«Je vois un parallèle entre Mélenchon et Goebbels» : LFI fulmine après les propos de l’avocat Alain Jakubowicz

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Sur BFMTV, l’avocat et président d’honneur de la Licra a réagi au livre-enquête « La Meute », qui révèle les coulisses de La France insoumise, en comparant Jean-Luc Mélenchon au ministre nazi de l’information et de la propagande durant le IIIe Reich, Joseph Goebbels. De quoi susciter l’ire de LFI…
« Ça raconte l’histoire d’un mouvement fasciste. » Le livre-enquête La Meute des journalistes Charlotte Belaïch et Olivier Pérou, qui révèle les coulisses au sein de La France insoumise (LFI), ne manque pas de faire réagir l’avocat Alain Jakubowicz. Invité sur le plateau de BFMTV, ce jeudi 8 mai, celui qui est aussi président d’honneur de la Licra a d’ailleurs fait une comparaison qui a rapidement provoqué des remous…
« Je sais que je vais me faire rentrer dedans, mais ce n’est pas grave. Je vois un parallèle entre Mélenchon et Goebbels », a estimé l’avocat, évoquant le ministre nazi de l’information et de la propagande sous Adolf Hitler. Et d’ajouter : « C’est fascinant et en même temps, ça fait froid dans le dos. »

« Jusqu’où iront-ils dans l’ignominie ? »
Les propos de l’avocat ont fait bondir des membres de LFI. À commencer par le coordinateur du parti de gauche radicale, Manuel Bompard. « Sur BFMTV, on compare maintenant Jean-Luc Mélenchon et Goebbels sans aucune contradiction de la meute médiatique. Jusqu’où iront-ils dans l’ignominie ? On attend les excuses et les condamnations unanimes face à ces outrances infamantes », a-t-il dénoncé sur X.
« Les mots ont un sens », a également dénoncé l’eurodéputée insoumise Manon Aubry. La sortie d’Alain Jakubowicz est « le résultat d’une campagne médiatique immonde contre LFI et Jean-Luc Mélenchon », estime-t-elle. L’élu Aurélien Le Coq pointe de son côté un « insupportable révisionnisme » : « Ça suffit ! S’en prendre ainsi au premier des antifascistes est indigne. Jusqu’où iront-ils ? La meute médiatique se déchaîne contre le seul homme politique qui tient bon face à l’autoritarisme. »
L’ancien député Adrien Quatennens s’est pour sa part montré consterné par l’absence de réaction d’Apolline de Malherbe. « Réaction de la journaliste : « Merci ! » Les cerveaux font tous le pont sur la chaîne de télévision là ou quoi ? ! » a écrit l’ex-parlementaire sur X.

Face au tollé, la présentatrice a répondu et a rappelé que les propos d’Alain Jakubowicz ne l’engageaient que lui : « Je suis très attachée à la liberté d’expression et à l’indépendance de mes invités. Mais ni BFMTV ni moi-même ne pouvons être associés à des comparaisons comme celle qui fut exprimée ce matin en toute fin d’émission, et qui n’engage que son auteur. »
Source Le JDD

Alain Jakubowicz est un avocat français né le 2 mai 1953 à Villeurbanne, dans la banlieue lyonnaise.
Il est le président de la Licra du 31 janvier 2010 au 6 novembre 2017.
Alain Jakubowicz est issu d’une famille juive française vivant dans la région lyonnaise[1]. Ses parents venant de Pologne et d’Autriche, arrivent en France en 1933
Il est en faveur du droit de vote des étrangers . En 2017 et 2022, il appelle à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle, face à Marine Le Pen
En 2017, la participation de la Licra en tant que partie civile au procès de Georges Bensoussan, incomprise par une partie des militants, provoque des réactions qui conduisent à la fin de la présidence d’Alain Jakubowicz, remplacé par Mario Stasi

