TOULOUSE- Condamné pour «apologie du terrorisme», il insulte le procureur

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«J’aimerais avoir une Kalach pour tuer tous les mécréants !» Cette phrase, un détenu de 38 ans en semi-liberté l’a lâché devant ses codétenus, le 17 octobre dernier, à Montgiscard lors d’un chantier extérieur. Une menace également entendue par les agents de l’administration pénitentiaire. Alerté, le parquet a ouvert une enquête qui a abouti vendredi devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Le détenu était poursuivi pour «apologie du terrorisme».
«Je ne pensais pas ce que j’ai dit. J’étais furieux qu’on ne m’accepte pas une permission de sortie pendant la veillée funèbre de mon oncle», minimise le prévenu. Selon l’enquête, et les auditions du personnel de la prison qui s’occupent de lui, «il ne fait pas de prosélytisme, en général». Certains diront même : «Je ne le vois pas en terroriste potentiel».
Pourtant certains codétenus qui se trouvaient avec lui lors de l’incident l’ont entendu, lors d’un chantier sur les berges du Canal du Midi, affirmer : «Daesh a eu raison de tout faire péter en France». Inquiétant.
Revenu en détention «classique» depuis l’incident, le prévenu nie avoir prononcé cette deuxième phrase.
Le procureur de la République, Pierre De Monte requiert toutefois 6 mois de prison ferme et un maintien en détention pour ce prévenu libérable dans seulement deux semaines.
«Il m’est insupportable de défendre quelqu’un qui dit de telles choses. Si je le fais, c’est parce que j’ai déjà défendu cet homme auparavant, il n’est pas imprégné de radicalisation», plaide Me Guy Debuisson. «Ce jour-là, il a disjoncté».
Après délibéré, le prévenu a été condamné à 4 mois de prison ferme, avec un maintien en détention. A la lecture du jugement, le prévenu a explosé. «Procureur de merde !», hurle-t-il devant le tribunal, tentant de passer par-dessus la vitre du box des prévenus. Il a alors été maîtrisé non sans mal par quatre policiers. Une grosse colère qui pourrait entraîner de nouvelles poursuites
SOURCE :

https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/07/2793271-condamne-pour-apologie-du-terrorisme-il-insulte-le-procureur.html

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4 Commentaires

  1. In Mémoriam dit :

    Il doit penser : pourquoi se priver quand on voit l’anarchie s’emparer de ce pays ?

  2. Jacques dit :

    En fait,pourquoi les musulmans de France ne veulent pas supprimer les versets de meurtre du coran?
    On dirait que les intellectuels de haute voltige comme ce gendre idéal de 38 ans les citent pourtant systématiquement des qu’ils ont une petite contrariété.
    Les organisations musulmanes disent que ces versets n’ont nul besoin d’être rayés de leur livre car ils sont « sortis de leur contexte » et que ce ne sont pas des appels à tuer.
    Que des gens intelligents puissent faire la part des choses en lisant ce livre,c est certain(c est tout a leur honneur), mais le débile de l’article ne semble avoir que faire du « contexte » de ces versets.
    Je pense même qu’il ne connait pas le sens du mot « contexte », il doit croire que c’est une insulte…

    • Anselme Heisenberg dit :

      Les gens intelligents savent faire la part des choses, certes, mais ce n’est pas ce genre de personnes que l’on accueille à tour de bras en France. Ce sont essentiellement des pouilleux coranisés aux idées courtes et au tempérament volcanique qui viennent emplir nos prisons.

  3. Le pétage de plombs du modéré est à mettre en relation avec le phénomène du « jihad soudain », comme l’a illustré un modéré d’un pays nordique, qui un jour a décidé que son devoir était de sortir muni d’un couteau pour commettre la première injustice flagrante venue. Hélas une femme enceinte est passée sur son chemin…

    C’est le signe du samekh mem, véritable auteur du Coran, lié à la guévoura.

    Il est humainement difficile de comprendre Hashem, on voudrait pouvoir Le ranger dans la poche de la compréhension pré-établie, de la « définition ».
    C’est oublier que le néant-tout est justice-amour, et détermine la vérité-shalom. Rien d’existant n’a été créé par autre que Lui, pas même le samekh. Il y a donc un sens profond à chercher, à admettre, car le mal est un message criant qui pousse à des mitsvot par trop négligées – le tout c’est de trouver lesquelles, et la plupart du temps il n’y a pas à chercher bien loin. On ne présentera jamais une émanation d’Esav si ce n’est pour que l’Homme comprenne que c’est de toutes ses forces qu’il doit s’attacher à un accomplissement factuel de la pensée théorique.
    « Comprenne qui veut, pas si c… » (Lucien Ginsburg)

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