Qui est Yehuda Glick, la « bête noire » de l’émission de M6 Enquête exclusive?

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de Pierre LURCAT

L’émission diffusée par M6 sous le titre « Quand la ville sainte se déchire » n’est pas seulement un modèle de désinformation ; elle reprend aussi les poncifs antijuifs les plus éculés de l’antisémitisme, notamment dans sa présentation du député Yehuda Glick. Celui que Bernard de la Villardière présente comme un Juif extrémiste et cupide est en réalité un homme épris de paix, que j’ai récemment rencontré à la Knesset. En lisant l’interview ci-dessous, publiée dans le journal ASH AUJOURD’HUI, on comprend que l’émission de M6 n’est qu’une nouvelle salve dans la guerre médiatique et politique contre Israël et dans l’histoire de l’antisémitisme séculaire. Dans cette guerre aussi, comme dans celle que les Séleucides ont menée contre Israël à l’époque des Makkabim, la lumière vaincra l’obscurité! חג אורים שמח

J’ai rendez-vous à la Knesset avec Yehuda Glick, député du Likoud qui est entré au Parlement il y a quelques mois seulement, et que le grand public israélien connaît surtout en raison de la tentative d’assassinat dont il a été victime il y a deux ans, en plein coeur de Jérusalem, en raison de son engagement en faveur du Mont du Temple. C’est par l’intermédiaire de ma fille Sarah, militante des “Etudiants pour le Mont du Temple”, que je suis entré en contact avec lui. J’ai souhaité en savoir plus sur celui que les médias européens et israéliens dépeignent souvent comme une “figure de l’extrême-droite” israélienne.

Au mur du bureau de Glick est accroché un tableau représentant le Mont du Temple. Il me tend sa carte de visite, sur laquelle figure ces mots : “Jérusalem de paix”, en hébreu et en anglais. J’entre dans le vif du sujet et lui demande s’il s’agit d’une tentative d’améliorer son image. “Je n’ai pas demandé à devenir membre de la Knesset, m’explique-t-il en réponse. “Je n’ai aucune ambition politique, je veux simplement promouvoir le thème de Jérusalem. Je me définis comme un militant de la paix”. Mais que le lecteur ne s’y trompe pas : Yehuda Glick n’a pas “retourné sa veste” pour rejoindre les rangs de La Paix Maintenant. “Il faut étendre la souveraineté israélienne à la Judée et la Samarie”, affirme-t-il dans la foulée de sa proclamation pacifique. “Les Palestiniens seront les premiers à souffrir de l’existence d’un Etat palestinien”.

Je l’interroge sur la manière dont il est parfois présenté dans les médias. (Le reportage que lui a consacré la chaîne franco-allemande ARTE le qualifie de “maître à penser” d’un courant hyper-nationaliste qui “milite notamment pour que les juifs puissent aller prier sur l’Esplanade des Mosquées, à Jérusalem-est, troisième lieu saint de l’Islam”). Glick ne s’émeut pas outre-mesure de ces qualificatifs. “Jérusalem est une ville qui exprime la paix”, m’explique-t-il en rappelant que le nom de Yeroushalayim comporte le mot shalom. “Le Mont du Temple doit être le centre de la paix mondiale”. Ces idées ne sont pas entièrement nouvelles : ce sont celles que promeut l’Institut du Temple au sein duquel Glick a travaillé pendant plusieurs années.
Source :
http://vudejerusalem.20minutes-blogs.fr/

happywheels

1 Comment

  1. Alexis dit :

    Yehuda Glick est un homme extraordinaire d’Israël. Que D.ieu le bénisse et le soutienne.

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