Une liste de juifs? Tout à fait Théry!

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De quoi dresser des listes est-il le nom ?
Patrick Atlan

2 décembre 2025
Antisionisme. Le professeur d’histoire et journaliste sur la webtélé islamo-gauchiste Le Média Julien Théry se considère comme un simple progressiste radical et un défenseur de la cause palestinienne. Il n’en reste pas moins qu’il établit des listes rappelant des pratiques de l’époque de l’Occupation. « C’est profondément scandaleux (…) J’apporte mon soutien aux personnes qui ont été visées » a déclaré devant les sénateurs le ministre de l’Éducation nationale. Le professeur demeure en poste à l’université.
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Il y a dans certains gestes une vieille odeur de nuit. Un exemple parmi d’autres: un enseignant-chercheur de Lyon 2 spécialiste du Moyen Âge (son nom importe peu) a cru bon de publier sur son compte Facebook une liste de vingt personnalités – Arthur, Charlotte Gainsbourg, Joann Sfar ou Philippe Torreton – qualifiées de « génocidaires à boycotter » pour avoir demandé la libération des otages et le démantèlement du Hamas avant toute reconnaissance officielle par la France d’un État palestinien. Naturellement, les noms juifs y abondent. Qu’on en soit revenu à cela devrait suffire à glacer le sang.
La délation: un procédé moyenâgeux
On invoquera la liberté d’expression, ce paravent derrière lequel se dissimule si souvent le droit à la bêtise. Mais la liberté d’expression n’a jamais autorisé qu’on livre des individus à la vindicte ni qu’on transforme une réprobation politique en mise au pilori de personnes réelles, avec une cible collée dans le dos. Dresser une liste, aujourd’hui, équivaut à dénoncer, exclure, mettre des gens en danger. Il n’y a qu’un Mélenchon, toujours prompt à tweeter une provocation, pour feindre de ne pas le voir, ainsi que tous ceux qui confondent délibérément soutien à la Palestine et soutien au Hamas, parmi lesquels les inévitables Insoumis.
On croyait ces réflexes de délation relégués aux zones grises de notre histoire : proscriptions, affichages infamants, noms blacklistés. La Libération n’a manifestement pas vacciné ce pays contre ce type d’abjection. Contester une pétition est le droit de chacun. Mais qu’un historien fasse une liste de personnes à « boycotter » en les assignant à une identité supposée et en les accusant de crimes imaginaires, quitte à faire planer sur elles une menace physique, relève d’un autre registre. Combattre une idée n’exige pas qu’on joue avec la peur comme on joue avec des mots.
La Licra consternée
Le plus consternant est que cette infamie soit le fait d’un universitaire, profession censée instruire au discernement, apaiser les passions, élever la pensée et défendre la nuance. À la place, on a un tribunal de fortune, un procès fantasmé, et ce geste impardonnable : trier des noms. La trahison des clercs, derechef… Critiquer Netanyahou appartient au débat démocratique. Accuser collectivement les amis d’Israël d’un « génocide », c’est renouer avec une tradition européenne multiséculaire : l’accusation délirante, du meurtre rituel aux Protocoles des Sages de Sion. Sous le masque gratifiant de l’antisionisme, c’est la forme la plus chimiquement pure de l’antisémitisme moderne.
La Licra, notamment, ne s’y est pas trompée, qui a soulevé le lièvre et déposé plainte. La liberté d’expression n’est pas faite pour protéger les émules islamo-gauchistes de Gringoire ou de Je suis partout qui pullulent aujourd’hui dans certains milieux universitaires et artistiques. Elle protège ceux que d’aucuns voudraient, drapés dans leur bonne conscience, livrer aux flammes.
Il serait peut-être temps de s’en souvenir. Avant qu’il ne soit, une fois de plus, trop tard.


SOURCE CAUSEUR

happywheels

2 Commentaires

  1. David92 dit :

    Cette pourriture représente le meilleur agent de L’AGENCE JUIVE .

  2. Elisheva dit :

    Les rédacteurs de listes sont sur la liste d’Hachem
    Les pauvres pour ce qui les attend !!!

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