias, l’élu écrit dans son interpellation : « L’accusation de “faux professeur“ est lourde de sens. Elle impliquerait que notre université ait pu se faire berner sur le statut académique de Tariq Ramadan. Elle impliquerait aussi et surtout que les étudiant-e-s qui ont été élèves dudit islamologue aient été trompé-e-s ». Le rectorat de Fribourg a déjà répondu qu’effectivement Tariq Ramadan n’était ni professeur ni même assistant à l’université. Il se serait contenté de proposer bénévolement, une heure par semaine, un exposé sur l’islam. « L’université de Fribourg n’est pas responsable des titres académiques qui ont été attribués à M. Ramadan après son départ en 2004 », ajoute le rectorat.
En 2005, alors qu’il a quitté l’université, Tariq Ramadan continue pourtant dans Le Monde de se présenter comme professeur. « Fribourg n’est qu’une ville de 38 000 habitants. L’université est une véritable institution. Il est important de savoir pourquoi Ramadan a pu exercer son enseignement sans poste officiel de professorat ou d’assistanat. Le contenu de son enseignement était-il connu de la direction de notre université ? » s’interroge Xavier Ganioz. Un recrutement pour le moins contestable.

Charles Genequand, ancien doyen de la Faculté de lettres de Genève et spécialiste du monde arabe, avait refusé la thèse universitaire de Tariq Ramadan, consacrée à Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans égyptiens. Très remonté contre son ancien élève, Charles Genequand avait traité Tariq Ramadan dans la presse de « pseudo intellectuel », d’« opportuniste vaniteux ». « Ses idées ? poursuivait le professeur : une vision étriquée et assez rétrograde de l’islam. »
En France, le politologue et sociologue Gilles Kepel, spécialiste de l’islam et du monde arabe contemporain, n’était guère plus charitable : « Tariq Ramadan est un produit de consommation jetable (…) Ce n’est pas un universitaire, je ne le considère absolument pas comme un collègue », m’avait-il confié alors que j’écrivais La Vérité sur Tariq Ramadan. Sa famille, ses réseaux, sa stratégie (1).
Des réserves sur les cours de biologie
Le petit-fils d’Hassan al-Banna n’avait pas non plus que des amis parmi ses collègues de collège. En 1994, dans Les Musulmans dans la laïcité (2), Il écrivait que « les cours de biologie peuvent contenir des enseignements qui ne sont pas en accord avec les principes de l’islam. Il en est d’ailleurs de même des cours d’histoire et de philosophie ». Il ajoutait : « La gymnastique n’est pas « interdite en soi » aux jeunes musulmanes. Il faut, dans ce dernier cas, discuter des aménagements possibles qui permettraient que soient respectées les convictions des jeunes filles. »
Les professeurs de biologie du collège de Saussure à Genève s’étaient alors demandé dans Le Journal de Genève s’il était moralement possible, d’un point de vue déontologique, « d’enseigner dans une école tout en dénigrant l’enseignement d’une branche dispensée par une partie de ses collègues ».
(1) 2007, éditions Favre.
(2) 1994, Tawhid.
Source :
http://www.lepoint.fr/societe/tariq-ramadan-aurait-usurpe-ses-titres-universitaires-05-03-2018-2199771_23.php

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5 Commentaires

  1. VINCENT dit :

    Gardez-le au frais ,ce salopard !

  2. Franccomtois dit :

    Le Ramadan est en plein dedans et si il s´en sort il puera tellement que seul les scatophiles l´approcheront.
    Petite video courte mais percutante.Islam et antisémitisme.

    https://youtu.be/V5itOsHKfqs?list=PLjTkwmvTbk1avTjTHY7iAC4WWZTq1GwIF

  3. José Pahat dit :

    Ne soyons pas nous non plus des tartuffes !!! Il a enfumé les bas de plafond, les frustré(e)s, les converti(e)s, ( il continue d’ailleurs) et les islamo–bobos-gauchos germanopratins qui ne demandaient qu’à l’être.
    Ceux qui ne s’étaient pas contentés de colorier les livres avaient qqs idées sur le triste sire à la trique violeuse. Les ouvrages sur les frères musulmans sont antérieurs à l’arrivée sur la scène médiatique du grand BOZO, costume trois pièces, qui s’la jouait modérateur pour mieux tromper son monde.
    C’est sur fond de détestation de la nation française, de la culpabilité de l’homme blanc, de la politique arabe de la France du grand Charlot ( fondamental), de la haine du sionisme, de l’amour immodéré pour les victimes muzz autoproclamées, d etc. que les journalistes du service public ( France Inter/ La deux etc.) nous ont servi l’infâme brouet halal en faisant passer le bouffon des mosquées pour un universitaire distingué( Ouarfl!!!!).
    Cela dit en taule, « Quéquette en feu » va avoir le temps de passer des « diploumes » au moins celui de bonne conduite ! On confierait « çà, » à quelques sionistes de choc qui pourraient se charger de son éducation à coups de…trique bien placés. C’est tout le bien que je lui souhaite…Quelle jouissance !
    Ah, oui, mais attention, il est présumé innocent ( ouarf!!)

  4. marredestocards dit :

    Je suis d’avis de faire un diplôme checking sur tous les antisémites notoires allant de ploncard d’assac et son diplôme de neurochirurgien à pierre hillard, guyenot, etc

    Pour soral, de son propre aveu, il allait pochetronner au bistrot durant sa 1ère année de fac, pour la louper (logique) et dire qu’au final, il n’avait rien à y apprendre (j’imagine un fils sortant ce genre d’excuse à ses amis,parents) 🙂

  5. capucine dit :

    non seulement c’est un violeur , mais un usurpateur et un fourbe !!
    faire des articles de lui c’est lui donner trop d’honneur !
    laissez le croupir en prison et oublier le définitivement ….

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