synagogue de Bordeaux : un Sahraoui multi-condamné, au RSA et censé être expulsé depuis des mois, se trouve toujours en France et fait part de sa haine des Juifs.

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Un homme de 34 ans a été condamné, ce vendredi, pour des faits commis lundi 14 juillet devant la synagogue de Bordeaux
Il va rester derrière les barreaux. Jugé en comparution immédiate ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, un homme de 34 ans a été condamné à six mois de prison et une interdiction définitive du territoire français. Les faits qui lui sont reprochés remontent au 14 juillet au soir. Vers 22 heures, un riverain aperçoit, devant la synagogue de Bordeaux, cet individu âgé de 34 ans arracher les rubans jaunes, placés en hommage aux otages des attaques du 7 octobre 2023. « Mort à l’Israël, tueur d’enfants », crie-t-il ensuite
Le trentenaire, né dans un camp de réfugiés sahraouis, était donc jugé ce vendredi. Son casier fait état de quelques mentions dont l’une, déjà, pour avoir visé la communauté juive, lors d’un précédent délit. Ce lundi 14 juillet au soir, il avait beaucoup bu, affichant très certainement « plus de 2 grammes d’alcool [par litre dans le sang, NDLR] », dixit la présidente Catherine Bonnici. Sans emploi ni domicile fixe, au RSA, grand consommateur d’alcools forts, sous le coup d’un arrêté d’expulsion du territoire français depuis février, le prévenu reconnaît une certaine aversion pour l’État d’Israël. Mais « d’arracher ces rubans, je ne savais pas que c’était si grave », dit-il. « Qu’est-ce qu’on doit faire de vous ? » lui répète la magistrate, sans réponse en retour.
Excuses « au peuple juif »
Dans un contexte de « recrudescence des actes antisémites » et face à une situation de récidive légale, la représentante du ministère public, Marion Mare, requiert douze mois de prison ferme avec mandat de dépôt et l’interdiction de s’approcher d’une synagogue.
« Je regrette ce que j’ai fait », livre en fin d’audience le prévenu dans le box, adressant ses excuses « au peuple juif ». Le tribunal, requalifiant les faits d’apologie du terrorisme en provocation à la haine raciale, l’a finalement condamné à six mois ferme, retenant également les réparations demandées par la partie civile : l’association culturelle des Israélites de Gironde réclamait notamment 2 000 euros de préjudice moral. À la synagogue, les petits rubans jaunes, en cours de confection, doivent être remis en place très prochainement.
Source
https://www.sudouest.fr/

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