À Valence, la théorie d’un maire sous emprise islamiste

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ENQUÊTE. Nicolas Daragon aurait autorisé un projet de collège musulman par clientélisme, puis fait marche arrière sous la pression médiatique.
Par Erwan Seznec
première vue, c’est une histoire tristement banale, mélange de clientélisme et de candeur coupable envers les islamistes. Un maire vend un terrain à une association proche des Frères musulmans, pour qu’elle y construise un collège privé, juste en face de la mosquée.
Le conseil municipal va jusqu’à modifier le plan local d’urbanisme, spécialement pour l’association, le 27 juin 2022, afin de rendre constructible le terrain en question. L’hebdomadaire Charlie Hebdo dévoile le pot aux roses dans un article publié le 21 juillet 2022. La ville se nomme Valence, dans la Drôme, et l’association, Valeurs et réussite.
Face aux protestations, le 3 octobre 2022, dans une piteuse marche arrière, le conseil municipal prend une nouvelle délibération, annulant celle du 27 juin. Mais cela ne suffit pas à éteindre l’incendie. Le 23 janvier 2023, Le Journal du dimanche cite une note du renseignement, qui décrit un conseil municipal « sous influence de l’islam radical ».
Les deux articles, précis, étayés, ont fait du bruit à Valence. Le projet de collège est désormais au point mort, mais la question centrale reste en suspens : que s’est-il réellement passé ?
Électoralement payant ?
La théorie du maire sous emprise islamiste ne peut pas être totalement écartée, mais elle pose plus de questions qu’elle n’en résout. Tout d’abord, pourquoi l’élu LR aurait-il pris un tel risque, vis-à-vis de sa famille politique ?
Nicolas Daragon, 50 ans, est aussi vice-président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes. C’est un proche de Laurent Wauquiez, dont l’intransigeance envers l’islam radical n’est plus à prouver.

Ensuite, était-il électoralement payant pour lui d’autoriser un collège musulman ? « Les musulmans votent peu, à Valence comme partout… », déplore Mourad Jabri, président de l’association Valeurs et réussite (anciennement Iqra).
Aux municipales de 2020, l’abstention était de 80 % au bureau de vote de l’école Pierre-Rigaud, dans le quartier de Fontbarlette, et de 78 % à la Maison pour tous du quartier du Plan, les deux endroits de Valence à forte population musulmane, entre lesquels le collège devait s’implanter.
Un calcul incompréhensible
Le maire serait-il aux abois, en perte de popularité ? Ce serait plutôt le contraire. Élu pour la première fois en 2014, il est repassé dès le premier tour en 2020 avec 59,45 % des suffrages, réalisant le grand chelem. Sa liste est arrivée en tête dans les 41 bureaux de vote de la ville.
« On fait un sondage chaque année, renchérit un adjoint au maire, sous le couvert de l’anonymat. Nicolas est réélu dans toutes les configurations possibles. Il n’a pas besoin de voix. S’il fallait en trouver, draguer les islamistes à Valence serait un très mauvais calcul. Pour chaque électeur hypothétique gagné dans la communauté musulmane, on en perdrait deux ou trois dans la communauté arménienne. »
Entre 10 % et 12 % des Valentinois ont des racines arméniennes. La ville abrite une école franco-arménienne et un centre du patrimoine arménien. La pâtisserie la plus proche de l’Hôtel de Ville est libanaise-arménienne. Sans oublier plusieurs élus d’origine arménienne dans la majorité municipale.
En avril 2021, un de leurs collègues, d’origine turque, a « liké » un post niant le génocide arménien sur sa page Facebook. Le maire n’a pas laissé le bénéfice du doute à Yasin Yildirim, qui a été contraint de démissionner en moins de vingt-quatre heures.

Cité dans la note du renseignement territorial, l’élu musulman supposé avoir mis sous influence le conseil municipal en général, et le maire en particulier, se nomme Adem Benchelloug. Âgé de 33 ans, commercial dans le privé, il doit l’essentiel de sa carrière politique à Nicolas Daragon, et non l’inverse.

