ENNEMI DE L’INTERIEUR :Le parti Balad embourbé dans une affaire d’escroquerie

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Le nettoyage de la Knesset des députés du parti Balad viendra-t-il de la police et du système judiciaire?
Après l’incarcération de Bassel Ghattas pour trahison et complicité de terrorisme, la police a annoncé mardi qu’après une longue enquête ordonnée encore par l’ancien conseiller juridique du gouvernement Yehouda Weinstein, des preuves suffisantes ont été réunies contre les députés Jamal Zahalka, Hanin Zoabi et des cadres du parti Balad, pour perception de dons illicites, faux en écriture, blanchiment d’argent, abus de confiance et escroquerie. Les infractions concernent les dons perçus lors de la campagne électorale de 2013 et les dépenses électorales de la campagne de 2015. C’est le Contrôleur de l’Etat, qui supervise le financement des partis lors des campagnes électorales qui avait en premier découvert cette vaste entreprise d’escroquerie. Il en avait fait part au Ministère public et au conseiller juridique du gouvernement.
L’enquête lors de laquelle ont été interrogés de nombreux cadres du parti a révélé qu’il s’agissait d’une véritable entreprise impliquant de nombreux intervenants dans laquelle des millions de shekels de dons illicites avaient été dissimulés des autorités compétentes, en provenance d’organisations et d’Etats étrangers, dont des pays ennemis, ce qui n’est guère surprenant de la part de ce parti.
Dans le cadre des investigations, la police avait aussi effectué des descentes surprises au domicile de cadres et militants du parti ainsi que de comptables et avocats liés à cette formation politique.
Le parti Balad a publié un communiqué dans lequel il rejette toutes ces accusations et comme il fallait s’y attendre, il dénonce « une persécution de nature politique et raciste contre le leadership de la population arabe israélienne, qui est la conséquence de l’incitation débridée de politiciens de droite contre les partis arabes ». Sans honte, le communiqué de Balad poursuit en accusant la police « de transformer quelques irrégularités administratives ou de procédure en dossier pénal afin de faire l’équilibre avec les enquêtes qui touchent le Premier ministre »!
Si un acte d’accusation d’une telle gravité est finalement émis contre les dirigeants de ce parti subversif, la Cour suprême ne leur sera d’aucun secours en fin de procédure, contrairement aux fois où elle les a sauvés d’une invalidation aux élections suite à leur soutien au terrorisme.
Source :
http://www.lphinfo.com/parti-balad-embourbe-affaire-descroquerie/

Trois députés arabes du parti Balad devront répondre de fraude et d’autres accusations de corruption en raison d’irrégularités financières présumées, a fait savoir la police mardi.
Des inculpations ont été recommandées contre les députés Hanin Zoabi, Jamal Zahalka, et Juma Azbarga concernant des dons reçus par la formation politique durant les élections de 2015. Les recommandations de la police n’ont pas, toutefois, de poids légal et la décision de donner suite aux accusations revient au procureur de l’Etat.
Le parti Balad a qualifié ces derniers développements de « chasse aux sorcières politique ».
Les responsables de la formation sont soupçonnés d’avoir frauduleusement accepté des fonds, d’avoir fait des faux, mais aussi de fraude et d’abus de confiance, a indiqué la police.
Ces développements surviennent alors qu’une enquête vient de se terminer sur ces transactions. Le dossier a été envoyé pour examen au procureur de l’Etat.
Balad, qui détient trois sièges à la Knesset, est l’un des quatre partis qui forment la Liste arabe unie, qui occupe 13 sièges au Parlement sur 120.

Une enquête avait été ouverte en 2016 par l’unité anti-corruption Lahav 433 de la police israélienne, après que le contrôleur de l’Etat eut trouvé des irrégularités dans les dons et dans les dépenses de Balad.
Des douzaines de suspects avaient alors été interrogés au mois de septembre 2016, notamment le comptable de la formation.
Les législateurs soupçonnés avaient tous subi un interrogatoire ainsi que l’ancien député de Balad Basel Ghattas, qui purge actuellement une peine de deux ans de prison pour avoir fourni des téléphones à des prisonniers sécuritaires palestiniens.
La police soupçonne que, pendant plusieurs années, de hauts-responsables du parti ont systématiquement trompé les autorités et le contrôleur de l’Etat en mentant sur l’origine des millions de shekels reçus par la formation.
« C’est une escalade dangereuse dans la chasse aux sorcières politique contre les leaders de l’opinion publique arabe, une continuation des incitations sauvages des politiciens contre les partis arabes », a fait savoir Balad dans un communiqué.
Le parti a noté que les députés ne sont pas soupçonnés d’avoir pris de l’argent pour eux-mêmes et a suggéré que la police cherchait à contrebalancer les recommandations possibles pour les inculpations contre le Premier ministre dans deux affaires de corruption.
« Balad rejette les soupçons contre le parti et contre ses membres. La police tente de faire d’un dossier administratif, ou d’irrégularités financières présumées pendant les élections, une affaire criminelle afin de contrebalancer les recommandations dans les enquêtes sur Netanyahu. Personne, au sein du parti Balad, n’est soupçonné ou n’a été interrogé sur des bénéfices ou de l’argent pris pour son propre compte. Balad a la certitude que les soupçons se révéleront sans fondement ».
Au mois de septembre 2016, plus de 20 militants et membres du parti Balad avaient été arrêtés, la police disant à l’époque que des hauts-membres et des activistes étaient soupçonnés d’avoir créé un mécanisme permettant de « systématiquement fausser » l’origine des millions de shekels donnés au parti pour financer ses opérations au cours des années précédentes.
La formation aurait rapporté d’importantes donations provenant de « sources variées en Israël et à l’étranger », comme s’il y avait eu des centaines de contributions moins importantes données au sein d’Israël.
Balad, qui prône un état binational pour les Palestiniens et les Israéliens, est poursuivi par les controverses.
Au mois d’avril 2017, la cour des magistrats de Beersheba a accepté un arrangement trouvé entre les procureurs de l’Etat et Ghattas, qui a été condamné pour avoir profité de sa position pour trafiquer des téléphones cellulaires et des documents auprès de terroristes palestiniens emprisonnés.
Après avoir accepté l’arrangement, le tribunal a condamné Ghattas à deux ans de prison, ainsi qu’à 18 mois de probation et à une amende de 120 000 shekels.
Source :
https://fr.timesofisrael.com/la-police-recommande-les-inculpations-de-3-deputes-arabes-pour-fraude/

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2 Commentaires

  1. Yaacov dit :

    Pas étonnant
    Ils cris toujours au loup ces gros mer deux

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