« Homme violent », harcèlement, antisémitisme : un livre révèle le visage sombre de Jean-Luc Mélenchon

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À la suite d’une enquête de deux ans, les journalistes Charlotte Belaïch et Olivier Pérou publient « La meute », un livre dans lequel ils dressent le portrait de Jean-Luc Mélenchon et des méthodes violentes appliquées au sein de son parti : La France insoumise.
Jean-Luc Mélenchon est « un homme violent », résume la journaliste à Libération, Charlotte Belaïch, au micro de France Inter. Avec Olivier Pérou, journaliste au Monde, elle a mené une enquête de deux ans sur La France insoumise et son leader, rassemblé en un livre, « La meute », qui paraîtra le 7 mai. Au fil des pages, ils dressent un portrait politique sombre de Jean-Luc Mélenchon, principale figure de la gauche en France.

« Il a des côtés magnifiques et des côtés plus sombres », explique sobrement Alexis Corbière, ancien lieutenant et ami de l’homme politique, de qui il s’est émancipé en 2024 pour fonder le parti L’Après. Et c’est bien le fonctionnement autoritaire de ce chef, qui « ne tolère que l’admiration totale », souligne Raquel Garrido, une autre des frondeuses de LFI, qui pose question.
« Mélenchon a la passion de l’excommunication », écrivent les auteurs dans Le Monde. « Sciemment, il souffle le chaud et le froid, faisant parfois semblant d’avoir oublié un prénom pour signifier la distance. Il entretient ainsi un phénomène de cour », révèlent les auteurs. Il flatte puis ignore brutalement. « Bompard a très mal vécu cette période où il a été puni [après les mauvais scores aux élections européennes de 2019]. Il a rongé son frein. Quand il revient, c’est comme Paul Vannier : jamais ils ne voudront être punis une deuxième fois, ils savent ce que c’est », affirme Raquel Garrido.
« Toi, achète-toi un cerveau »
Dans la lignée des SMS cinglants et des phrases assassines, comme « Toi, achète-toi un cerveau », qu’il lâche à destination de Manuel Bompard, devenu depuis le numéro 2 du parti, la violence se diffuse en interne. À la moindre incartade ou désaccord, la sentence est brutale, en témoigne le traitement réservé aux députés « frondeurs » (Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière, François Ruffin) dont la rupture a été actée en juin 2024. Dans une boucle Telegram, Ugo Bernalicis, député du Nord écrit : « Alors les relous ? On fait les victimes parce que j’ai dit ce que je pensais de vous en interne ? Vous me filez encore plus la gerbe […]. Je suis sympa, j’ai dit “Cassez-vous” pour vous laisser la possibilité de vivre votre ligne avec un minimum de dignité et de loyauté. Mais s’il faut transformer ce slogan en “Virons-les”, j’y suis prêt. » « Ceux qui ont fini par être purgés ont été traqués et harcelés », précise Charlotte Belaïch.
L’enquête a également posé la question de l’antisémitisme. Il assure ainsi que celui-ci est « résiduel » en France, parle de « fanatisme » et affirme que « l’accusation d’antisémitisme est devenue vide de sens et purement politicienne ». « On peut constater qu’aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon minimise l’antisémitisme », estime ainsi la journaliste.
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1 Comment

  1. David92 dit :

    A quel moment va t on arrêter ce traître ?
    Serait il intouchable ?

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