Emploi fictif d’Anne Hidalgo : Le Canard enchaîné enfonce le clou

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Rebondissement. Le Canard enchaîné confirme ce mercredi les révélations du magazine Capital sur l’emploi fictif présumé de la maire de Paris entre 2000 et 2003.
Dans son édition de mercredi 8 novembre, Le Canard enchaîné revient sur les révélations de Capital au sujet de l’emploi fictif d’Anne Hidalgo. Au mois d’octobre, le magazine affirmait qu’entre 2000 et 2002 “la pasionaria parisienne de la citoyenneté et du vivre-ensemble s’[était] discrètement fait payer par le ministère du Travail pour un emploi imaginaire”. D’après les calculs de l’hebdomadaire satirique, l’édile aurait perçu indûment 116 000 euros entre 2001 et 2002.

Capital, qui se réjouit du fait que Le Canard confirme ses informations, publie ce mardi 7 novembre un nouveau papier à charge contre la maire de Paris. Il est expliqué qu’en novembre 2000, Anne Hidalgo était détachée par le Ministère du Travail au cabinet de Marylise Lebranchu, ministre de la Justice du gouvernement de Lionel Jospin. Puis, elle s’est concentrée sur la campagne municipale de Bertrand Delanoë. “Le Canard révèle qu’elle a pourtant touché durant cette période deux primes de cabinet – pour un montant total de 3.500 euros par mois – en plus de sa rémunération du ministère du Travail, alors qu’elle n’effectuait selon nos confrères, qu’une ‘partie minime de cette fonction’”, indique la revue économique.

En 2001, alors qu’elle est devenue première adjointe à la mairie de Paris, Anne Hidalgo réduit ses horaires de travail au cabinet du ministère de la Justice. Selon Le Canard enchaîné, cité par Capital, elle aurait fini par travailler à quart temps à partir du 1er juillet 2001. Le seul hic, même si ses primes retombent à 800 euros par mois, son salaire, lui, reste inchangé : 3 040 euros. “En somme, Anne Hidalgo qui, de son propre aveu, travaillait à quart de temps (et en réalité pas du tout), continuait de se faire payer à plein temps”, résume Capital.

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En avril 2002, quand Lionel Jospin est battu à la présidentielle, “le cabinet de Marylise Lebranchu disparaît et les primes d’Anne Hidalgo avec”, indique Capital, avant de citer à nouveau son confrère Le Canard. Ce dernier précise que la maire de Paris avait alors demandé à revenir au ministère du Travail un jour par semaine avant de changer d’avis le 21 août jugeant que “de nouvelles missions liées à [son] mandat d’élue [l’empêchaient] d’assumer une activité professionnelle, même à temps partiel”. In fine, “ce n’est que le 7 janvier 2003, avec effet rétroactif à partir de juin 2002, qu’elle est placée en détachement auprès de la Mairie de Paris et cesse donc d’être payée par le ministère du Travail”, affirme Capital.
Le magazine se demande alors : “pourquoi Anne Hidalgo a-t-elle attendu août 2002 pour réclamer un détachement qu’elle aurait dû exiger dès l’automne 2000, ou au moins en mars 2001 ? Et ne devrait-elle pas désormais rembourser les rémunérations perçues jusqu’en juin 2002 ?”. Reste à savoir ce que répondra la maire de Paris, qui avait démenti les informations de Capital et décidé de déposer une plainte en diffamation.
Source :
https://www.valeursactuelles.com/politique/emploi-fictif-danne-hidalgo-le-canard-enchaine-enfonce-le-clou-90426

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9 Commentaires

  1. capucine dit :

    Hidalgo ….démission !!!!!

  2. elle doit être jugée et punie- elle es très mal entourée étant elle même trop faible et incapable de prende une décision intelligente-

  3. FLANDRE dit :

    Qui peut s’en étonner ? N’est-elle pas socialiste et gypsie !