« Sans lui faire offense, il ne me paraît pas de taille à manipuler le maire », résume le conseiller d’opposition centriste Bruno Casari, par ailleurs peu avare de critiques vis-à-vis de la majorité.
Interrogés, des proches du maire récitent des éléments de langage visiblement préparés en commun. Adem est religieux mais sans plus. Il s’est inscrit, il y a dix ans, à des cours d’arabe organisés par une association musulmane, La Plume, mais il ne s’est pas montré très assidu.
« Sa femme, Kerha Amiri, est également élue à Valence, elle a été handballeuse de haut niveau, elle va en maillot deux-pièces à la piscine, elle est kinésithérapeute et elle masse des hommes. Ce serait vraiment les champions de la Taqiya [une technique de dissimulation de la foi, NDLR] ! » s’exclame un conseiller.
Intégriste et d’intérêt général ?
L’association Valeurs et réussite, de son côté, se trouve dans une position paradoxale. Elle serait à la fois trop suspecte pour ouvrir un collège, mais assez respectable pour gérer, depuis 2012, une petite école primaire, hors contrat, mais reconnue par l’académie de Grenoble et hébergée dans l’unique mosquée de Valence, Al-Forqane.

Mourad Jabri ne manque pas de le rappeler, l’école a été visitée par l’inspection académique à de multiples reprises. Un seul incident notable a été relevé en dix ans d’existence et il n’avait rien à voir avec le prosélytisme. Le directeur était absent lors d’une visite inopinée. Par ailleurs, le voile est interdit par le règlement intérieur et il n’y a pas d’apprentissage du Coran.

Mourad Jabri lui-même est très pieux. Dirigeant une prospère PME de primeurs, il reçoit dans un bureau dont le seul ornement est un exemplaire du Coran, posé sur une étagère juste derrière lui. Le haut de son front porte la marque discrète de ceux qui prient avec ferveur, ce qui est un peu court pour le cataloguer comme intégriste.
Par ailleurs, Valeurs et réussite étant reconnue d’intérêt général – comme des dizaines de milliers d’associations –, les dons levés pour financer le collège sont déductibles à 66 % du revenu imposable des fidèles…
Un écosystème
Le renseignement territorial aurait-il rêvé ? Là encore, à Valence, rien n’est simple. L’écosystème local des associations musulmanes semble démesuré par rapport à la taille de l’agglomération. Valeurs et réussite n’en est qu’un élément. L’Ouverture, La Plume, D’Clic Valence et le Collectif pour la connaissance de l’islam sont actives dans le domaine culturel.
Amana organise des obsèques avec inhumation en terre musulmane. Mawaddat est l’agence matrimoniale musulmane locale. Touche d’espoir ainsi que Jeunesse active et solidaire donnent dans l’humanitaire. Le Collectif des mamans indignées 26 se charge de la propagande pro-voile. Paroles communes assume le dialogue interreligieux. Le Conseil français des citoyens (ex-Cojep Valence) relaie la propagande turque. Pour une ville de 62 400 habitants, voilà qui fait beaucoup.
Parler de réseau n’est pas exagéré, car les mêmes personnalités se retrouvent dans différents organigrammes. Untel, ici président, sera là-bas secrétaire, et inversement. Tous ne sont pas fondamentalistes, loin de là, mais la porosité de l’ensemble envers l’islam radical est flagrante.

Fin janvier 2023, D’Clic Valence faisait la promotion d’une conférence, à Grenoble, donnée par deux imams intégristes, Ismaïl Abou Ibrahim et Nader Abou Anas. Le premier affirme que tuer cent personnes est moins grave que de manquer une prière. Le second définit la femme vertueuse comme celle qui obéit à son mari, ne sort pas sans l’autorisation de son mari, ne se refuse pas à son mari. Il croit dur comme fer à la sorcellerie – dont le Prophète fut victime par la faute d’un juif, explique-t-il dans cette vidéo, à partir de la 33e minute.
L’adjoint Adem Bencheloug n’est pas un pilier de ce réseau, il n’a jamais relayé de contenu sulfureux sur les réseaux sociaux, mais sa proximité avec l’association La Plume est étayée par de nombreux messages d’amitiés et des photos sur Facebook.

