Philippe Val explique son soutien à « Valeurs Actuelles » face à Danièle Obono

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Philippe Val, ancien patron de Charlie Hebdo, assistait au procès de Valeurs Actuelles pour défendre, explique-t-il au HuffPost, la liberté de la presse.

PROCÈS – C’est ce mercredi 23 juin que se tenait le procès de l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs Actuelles, assigné en justice par la députée Insoumise Danièle Obono. En cause, un dessin et une fiction dans laquelle l’élue était dessinée et décrite en esclave, et dont la publication fin août 2020 avait suscité un tollé. Elle avait porté plainte pour “injures à caractère racial”.
Au cours de cette journée au tribunal, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val a notamment été entendu à la demande de la défense. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, il est revenu sur les raisons de sa présence au micro du HuffPost.
L’ancien directeur de Charlie Hebdo a tout d’abord expliqué être là pour défendre le principe de la liberté de la presse, face à ce qu’il qualifie de “morale publique” ou “d’opinion”.
“Je suis venu parce que précisément je défends un principe. Les lois contre le racisme et les lois qui protègent les libertés de la presse sont précieuses et elles sont précises. Je suis venu alors qu’on ne peut guère me soupçonner d’être un aficionado de Valeurs Actuelles, pour défendre un principe qui menace tous les journaux, c’est-à-dire mêler le droit et une morale publique qui se prétend être la meilleure (…) Le droit doit être dit, sinon demain c’est Libération, c’est L’Humanité. Demain c’est n’importe qui qui peut être attaqué au nom de l’opinion”, a détaillé Philippe Val, ajoutant un peu plus tard dans une référence aux lois sur la liberté de la presse votée en 1881: “la démocratie française elle a commencé vraiment le jour où ont été votées les lois de 1881”.
Alors qu’il n’hésite pas à faire un parallèle avec le procès des caricatures de Charlie Hebdo – “le principe de la liberté de la presse est le même”, Philippe Val réfute toute “droitisation”. Ce mercredi sur Twitter, le patron de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon voyait dans son audition une “dérive vers l’extrême droite”.

“Sous prétexte que je viens défendre un principe dont en l’occurrence bénéficie un journal de droite, je deviens fasciste, mais c’est n’importe quoi. J’aurais défendu L’Humanité, j’aurais été communiste. Je ne suis ni communiste, ni fasciste”, lui a rétorqué Philippe Val.

Concernant le contenu incriminé, Philippe Val, prend ses distances avec Valeurs Actuelles – “Je suis venu défendre un principe et non pas ceux qui en bénéficient”. Tout en assurant ne pas apprécier particulièrement le contenu de l’article qu’il juge être “dans les clous de la loi”, l’ancien directeur de Charlie Hebdo estime cependant que “le dessin n’est pas raciste”.

“Ce qui est humiliant c’est d’enchaîner quelqu’un, pas la personne enchaînée (…) Je suis désolée pour Obono, parce que c’est vrai que ce n’est pas agréable pour elle. Mais c’est dans les clous de la loi (…) C’est une caricature dans le cadre de la satire. Le dessin lui-même, je trouve personnellement qu’elle est plutôt assez belle. Et ce collier fait mal quand on voit qu’elle est enchaînée (…) c’est quelque chose d’insupportable. Mais c’est pas mal que le dessin rende ça insupportable justement”, a défendu Philipe Val rappelant que d’autres personnalités ont été mises en scène dans ces fictions de Valeurs Actuelles.
SOURCE :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/philippe-val-explique-son-soutien-a-valeurs-actuelles-face-a-daniele-obono_fr_60d3667be4b00bad2be2cc5c

Rappelons le soutien d’ Obono au terroriste Georges ABDALLAH pour lequel elle n’a pas été condamnée pour apologie au terrorisme

