François Pupponi. Je n’ai pas participé aux commémorations de la rafle du Vel d’Hiv

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Nous célébrons aujourd’hui une date funeste, celle de la rafle du Vel d’Hiv, quand la France a sombré dans l’abjecte en appliquant avec zèle les lois anti juives de l’occupant nazi.
Contrairement aux autres années je n’assisterai pas aux cérémonies de Sarcelles et de Garges où mon ami Alain Bensimon, président de la communauté juive de la ville, m’a invité.
Je ne veux pas cautionner les faits, que les maires de ces deux villes ont ouvertement appelé à voter pour un candidat de la France insoumise aux dernières élections municipales.
Je rappelle que ce parti soutient le mouvement BDS qui appelle au boycott d’Israël.
Que ce parti comme le Parti socialiste a refusé de voter à l’Assemblée nationale la nouvelle définition de l’antisémitisme incluant la haine d’Israël.
Enfin, qu’il participe régulièrement à des manifestations ou le cri « À mort Israël » est scandé.
Pour couronner le tout, durant la campagne des législatives ses candidats ont reçu avec les honneur Corbyn l’antisémite.
Quand au maire de Sarcelles, il a été porté en triomphe par Nabil Koskossy qui en juillet 2014 a organisé une manifestation qui a fini au cri de « mort aux juifx » et à l’attaque de la synagogue de notre ville.
Toutes ces raisons font que je me rendrai en dehors des cérémonies officielles sur les différents monuments.
J’attends par ailleurs avec beaucoup d’intérêt la position du nouveau député sur tous ces sujets et veux savoir s’il cautionne toutes ces positions. Par contre, la photo suivante avec Nabil Koskossy parle d’elle même et ne me rend pas optimiste.
François Pupponi
Source
https://www.tribunejuive.info/2022/07/18/francois-pupponi-je-nai-pas-participe-aux-commemorations-de-la-rafle-du-vel-dhivr-ra/

François Pupponi, né le 31 juillet 1962 à Nantua (Ain), est un homme politique français.
Membre du Parti socialiste jusqu’en 2018, il est maire de Sarcelles de 1997 à 2017 et député du Val-d’Oise depuis 2007. Il rejoint Territoires de progrès puis le groupe MoDem en 2020
Il est battu par Carlos Martens Bilongo (NUPES) lors du second tour des élections législatives de 2022, obtenant 38,28 % des suffrages exprimés face au candidat NUPES, qui obtient 61,72 % des voix


En 2005, il fait polémique en réservant un créneau horaire de la piscine municipale, le dimanche matin, à une association de juifs loubavitch, très religieux, qui refusaient qu’hommes et femmes se baignent en même temps.
En 2008, il admet dans sa majorité La liste Bleue une liste de juifs ultra-orthodoxes, que Dominique Strauss-Kahn qualifiait en 2001 de « honte pour la République ».
Au cours de la campagne des législatives de 2017, qui l’opposent au second tour à Samy Debah, professeur dans un lycée de Garges-lès-Gonesse, ville mitoyenne de Sarcelles et fondateur du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), qu’il avait quitté quelques mois avant l’élection, il fait campagne auprès des communautés religieuses34. Une vidéo publiée par la presse confessionnelle le montre ainsi un vendredi en pleine campagne, attendant dans l’arrière-cour d’une mosquée de Garges-lès-Gonesse devant des rangées de fidèles en génuflexion en train de prier.
Il fait également deux interventions publiques au cours de la kermesse organisée par l’association musulmane turque Millî Görüş (qu’il mettra ensuite en cause en tant que député comme une émanation de l’islam politique), les 6 et 7 mai 2017. Il y rappelle son soutien à l’association, matérialisée par le prêt par la mairie de Sarcelles qu’il dirige de moyens municipaux (locaux, cars…) et promet la cession d’un terrain municipal à celle-ci pour la création de son centre culturel. Le 29 mai 2017, il signe même un document garantissant la cession de terrain, adressé au responsable du Millî Görüs de Sarcelles. Réélu député, la cession du terrain n’a pas lieu, François Pupponi l’ayant en fait déjà promis à l’évêché de Pontoise.
Au cours des municipales 2020, la synagogue de Sarcelles, Beth El, organise avec François Pupponi une réunion publique en pleine campagne dans ses locaux. Face à la polémique générée par cette annonce, la réunion est finalement annulée.
Interrogé par Médiapart, François Pupponi assume de faire campagne dans les arrières cours des mosquées et des synagogues, affirmant que « Dans les quartiers vous faites des promesses aux communautés. Les promesses se font là où les gens se réunissent », reconnaissant que « c’est un problème ».

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