Un imam frèriste en figure tutélaire
La figure tutélaire de l’ensemble est l’imam frèriste Abdallah Dliouah. Il ne vit plus dans la Drôme depuis quelques années mais, selon le renseignement territorial, il garde une grande influence sur les fidèles de la région.
Soutien de l’imam Hassan Iquioussen et de Tariq Ramadan, admirateur du penseur Youssef Qaradawi, en bons termes avec l’Institut européen des sciences humaines (IESH) de Château-Chinon, dans la Nièvre, il coche toutes les cases du Frère musulman. C’est lui qui déclarait, dès 2014, au Dauphiné libéré, son souhait d’avoir « un jour, à Valence, un collège ou un lycée musulman ».
Selon un bon connaisseur des affaires valentinoises, ce réseau, qui s’étend sur Valence et Romans-sur-Isère, « est sous surveillance du renseignement territorial et de la Direction générale de la sécurité intérieure. Ils laissent agir, jusqu’à un certain point ». Le projet de collège était peut-être une ligne à ne pas franchir.
Maire et préfète à couteaux tirés
Mais si tel est le cas, pourquoi avoir laissé la mairie foncer sans la prévenir ? Une partie de la réponse tient sans doute aux relations exécrables qui existent entre Nicolas Daragon et l’actuelle préfète de la Drôme, Élodie Degiovanni. Le maire n’en fait pas mystère, il veut sa tête, à tel point qu’elle s’est crue obligée de démentir les rumeurs qui la donnaient sur le départ, en marge de ses vœux, fin janvier.
Le manque de concertation entre l’Hôtel de Ville et la préfecture, néanmoins, n’explique pas tout. « On a fait une connerie », admet un proche du maire, qui ajoute : « Mais ce n’est pas celle que Charlie Hebdo nous reproche. » Loin d’imaginer qu’elle serait accusée de complaisance envers des islamistes, la majorité municipale aurait, en réalité, péché par excès de pragmatisme

Entouré d’une garde arménienne, Nicolas Daragon se sentait peu suspect de connivence avec des islamistes. « Valeurs et réussite était reconnue comme un interlocuteur valable par la préfecture jusqu’en décembre 2021, rappelle le maire, interrogé par Le Point. L’inspection académique ne s’opposait pas au projet alors qu’elle avait des moyens indirects de le bloquer. Pourquoi aurais-je dit non ? Ne serais-je pas accusé d’islamophobie, si je l’avais fait ? D’ailleurs, je suis maintenant accusé d’islamophobie ! C’est surréaliste. Je n’ai pas le pouvoir de dissoudre une association. Si l’État pense que certaines sont suspectes à Valence, qu’il agisse. »
L’équipe municipale a appréhendé le projet de collège musulman un peu comme un projet d’antenne-relais : personne n’est obligé d’applaudir, mais tout est légal. Il faut bien l’installer quelque part. Quel emplacement fera le moins de mécontents ?
Valeurs et réussite annonçait plus de 2 millions d’euros de budget prévisionnel, levés auprès d’entrepreneurs ou de médecins de la communauté. Avec autant de moyens, la crainte était de voir l’association trouver des locaux en centre-ville, au risque d’une bronca des riverains.
Il a semblé préférable de revoir le plan local d’urbanisme, afin de rendre constructible une parcelle située en face de la mosquée, entre les quartiers du Plan et de Fontbarlette. Elle devait être vendue 500 000 euros à Valeurs et réussite, soit 60 euros le mètre carré.
Un quartier stupéfiant
À majorité musulmane, classé en zone urbaine sensible, le secteur est jugé infréquentable par la plupart des Valentinois, bien qu’il se trouve à quelques minutes seulement du centre-ville. Traversé en voiture, il n’a rien d’effrayant. Les tours comptent quelques étages seulement.
Le poumon du secteur est le parc Jean-Perdrix, un vaste espace vert dominé par un château d’eau classé « architecture contemporaine remarquable », construit il y a cinquante ans par l’architecte André Gomis et le sculpteur grec Philolaos.
Petite touche année 1970 supplémentaire, on aperçoit, dans la verdure, la silhouette caractéristique d’une piscine Tournesol. Las, elle ne reçoit plus le public depuis 2016, à la suite d’actes de vandalisme à répétition. Seuls quelques clubs l’utilisent.
S’arrêter pour chercher son chemin à Fontbarlette suffit à prendre la température du quartier. Un dealer surgit aussitôt. « Je peux t’aider ? Tu veux quoi ? » Ici, l’office public Valence Romans-Habitat recense des appartements vacants par dizaines. Personne ne se bouscule pour vivre dans des tours minées par le trafic de drogue et les règlements de comptes.
Dans la nuit du 20 novembre 2022, une énième rafale de kalachnikov a traversé un mur. Une balle a fini dans une chambre d’enfant. Les deux premières semaines de janvier 2023 ont connu neuf nuits d’affrontements par armes à feu. Au petit matin, les douilles se ramassaient jusque devant l’école primaire. Certains tireurs en seraient sortis il n’y a pas si longtemps. Des sources policières leur donnent 17 ou 18 ans.
Le piège de la résignation ?
La toile de fond est connue. Deux familles d’origine algérienne, les S. et les M., se battent pour le contrôle d’un vaste trafic de stupéfiants, couvrant une zone de chalandise bien plus vaste que Valence.
« Fontbarlette-Le Plan, c’est un peu le cœur du litige entre la préfète et Nicolas Daragon, résume un travailleur social. Elle est dans une logique de récupération républicaine du quartier. Le maire, lui, réclame des policiers pour maintenir l’ordre, pas plus. Il a laissé tomber l’intégration. Il n’y croit plus. La mosquée devient incontournable, La Plume et L’Ouverture font déjà le parascolaire et l’animation culturelle, mais peu importe, c’est seulement Lle Plan et Fontbarlette… Ils veulent un collège, en plus ? Allez, au point où on en est… Cela marquait un enfermement supplémentaire du quartier sur lui-même, mais je pense que c’est le cadet des soucis de la majorité actuelle. »
Une interprétation vigoureusement contestée par Nicolas Daragon : « On investit dans les écoles, dans les Maisons pour tous, on envoie la police municipale quand la police nationale ne s’y oppose pas. Notre engagement à Fontbarlette et au Plan est chiffrable en millions d’euros. »
Difficile de savoir comment l’histoire se terminera. Mourad Jabri est bien décidé à faire condamner la ville de Valence. Il a déposé, au tribunal administratif de Grenoble, une requête en annulation visant la délibération du 3 octobre, qui annulait la modification du plan local d’urbanisme votée le 27 juin.
« Entre ces deux dates, relève-t-il, il y a eu un seul événement, l’article dans Charlie Hebdo. Le maire a pris peur, il a reculé. » La ville, de son côté, soutient que la parcelle initialement vendue relevait du domaine public inaliénable, et non de son domaine privé. Elle plaide l’erreur de classification mais personne n’est dupe. Le fond du dossier n’est en rien technique. À Valence, c’est bien la place de l’islam qui est dans tous les esprits.
Source
https://www.lepoint.fr/societe/a-valence-la-theorie-d-un-maire-sous-emprise-islamiste-21-02-2023-2509509_23.php

