
VIDEO-MARION MARECHAL INVITTE CHEZ LES PRO PALESTINIENS DE France INFO
La présidente du mouvement Identité-Libertés, allié du RN, rappelle que « les livraisons d’aide humanitaires se faisaient jusqu’en décembre dernier » dans la bande de Gaza et que donc, si Israël agit de la sorte, c’est que le pays « a des raisons de le faire ». Parmi ces raisons, Marion Maréchal assure que « cette aide alimentaire n’allait pas comme il se devait à la population » mais qu’elle était « détournée, utilisée par le Hamas pour faire pression sur la population, à son bénéfice ». « Quand je vois cela, ajoute l’eurodéputée, je comprends la réaction d’Israël, qui consiste à dire ‘Je ne vais pas permettre que cette aide internationale soit mise au service de ce qui est aujourd’hui, pour moi, un ennemi vital’. »
Concernant les victimes du conflit, Marion Maréchal assure là encore qu' »Israël n’a aucun intérêt à commettre volontairement des meurtres de civils ». « Quel intérêt politique ? », questionne-t-elle « puisqu’à partir de là, ça entraîne des polémiques et des débats, précisément sur le fait de peut-être rompre des accords ». Marion Maréchal se dit « convaincue » qu’Israël « se retrouve aujourd’hui dans une posture où il est tenté de faire le moins de morts civils possibles » mais fait face « à une organisation qui ne joue pas à la loyale et qui se sert des populations civiles comme bouclier ». Marion Maréchal s’étonne par ailleurs qu’on ait « quasiment occulté du débat public l’impératif qui devrait être celui porté, y compris par la France, de désarmer le Hamas, de libérer les otages ». Selon elle, ce devrait être « la condition première à ce qu’il puisse y avoir un chemin de paix ».
Questionnée sur le rapport sur les Frères musulmans présenté mercredi en Conseil de défense, sans mesure annoncée à son issue, Marion Maréchal assure n’avoir « rien appris » et se montre satisfaite qu’il mette dans le débat public « un sujet extrêmement grave qui est celui de l’infiltration des Frères musulmans » en France. « Tant mieux si ça permet d’alerter davantage l’opinion et les politiques », poursuit l’eurodéputée qui avoue cependant être déçue par les « recommandations faites dans le rapport », comme « le développement de l’apprentissage de l’arabe dans l’école publique ou la reconnaissance de l’Etat palestinien ».