Attentats du 13 novembre : nouvelles révélations sur les projets des terroristes

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Selon « Le Monde », les enquêteurs ont découvert que les attentats auraient pu être beaucoup plus sanglants. Et seraient sur la piste d’autres complices.
Près d’un an après les attentats du 13 novembre à Paris, les enquêteurs progressent petit à petit sur les intentions des terroristes de l’État islamique. Et ce qu’ils découvrent dépasse largement ce qu’ils avaient imaginé, d’après les révélations du Monde mercredi 5 octobre. « Le système des planques, le nombre d’hommes impliqués, les cibles envisagées, tout confirme la piste d’une cellule aux ambitions initiales bien plus vastes encore que les tueries perpétrées au Stade de France, sur les terrasses du 11e arrondissement et au Bataclan », écrit le journal.
C’est dans un ordinateur retrouvé fin mars, au lendemain des attentats bruxellois, dans une poubelle située à proximité d’une des dernières planques des djihadistes, rue Max-Roos, à Schaerbeek près de Bruxelles, que les enquêteurs ont découvert de nombreuses informations. Selon Le Monde, ils ont trouvé dans cet ordinateur, qui avait transité de planque en planque, un dossier baptisé 13 novembre, contenant lui-même plusieurs sous-fichiers : « groupe Omar », « groupe français », « groupe irakien », « groupe Schiphol », « groupe métro ».
Deux autres commandos ?
Pour les policiers, il s’agit là de la structure du véritable « plan des attentats terroristes du 13 novembre », « voire d’attaques futures ». Dès lors se pose la question de l’existence de cinq commandos, et non pas trois comme on le croyait jusqu’ici. Le « groupe Omar » fait référence au surnom d’Abdelhamid Abaaoud, le leader du commando qui a pris pour cible les terrasses des cafés parisiens. Le « groupe français » serait celui qui a attaqué le Bataclan (Foued Mohamed-Aggad, Samy Amimour et Ismaël Omar Mostefaï). Le « groupe irakien » correspondrait aux kamikazes du Stade de France.
Restent les groupes « métro » et « Schipol », qui ne correspondent pas au schéma du 13 novembre. D’après le quotidien, les enquêteurs n’ont pas de certitudes définitives concernant ces deux possibles commandos. Un projet d’attentat visait-il le métro parisien avant d’être reporté sur celui de Bruxelles, le 22 mars ? Quant au groupe Schipol, du nom de l’aéroport international d’Amsterdam, il pourrait s’agir d’un commando qui n’est finalement pas passé à l’acte.
Des planques très organisées
Car le travail des enquêteurs révèle aussi un nombre élevé d’hommes liés à la cellule franco-belge. La sous-direction antiterroriste (SDAT) française a pu établir que deux suspects arrêtés « par hasard » en mars et avril en Belgique, Sofien A. et Ossama K., avaient tous les deux pris un aller simple en bus Eurolines de la gare de Bruxelles-Nord pour Amsterdam, le 13 novembre. « Pourquoi ne sont-ils pas passés à l’acte ? Devaient-ils être plus nombreux ? Ces questions sont pour l’instant sans réponse », écrit Élise Vincent, journaliste au Monde.
L’enquête montre aussi la logistique élaborée des planques. Plus d’une dizaine ont été découvertes au fil des mois, la plupart aux alentours de Bruxelles. « À chaque fois qu’une nouvelle équipe arrivait dans une planque, le frigo était plein, une nouvelle tablette avec connexion Internet était bien souvent présente pour occuper les heures, suivre l’actualité. Dans l’une des planques, les djihadistes ont même eu droit à une PlayStation », écrit le quotidien.
Et, toujours selon les mêmes sources, de possibles complices également soupçonnés d’avoir été en contact avec des membres de la cellule franco-belge, seraient toujours dans la nature.
Source :
http://www.lepoint.fr/societe/attentats-du-13-novembre-nouvelles-revelations-sur-les-projets-des-terroristes-05-10-2016-2073830_23.php

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  1. roni dit :

    ceux qui sont dans la nature passeront a l action surement dans les mois prochains sur d autres cibles.

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