Projets d’attentats djihadistes : après l’ado de la Sarthe, deux autres mineurs en garde à vue

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Un premier adolescent de 17 ans, soupçonné d’avoir projeté des actions violentes, a été mis en examen le 5 septembre pour terrorisme. Deux autres jeunes ont été interpellés.
Deux autres mineurs ont été interpellés et sont actuellement en garde à vue, en lien avec le garçon de 17 ans interpellé dans la Sarthe et mis en examen la semaine dernière pour des projets d’attentats djihadistes, a indiqué ce mercredi le Parquet national antiterroriste. Aucune précision n’a été donnée à ce stade sur le lieu d’interpellation de ces deux jeunes, ni leur âge.
Le premier adolescent radicalisé du dossier avait été mis en examen vendredi dernier pour participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes. Il avait été placé en détention provisoire.

Ce mineur de 17 ans, acquis aux thèses du groupe État islamique, préparait une action violente sur le territoire au nom de cette organisation terroriste. Il avait baptisé ses projets d’attentats « retour de flammes » ou « œil pour œil, dent pour dent ». Selon nos informations, il aurait notamment imaginé brûler des écoles avec de l’essence.
Les investigations, toujours selon cette source proche, ont révélé qu’il était à la recherche de différentes cibles, notamment des ambassades à Paris, le Parlement européen, des commissariats de police, des boîtes de nuit ou établissements scolaires.
L’exploitation des supports numériques saisis en perquisition a mis en évidence « l’existence d’autres personnes potentiellement impliquées dans les projets d’action violente envisagés », ajoute le PNAT. C’est ainsi que deux autres mineurs ont été interpellés et mis en garde à vue.
Les acteurs de la lutte antiterroriste alertent régulièrement sur la recrudescence, au moins depuis 2023, de l’implication de mineurs dans le contentieux terroriste.
« Il y a quelques années encore, les mineurs mis en examen en matière terroriste se comptaient sur les doigts d’une main alors que nous en avons eu 15 en 2023, 18 en 2024 et déjà 11 au 1er juillet », avait indiqué le PNAT fin juillet à l’AFP.
Source Le Parisien

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