Sarah Halimi et le silence honteux qui suivit sa mort

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Par Sarah Cattan

Loin de vouloir établir quelque hiérarchie dans le traitement médiatique, politique, collectif ou individuel des 260 victimes du terrorisme islamiste, Je ne peux m’empêcher d’interroger le silence collectif qui suivit l’assassinat de Sarah Halimi.
Quoi ? N’avait-elle pas la carte ? Eut-elle la malchance d’être défenestrée en pleine campagne présidentielle ? Que manqua-t-il à sa mort atroce pour qu’elle suscitât une réaction à la hauteur de ce que signifiait déjà, ce 4 avril 2017, le terrorisme, lorsqu’il se parait des habits islamistes.
Que manqua-t-il à la mort atroce de ce médecin juif pour expliquer ensuite le silence odieux qui suivit l’énoncé du verdict, lequel exonéra l’assassin, déclaré en Appel irresponsable et donc exempté de procès aux Assises.
Pour rappel, Sarah Halimi fut sortie de son sommeil par un individu pénétré par effraction dans son appartement. En plein Paris. A 4 heures du matin.
Pour rappel, cette bête la lyncha 45 minutes durant – le rapport d’autopsie est un des plus terrifiants que j’aie eu à lire à ce jour -, et les hurlements de sa proie éveillèrent la cité HLM où se déroula l’attentat.
Pour rappel, la chose se produisit donc devant moult témoins éveillés par ses appels au secours et qui, de surcroît, purent entendre 45 minutes durant l’assassin en appeler à Allah, réciter une sourate du Coran que les voisins reconnurent comme étant la désormais célèbre Fatiha, l’entendre encore traiter sa victime de Satan, mécréante et autres gracieusetés.
Pour rappel, la police, appelée et arrivée urgemment et en nombre, n’intervint pas.
Pour rappel, le bourreau en vint à jeter… par la fenêtre, devant ce public amassé, le corps encore vivant de Sarah Halimi .
Pour rappel, la chose fut sue le lendemain. Et tue. Ou presque tue.
Pour rappel, l’affaire fut traitée de façon inédite et pour le moins ubuesque et interpellante puisque ni la Mosquée Omar défavorablement connue pour sa radicalité et condamnée en 2014 pour avoir mis en relation des individus soupçonnés d’être partis en zone pakistano-afghane ne fut investiguée, ni la nature de la radicalisation du pauvre Traoré, duquel si il fut avéré qu’il passa la journée précédant son forfait à ladite mosquée avant d’aller le commettre, tapis de prières en mains, on ignore, faute d’enquête digne de ce nom, son attachement au salafisme.
Pour rappel encore, aucune reconstitution ne se fit.
Pour rappel enfin, notre gus, consommateur averti de substances, finit par être déclaré “irresponsable de ses actes”.
Je sais qu’il y eut bien des Tribunes d’intellectuels et des marches demandant réparation. Des fleurs. Des bougies et des coeurs.
Je sais surtout que la France, pour une grande partie, ne sait même pas de quoi il s’agit là: Sarah Halimi? C’est qui?
Pourquoi L’Affaire Sarah Halimi, au sujet de laquelle ses enfants attendent humblement la décision de la Cour de Cassation, passa-t-elle ainsi … à la trappe.
Si par malheur la Cour de Cassation devait confirmer l’abolition du discernement du terroriste islamiste qui la tua, vous réveillerez-vous.
Source :
Pour rappel encore, aucune reconstitution ne se fit.
Pour rappel enfin, notre gus, consommateur averti de substances, finit par être déclaré “irresponsable de ses actes”.
Je sais qu’il y eut bien des Tribunes d’intellectuels et des marches demandant réparation. Des fleurs. Des bougies et des coeurs.
Je sais surtout que la France, pour une grande partie, ne sait même pas de quoi il s’agit là: Sarah Halimi? C’est qui?
Pourquoi L’Affaire Sarah Halimi, au sujet de laquelle ses enfants attendent humblement la décision de la Cour de Cassation, passa-t-elle ainsi … à la trappe.
Si par malheur la Cour de Cassation devait confirmer l’abolition du discernement du terroriste islamiste qui la tua, vous réveillerez-vous.
Source :
https://www.tribunejuive.info/2020/10/31/sarah-cattan-sarah-halimi-et-le-silence-honteux-qui-suivit-sa-mort/

happywheels

1 Comment

  1. Paul06 dit :

    L’assassinat de Sarah Halimi est une marque indélébile sur la police et la justice françaises. N’oublions jamais !

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