
EXCELLENTE NOUVELLE :L’UJFP, association » juive » pro terroriste arabe voit ses comptes au Crédit coopératif fermés
La banque explique ne pouvoir légalement détailler les raisons de la clôture des comptes de l’organisation, qui finance des projets humanitaires à Gaza. L’un des membres de l’association est visé par une plainte pour « apologie du terrorisme ».
Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez [email protected].
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».
C’est la fin d’une « relation vieille de vingt ans », comme le soulignent les deux parties : au cœur de l’été, le Crédit coopératif a fermé les comptes bancaires de l’Union juive française pour la paix (UJFP), une association dite « antisioniste », fondée en 1994, qui dénonce le « génocide » en cours à Gaza et y mène des actions humanitaires.
Effective au 31 juillet, la décision remonte au mois de novembre 2024. La banque a ensuite laissé plusieurs mois de « sursis » à l’association, indique son président, Pierre Stambul. L’UJFP aurait aujourd’hui trouvé une nouvelle banque, qu’elle ne souhaite pas nommer, ainsi qu’un moyen de poursuivre son activité à Gaza.
Lire ci-dessous l’article de FRANC TIREUR
L’Union juive française pour la paix (UJFP), ce commando groupusculaire de militants juifs au service de l’antisionisme en roue libre, continue son grand ¬chelem de l’indécence. À l’occasion du 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz, elle a même repoussé les limites du mauvais goût. Thème de son colloque ? « Penser le fait génocidaire : histoire, mémoire, actualité ». Comprenez : « d’Auschwitz à Gaza ». On sentait la déflagration venir. La cerise sur ce gâteau pyrotechnique fut, sans surprise, cette sortie de l’ex-patron de Médecins sans ¬frontières, Rony Brauman : « La mémoire d’Auschwitz apparaît comme une espèce de crachat à la figure des Palestiniens », a-t-il lâché, avant d’ajouter : « Gaza va supplanter Auschwitz dans ce qui relève de la ¬métaphore de la cruauté absolue. » De l’or en barre pour nourrir la compétition ¬victimaire et flatter les négationnistes de l’antisémitisme.
Quelques jours plus tard, sur Paroles d’honneur, antenne indigéniste pro-Hamas pilotée par Houria Bouteldja, deux militants de l’UJFP débriefent, ravis de leur conférence, en parfaits pompiers pyromanes. Plutôt que de raviver la mémoire du génocide juif, ils le ¬comparent à nouveau au « génocide » en cours à Gaza… Ainsi, pour Béatrice Orès, « ce que commettent les Israéliens, c’est aussi industriel ». Tandis que son camarade Olivier Lek-Lafferrière -n’hésite pas à dénoncer la Shoah comme un génocide « instrumentalisé pour en ¬justifier un autre ». Il se défend pourtant de tout négationnisme : « L’histoire a sa part d’autonomie scientifique », même si on la sait « toujours instrumentalisée ». Il semble aussi rejeter cette « lecture ¬économiciste du nazisme » où l’antisémitisme finit toujours relégué en note de bas de page.
Pourtant, en avril 2021, l’UJFP tenait un discours semblable, qualifiant la Shoah de « terme improbable » et l’assimilant à une simple déclinaison du colonialisme européen. D’ailleurs, nous explique-t-on, si ce génocide nous obsède tant, c’est parce que ses victimes étaient « blanches et européennes ». Mieux, elles auraient été « transformées par les nazis en esclaves au service des entreprises allemandes travaillant pour l’effort de guerre nazi ». Un Service du travail obligatoire en somme, version Auschwitz, où les accidents du travail étaient juste un peu plus courants… et définitifs. C’est aussi l’argument des révisionnistes.
Parmi les fines gâchettes de l’organisation fondée en 1994, impossible de passer à côté de Michèle Sibony et de Pierre Stambul, coprésident de l’UJFP. La première manie la rhétorique antisioniste avec la dextérité d’un jongleur de grenades. Le 7 octobre dernier, soit pile un an après les massacres en Israël, elle offrait sur Blast une démonstration éclatante de son sport favori : le déni acrobatique. « Ce n’est pas le terrorisme », assénait-elle à propos du pogrom. « C’est un des épisodes d’une guerre de libération d’un peuple opprimé et colonisé. » Le titre de l’émission anniversaire, « Après le 7 octobre, bilan d’un an de propagande et de coups de force », annonçait la couleur : faire des dénonciateurs du massacre… les coupables.
Quant à Pierre Stambul, autre pilier de l’association, il a très vite lavé le Hamas de ses crimes dans les colonnes du journal en ligne Algérie patriotique : « Un peuple a le droit de résister, y compris par la lutte armée. » Nous étions une semaine après le 7 octobre. Dans la même interview, il confie héberger une mystérieuse personnalité, sans la nommer : « Une grande militante de Gaza est chez moi. » La Provence révélera peu après qu’il s’agissait de Mariam Abu Daqqa, cadre du FPLP, organisation classée ¬terroriste par l’Union européenne.
Avec un sens du timing à toute épreuve, la députée insoumise Ersilia ¬Soudais l’avait même conviée à l’Assemblée… la semaine suivant les massacres. Une tribune avortée. Interdite de parole, Abu Daqqa sera finalement expulsée de France. Et bien sûr, Stambul a volé au secours de son amie persécutée. Il est sur tous les fronts. Deux jours avant le 7 octobre, on le trouve au Caire, avec le député Thomas Portes. Ensemble, ils y rencontrent Abu Amir Eleiwa, correspondant de l’UJFP à Gaza et dirigeant de Humani’Terre, une ONG proche du Hamas. Leur but ? Rejoindre la Palestine. Refoulés, ils restent aux portes du chaos à venir. -Pardon, de la « lutte armée ».
SOUTIENS DU PIRE
Comme sa petite sœur juive décoloniale Tsedek !, toutes deux intégrées au Nouveau Front populaire en juin 2024, l’UJFP défend corps et âme ses alliés insoumis lui permettant de brandir leur label « juif » comme un gilet pare-balles rhétorique contre les accusations d’antisémitisme.
Pourtant, dans un rare éclair de ¬lucidité, même eux savent qu’il y a des ponts à ne pas franchir. Lorsque Aymeric Caron, député apparenté LFI, exprime son soutien à Émilie Gomis, une ancienne basketteuse proche du Hamas et de la milice Wagner, Olivier Lek-Lafferrière se réveille enfin. Il découvre que « la moitié de ses posts sont antisémites ». Et se précipite sur X pour… supplier le député de rectifier le tir : « Aymeric, supprime STP. Viens discuter en DM si tu veux. »
Le reste de l’année, l’UJFP prend la défense des mosquées liées aux Frères musulmans que l’État veut fermer, comme celle de Pessac, malgré les accusations du Conseil d’État de « provocation à la haine », notamment envers les Juifs. Quand il leur reste un peu de temps, c’est pour s’attaquer aux Juifs qui défendent Israël. Sur son propre site, l’UJFP relaie ainsi une vidéo du cinéaste essayiste Eyal Sivan, invité régulier, affirmant qu’ils « ne sont pas des Juifs, mais des judaïstes ». Eux se veulent « humanistes »… version Hamas ?
Qu’ ont ils en commun avec le judaisme? Une histoire familiale accidentelle et oubliée et effacée?