Islamisme. L’ancien président de la Licra refuse de reconnaître qu’il s’est trompé sur le compte de Georges Bensoussan
On n’arrive pas à distinguer ce qui de la bêtise ou de la vanité l’emporte chez l’ancien président de la LICRA quand il persiste et signe pour dénoncer Georges Bensoussan dans l’émission de Pascal Praud, sur CNews. La justice a donné raison à M. Bensoussan par trois fois, en première instance, en appel et en cassation dans les procès intentés contre lui, le disculpant de tout propos raciste. En première instance à l’initiative du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), la LICRA s’était jointe au MRAP, à la LDH pour attaquer Georges Bensoussan en justice. Faut-il rappeler que le CCIF a depuis été dissous pour son soutien à l’islamisme radical sous le masque de l’antiracisme ?

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6 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Vu ce qu’il a fait à la Licra en s’acharnant sur Georges Bensoussan, il ferait mieux de faire profil bas.

  2. Paul06 dit :

    Alain pour une fois à bien compris qui est melenchon. D’ autres l’ ont constaté bien avant lui. Un réveil bien tardif…

  3. Ben dit :

    La LICrA qu’ils aillent bien se faire enfiler… ils arrivent quand la fête est finie, quand c’est trop tard. Comme dit joseparis les territoires perdus de la République de bensoussan ça a plus de 20 piges, et pour eux, c’était des extremistes ! Jamais de remise en question, jamais d’excuses pour s’être trompés pendant des annees ! C’est devenu la risée du combat qu’ils étaient sensés mener.

  4. David92 dit :

    « je vois un parallèle entre Mélenchon et Goebbels» :
    J’espère qu’il finira comme lui .

    • liguedefensejuive dit :

      Après le suicide de Hitler dans l’après-midi du 30 avril, il est brièvement chancelier du Reich du 30 avril au 1er mai. Ses dernières tentatives consistent à essayer de prendre contact avec les Soviétiques qui sont parvenus à la Zimmerstrasse, non loin du Führerbunker de la Neue Reichskanzlei, en parvenant avec ses aides de camp à mettre en place une ligne téléphonique pour communiquer avec eux. Il tente alors de négocier un armistice, mais ne parvient pas réellement à joindre les autorités soviétiques.

      Refusant catégoriquement une reddition sans conditions, Goebbels se suicide par balle au soir du 1er mai 1945, avec son épouse Magda, après qu’elle a tué leurs six enfants en les empoisonnant au cyanure. Tout comme Hitler, il décide de se faire incinérer mais son corps n’est que partiellement brûlé par les aides de camp de la chancellerie à cause du manque d’essence. Le 4 ou le 5 mai, des soldats soviétiques découvrent le corps ; du fait que la calcination est incomplète, l’identification est facilitée par les caractéristiques physiques de Goebbels.

      Les dépouilles de la famille Goebbels furent alors transportées jusqu’à Rathenow et inhumées dans un champ (ou une forêt) près du village de Neu Friedrichsdorf, à environ un kilomètre à l’est de la ville où le SMERSH (contre-espionnage soviétique) avait son enceinte. Huit mois plus tard, elles étaient exhumées pour être ensevelies dans la garnison de Magdebourg au 32 et 36 Westerndstraße (aujourd’hui Klausenerstraße). Aussi longtemps que le territoire resta sous autorité soviétique, le secret pouvait être bien gardé. En 1970, devant restituer au gouvernement de la République démocratique allemande les garnisons qu’ils occupaient à Magdebourg, les Soviétiques craignirent que la découverte des dépouilles n’engendre un lieu de pèlerinage néo-nazi. Youri Andropov, chef du KGB, ordonna alors de faire disparaitre définitivement les restes. Le 4 avril au soir, les os furent déterrés et placés dans des boîtes. À l’aube du 5 avril, celles-ci furent empilées sur un bûcher à l’extérieur de la commune de Schönebeck à onze kilomètres de Magdebourg, brûlées, puis leurs cendres dispersées dans l’Elbe, depuis un pont à Biederitz à une vingtaine de kilomètres de l

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