  4. capucine dit :

    Dieudonné expulsé du théâtre de la Main d’Or et condamné pour antisémitisme
    >Faits divers|Le Parisien avec AFP| 08 novembre 2017, 16h09 | MAJ : 08 novembre 2017, 16h52 |0
    Conférence de presse de Dieudonné le 20 mai 2017, au Théâtre de la Main d’Or, à Paris. LP / Aurélie Ladet
    Deux décisions de justice défavorables à l’humoriste controversé ont été rendues mercredi.

    La cour d’appel a ordonné mercredi l’expulsion du polémiste controversé Dieudonné du théâtre parisien de la Main d’Or, demandée par les propriétaires de cette salle où il se produit depuis plus de 15 ans. Cette décision, qui confirme un jugement de septembre 2015, est exécutoire, et peut donc être appliquée immédiatement.

    La justice condamne en outre la société Bonnie production, titulaire du bail, à payer 280 660 euros au titre d’arriérés locatifs, a déclaré l’avocate des propriétaires, Dominique Cohen Trumer.

    L’avocate de Dieudonné M’bala M’bala, Isabelle Coutant-Peyre, a pour sa part indiqué qu’elle envisageait un pourvoi en cassation. Mais celui-ci ne serait pas suspensif, et n’empêcherait donc pas une expulsion. « C’est un homme libre. Il fera ses réunions dans des bus », a affirmé Me Coutant-Peyre.
    Sa société radiée du registre du commerce

    Le 29 septembre 2015, le tribunal de grande instance de Paris avait prononcé la résiliation de son bail, au motif que sa société, Bonnie Productions, avait commis des infractions à ce bail, et ordonné son expulsion, sans toutefois demander que cette décision soit exécutée sur le champ. Dieudonné avait fait appel.

    A l’audience en appel en septembre, l’avocate des propriétaires du théâtre, la SCI Passage d’Or, avait demandé la confirmation du jugement. Les propriétaires avaient relevé que lorsqu’ils avaient acquis les lieux en 2011, c’était la société Bonnie Productions, gérée par Dieudonné, qui était titulaire du bail.

    Or, l’exploitation de la salle semblait en fait relever des Productions de la Plume, gérée par sa compagne. En outre, Bonnie Productions avait été provisoirement radiée du registre du commerce en septembre 2013, pour cessation d’activité.
    Deux mois de prison avec sursis

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé mercredi la condamnation du polémiste à deux mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour des propos antisémites dans son spectacle « La bête immonde ». Dans ce spectacle, présenté en 2014, le polémiste, fers aux pieds, déguisé en détenu de Guantanamo, avait discouru sur le rôle qu’il attribue aux juifs dans la traite des Noirs et ironisé sur le génocide commis par les nazis.

    Le tribunal correctionnel de Paris l’avait déclaré coupable en mai 2016 des délits d’injure raciale et provocation à la haine. Dieudonné M’bala M’bala devra également verser 2500 euros à chaque partie civile, dont SOS Racisme et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).

    A 51 ans, Dieudonné M’bala M’bala est un habitué des prétoires, avec près d’une quinzaine de condamnations inscrites à son casier judiciaire. Il a notamment été condamné à deux mois de prison avec sursis en mars 2015, pour apologie d’actes de terrorisme pour son message « Je me sens Charlie Coulibaly ».

  5. Chantal dit :

    En 1982, elle était élève a l’ école d’ inspecteur pour préparer le concours
    d’inspecteur (elle était contrôleur)
    Quelle carrière liée à la Politique de son parti, socialiste. Qu’a-t-elle fait
    pour arriver dans les Cabinets de Ministres ?
    Mr Delanoë l’a beaucoup aidée, magouilles et compagnie.
    Se souvient-elle de la salle de billard de l’Ecole ?? N’est-ce-pas Anne ??
    Jérôme

  6. josué bencanaan dit :

    les parisiens ont la maire qu’ils méritent, bien fait pour eux, ces bobo socialo

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