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10 Commentaires

  1. Paul06 dit :

    Une simple trahison de sa civilisation, de sa culture, de ses origines, de ses traditions,au profit de l’obscurantisme et de bulletins de vote. Une démarche qui conduit droit dans le mur.

  2. David Vincent dit :

    et il n’y a pas que le maire de Valence qui est sous influence islamique
    Macron l’est également sous l’emprise de son prophète Muhammad
    et c’est entre autres pour cette raison qu’il y a prolifération de mosquées
    en France qui sortent de terre comme des champignons hallucinogènes, toxiques, nocifs et voir mortels … pour les Français !

  3. joseparis dit :

    Eric Ciotti doit réagir face à cet élu islamo-droitiste, et le sortir du parti. Sinon, il va perdre toute crédibilité dans son combat contre l’islamisme.

  4. vrcngtrx dit :

    HS.
    « Allez, au point où on en est… mais c’est le cadet des soucis de la majorité actuelle »
    https://www.fdesouche.com/2023/02/23/houria-bouteldja-ma-haine-depuis-toujours-cest-les-bobos-ils-font-semblant-de-nous-aimer-ils-ne-nous-aiment-pas-et-nous-on-le-sait/
    🤣🤣🤣
    .
    Merci Houria, j’ai bien ri 👍🏻
    Puisque tu sembles (ou feins ?) admettre ce que comprend n’importe quel indigène du monde, pourquoi ne pas aller au bout et préciser que vous allogènes importés pour les intérêts capitalistiques des bobos devez repartir chez vous afin que nous préservions notre culture et notre identité indigène d’autochtones blancs européens colonisés ?
    .
    C’est d’autant plus nécessaire au vu de l’urgence que pour des personnes tant courageuses qu’éclairées comme toi d’aller lutter dans votre pays qui en perdant son identité se risque à des périls inextricables :
    https://www.parismatch.com/Actu/International/Algerie-pres-de-200-baigneurs-intoxiques-apres-une-pollution-suspectee-1746454
    https://www.facebook.com/Algerie360/photos/a.168596463834/10157938321228835/
    https://www.menadefense.net/algerie/baie-dalger-des-images-satellites-montrent-lampleur-de-la-pollution/
    .
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  5. benjamin dit :