L’engagement de Georges Abdallah est motivé par la cause palestinienne et les invasions successives de l’armée israélienne au Sud Liban, en 1978 et 19823 lancées en réponse des multiples attaques palestiniennes contre la frontière nord d’Israël. Il est d’ailleurs blessé lors de l’invasion israélienne du Sud Liban en 1978. Selon le Mossad, il est un proche de Georges Habache, le chef du FPLP. Il participe à la création de la Fraction armée révolutionnaire libanaise, organisation se déclarant communiste et anti-impérialiste, dont il dirige les opérations en France sous les pseudonymes Salih al-Masri et Abdu-Qadir, la base de ce groupe étant à Lyon. Un ancien membre des FARL confiera à Aljazeera.net en 2009 :
« Nous avons décidé de mener des actions à l’étranger, notamment en Europe, plutôt qu’au Liban, conformément au slogan : frapper l’ennemi partout où il se trouve. »
En 1982, les FARL revendiquent l’assassinat du lieutenant-colonel Charles R. Ray , attaché militaire américain à Paris (le 18 janvier 1982), et de Yacov Barsimentov, diplomate israélien membre du Mossad (le 3 avril 1982), et blessent gravement (le 26 mars 1984) Robert O. Homme , consul américain à Strasbourg. Les FARL décrivent ces attentats comme des actes de résistance à une agression militaire, le Liban faisant alors face à une invasion israélienne appuyée par les États-Unis.
Il est arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, où il est condamné le 10 juillet 1986. Dans le journal-mémoire qu’il a fait éditer, Jacques Attali, le conseiller du président français François Mitterrand, écrivait : « Mercredi 6 mars 1985… il n’est inculpé que de faux et usage de faux. Il dispose d’un vrai-faux passeport algérien ». Les autorités américaines et israéliennes exercent de vives pressions afin de faire alourdir sa condamnation2.
Le 23 avril 1985, les FARL enlèvent Gilles Sidney Peyroles, directeur du centre culturel français de Tripoli (Liban) et fils de l’écrivain Gilles Perrault, et réclament la libération de Georges Abdallah. Yves Bonnet, alors patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST), négocie avec les services secrets algériens (directement avec le colonel Lakehal Ayat, directeur central de la Sécurité militaire, et le commandant Smaïn Lamari, directeur de la sécurité intérieure algérienne) un échange qui est sur le point d’aboutir. Mais la découverte dans une des planques des FARL d’une arme ayant servi à abattre Charles Ray et Yacov Barsimentov a raison de cet arrangement. Georges Ibrahim Abdallah est condamné dans un premier temps à quatre ans de prison, pour détention d’armes et de faux papiers8.
Puis il est à nouveau jugé par la cour d’assises spéciale pour complicité d’assassinat le 28 février 1987. La justice le condamnera finalement à la perpétuité. Lors de ce procès, Abdallah déclare : « Si le peuple ne m’a pas confié l’honneur de participer à ces actions anti-impérialistes que vous m’attribuez, au moins j’ai l’honneur d’en être accusé par votre cour et de défendre leur légitimité face à la criminelle légitimité des bourreaux. »

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4 Commentaires

  1. Franccomtois dit :

    Dessin d´obono enchainé,pas trés finaud pour ma part.Mais cela ne vaut pas un procé et Val est trés bien lá-dessus.
    Par contre brandir le portrait d´un assassin,soutenir l´ignoble groupuscule des indigenes de la république pas de soucis et puis militer dans un parti de merde ne la dérange pas plus que cela.
    Il me semble qu´elle est relativement éduqué,donc elle sait trés bien que le peuple palestinien n´est que pure invention.Pas d´excuse,son seul combat est contre Israel et je suis loin d´être certain que les juifs lui conviennent.Elle perdra son procé,sauf si le juge est de son bord et comme nous le savons ils n´en manquent pas ou alors se sont des trouillards soumis.

  2. joseparis dit :

    Cette coalition de l’apocalypse contre la république a pour but de retourner le système en se faisant passer pour des victimes. Si ces gens arrivent au pouvoir ce sera bien pire que le RN. Ce sont des fous furieux prêt à tout pour arriver à leur fins. Le PS est sorti du champs républicain en soutenant EELV et LFI pour ces élections régionales. J’espère que ces déglingués ne passeront pas en Ile de France.

  3. Gebe dit :

    Comment ce site peut-il reprendre le texte intégral du journal de gauche Huffington Post, qui qualifie Valeurs Actuelles de journal d’extrême gauche, sans émettre un minimum de réserves ?
    Non, Valeurs Actuelles n’est pas un journal d’extrême droite !!

    • liguedefensejuive dit :

      Nous ne faisons que reproduire l’article du Huffington Post dans son intégralité sans le modifier. Bien sur Valeurs Actuelles n’est pas un hebdomadaire d’extreme droite .

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