Dissolution de la Jeune Garde : « On ne lutte pas contre le fascisme avec des méthodes de fascistes », défend Bruno Retailleau face à Raphaël Arnault

Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé sa volonté de dissoudre la Jeune Garde antifasciste, un groupe d’extrême gauche cofondé par Raphaël Arnault, désormais député insoumis.

Procédure de dissolution de la @jeune_garde : "Aucun élu ne devrait justifier la violence", déclare @BrunoRetailleau, qui répond à @ArnaultRaphael.
"Ma main ne tremblera pas (…) on ne lutte pas contre le fascisme avec des méthodes fascistes."#DirectAN #QAG pic.twitter.com/tnqOBkElvW

— LCP (@LCP) May 6, 2025

Bruno Retailleau va dissoudre la Jeune Garde, un groupe antifasciste, soutenu par la France insoumise. Quoiqu’en pense le député LFI Raphaël Arnault. Lors des questions aux gouvernements, du mardi 6 mai, l’élu du Vaucluse a dénoncé la procédure initiée par le ministre de l’Intérieur. « Lorsque votre gouvernement aux ordres du RN veut dissoudre notre organisation, on se défend », a notamment affirmé le cofondateur et ancien porte-parole de l’organisation visée.

« Vous vous faites l’avocat de la Jeune Garde, un mouvement qui légitime le recours à la violence, y compris contre les forces de l’ordre. […] Aucun élu ne devrait défendre la violence », a rétorqué Bruno Retailleau devant l’Assemblée. « On ne lutte pas contre le fascisme avec des méthodes de fascistes », a-t-il ensuite tonné face au député insoumis.
En outre, le ministre de l’Intérieur a annoncé avoir lancé deux autres procédures de dissolution contre le collectif Urgence Palestine ainsi que le groupuscule de l’ultra droite, Lyon Populaire. « À chaque fois que les conditions seront réunies pour dissoudre des groupements ou des associations violentes, je le ferai », a assuré le Premier flic de France. « Ma main ne tremblera pas », a-t-il martelé. « Il n’est pas question de laisser banaliser la violence ».
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