    c est bien trop tard pour reagir a cette proliferation de mosquèès d ecoles et de voiles dans les rues !c est foutu !l islam dans toute sa splendeur!est desormais institutionalisè dans le corpus français !l islam fait partie de la france !pleinement !et volontairement par les corps constituès et les differents presidents de la republique et meme par la majoritè de la population !

  6. vrcngtrx dit :

    .
    « une école primaire reconnue par l’académie de Grenoble est hébergée dans l’unique mosquée. Le voile est interdit par le règlement intérieur et il n’y a pas d’apprentissage du Coran. »
    Bien sûr, on y croit. Nul doute du sérieux des académiciens qui très certainement font des vérifications aussi discrètes que fréquentes pour s’en assurer …
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    « Le haut de son front porte la marque de ceux qui prient avec ferveur, ce qui est un peu court pour le cataloguer comme intégriste »
    Et ça ducon c’est un peu court ?
    https://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/large/public/assets/images/CHEKATT.PNG
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_du_marché_de_Noël_de_Strasbourg
    .
    « Valeurs et réussite étant reconnue d’intérêt général »
    Reconnue par qui ? par des salopes de collabos mais pas par le peuple français.
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    « Pourquoi aurais-je dit non ? Ne serais-je pas accusé d’islamophobie si je l’avais fait ? »
    Voila de quoi ont la pétoche ces minables : par orgueil ils préfèrent céder aux pressions gauchistes pour ‘valoriser’ leur image plutôt que résister.
    Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.
    .
    « Un dealer surgit aussitôt : Je peux t’aider, tu veux quoi ? »
    « Personne ne se bouscule pour vivre dans des tours minées par le trafic de drogue et les règlements de comptes. »
    « Une énième rafale de kalachnikov a traversé un mur, une balle a fini dans une chambre d’enfant. »
    Pays de merde
    .
    .

  7. Phantomask dit :

    et dire que la France a été la fille aînée de l’église
    et que maintenant avec cette Marianne convertie à l’Islam
    la France est devenue la fille aînée de la mosquée !..

  8. Jean dit :

    en 2023 la France est la fille aînée de la mosquée
    qui a remplacée la France fille aînée de l’église de jadis
    et ça !..tous les maires de France et de Navarre le savent pertinemment !

  9. Franccomtois dit :

    Á méditer:
    Jacques Ellul

    Rôle de la communication
    dans une société pluriculturelle
    1993

    […] Il me reste à donner trois exemples significatifs : le Liban, entre une culture islamique et une culture chrétienne. Deux cultures tout à fait opposées, mais je devrais dire des « sous-cultures » ! En effet le Liban, envahi par des flots militaires de tous ordres, devient une sorte de terre d’asile pour des groupes persécutés, et d’origine très diverse, mais ces groupes, chrétiens ou musulmans, vont coexister par force, et se subdiviser en sectes diverses dans les deux cas. Deux grands règnes au xviie siècle confirment cette coexistence. L’un, d’un émir musulman, l’autre d’un émir converti au christianisme (Bachir II, 1789-1840) : tous deux maintiennent l’unité et la paix religieuse. À la suite d’une histoire complexe, la Turquie va diviser le Liban au xixe siècle en deux « préfectures », l’une maronite (chrétienne), l’autre druze. Coexistence très difficile. Les Druzes en 1860 massacrent six mille chrétiens… De nombreuses interventions et tractations internationales arrivent à maintenir un Liban à peu près pacifique. Jusqu’à l’explosion de ces dernières années. Autrement dit, malgré une origine ethnique commune, malgré des mœurs à peu près identiques, malgré des coutumes et une langue communes, la société pluriculturelle libanaise n’a jamais pu exister par elle-même : elle l’a bien fait mais lorsqu’elle était sous la contrainte d’un pouvoir supérieur qui maintenait ensemble les deux communautés. Ici encore l’obstacle était bien de l’ordre de la communication : il ne pouvait pas y avoir de communication religieuse, la rupture était radicale, et la langue, comme vecteur était insuffisante ; les croyances et la conception de la vie étaient un obstacle à la coexistence pacifique parce que l’on ne pouvait pas se comprendre (1).

    […]

    Pour terminer cette série d’exemples, je voudrais citer un cas, un peu en marge, parce qu’il ne s’agit pas d’une société pluriculturelle. On sait qu’au cours du xixe siècle il y a eu des séries de traités (commerciaux, politiques, etc.) entre la France et le Dahomey [le Bénin aujourd’hui]. Jamais ces traités ne donnaient satisfaction et, finalement, le gouvernement français, lassé de ce qu’il considérait comme des trahisons, finit par annexer le Dahomey. Or le Dahomey avait une administration développée, des archives, des fonctionnaires. C’était un royaume « modèle ». J’ai eu l’idée de soumettre comme sujet de thèse à l’un de mes étudiants, dahoméen, la question de l’interprétation des traités par les fonctionnaires dahoméens et par les juristes français du ministère des Affaires étrangères. Il a pu se procurer au Dahomey ces traités et les interprétations. Même chose au ministère des Affaires étrangères. Et la comparaison était tout à fait édifiante : chacune des deux parties attribuait aux mêmes textes des significations totalement incompatibles. C’étaient les mêmes mots. Les traductions étaient parfaitement correctes, mais le fonds culturel des uns et des autres interdisait que l’on pût se comprendre. La même phrase qui pour les uns n’avait qu’un contenu de pure forme, et presque de déclaration rituelle, comportait pour les autres des obligations juridiques (implicites) précises ! Telle formule avait une valeur religieuse pour les uns, juridique pour les autres, etc., si bien que chacun observait correctement le traité, dans sa compréhension du traité, mais il était aussitôt contredit par les autres qui inséraient ce traité dans leur interprétation : ils allaient de malentendu en malentendu, chacun accusant l’autre de mauvaise foi. On comprend que dans ces conditions la rupture était inévitable (2).

    […] La seconde remarque à présenter porte sur l’actualité évidente de notre question. Nous sommes actuellement en France en présence de l’éventualité d’une société pluriculturelle, avec d’un côté la culture encore dominante, d’origine chrétienne, et correctement laïcisée, de l’autre côté, la culture islamique. Tant que les Maghrébins venaient eux-mêmes assez détachés de l’Islam sauf pour les formes extérieures et rites sans significations particulières, cela ne constituait pas un problème. Ils s’intégraient assez dans la culture dominante, se retrouvant entre eux pour célébrer sans agressivité, leurs fêtes, comme le font les Vietnamiens, les Malgaches… Le pluriculturel devient inquiétant lorsque le groupe musulman devenu très nombreux est en même temps saisi par la renaissance d’un Islam pur et dur, intolérant et conquérant. Ici encore, la communication devrait être le moyen de la coexistence, mais pour qu’il y ait communication, il ne faut jamais cesser de l’affirmer, il faut que les deux partenaires veuillent communiquer. Si l’un des deux refuse les informations que l’autre veut lui transmettre, si en même temps, il prétend prendre pour lui les moyens de communication et imposer sa loi, alors il ne peut pas y avoir de société pluriculturelle : les cultures entreront en conflit, et cela peut faire éclater la société. Or nous avons vu que cela restait toujours une menace pour une telle société, et l’exemple du Liban doit nous donner à réfléchir sur le sort de notre propre société.

    Notes

    1. Je ne parlerai évidemment pas comme sociétés pluriculturelles de ces créations politiques totalement artificielles comme la Yougoslavie : entre Serbes, Croates, Slovènes, etc., règne une absence complète de communauté.

    2. Cet exemple peut aujourd’hui s’appliquer aux conventions entre Européens et musulmans. Il faut en effet se rappeler que toutes les conventions, traités, contrats, signés par un croyant avec un incroyant n’ont aucune valeur et le croyant n’a pas besoin de les respecter. Il est dit dans le Coran que Allah n’est jamais tenu par une parole qu’il a dite à un incroyant, donc son Prophète non plus… ni les croyants. Et par ailleurs, aucun pacte n’est admis par Dieu et son Prophète avec un incroyant autre que le « pacte que vous avez déjà conclu auprès de la Mosquée sacrée » (IX, 7).

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