Front National : le néo nazi Frédéric Chatillon et son lucratif business

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FAIT DU JOUR. Un procès en correctionnelle, des enquêtes judiciaires en cours… Le parti d’extrême droite, chantre de l’exemplarité et de la probité, est pourtant rattrapé par les affaires.
De la barre de fer aux affaires… Frédéric Chatillon, lorsqu’il était encore une figure du GUD, un groupuscule d’ultradroite, était antisioniste et anticapitaliste. Il a bien changé, du moins pour ce qui relève de son rapport à l’argent. L’ex-étudiant en informatique, reconverti depuis 1995 dans la communication par l’intermédiaire de sa société Riwal, a passé des marchés lucratifs avec le FN, dans des conditions qui lui valent un renvoi devant le tribunal pour « faux et usage de faux », « escroqueries » et « abus de biens sociaux ». Chatillon apparaît, à 48 ans, comme l’homme central du dossier.

Un circuit complexe

Le tribunal devra notamment dire si le FN et Riwal ont bien surfacturé les kits de campagne. Chatillon maintient qu’il s’agissait d’un prix correct, dégageant pour sa société une marge classique, « de l’ordre de 35 % ». Et que la facturation des frais d’impression ne dépassait pas le seuil maximal autorisé par le ministère de l’Intérieur.

En tirant les fils de l’écheveau financier, les magistrats ont mis en évidence un « circuit complexe et opaque » de virements vers Hongkong notamment. Comme cette transaction de 315 000 € effectuée par la société de la compagne de Frédéric Chatillon, masquée par une fausse facture.

Les lignes comptables de Riwal étaient décidément obliques. Des voyages à Milan, Dubaï, Shanghai ou Punta Cana avec sa compagne ou ses filles ont été financés par la société. Frédéric Chatillon s’est même offert une montre à 12 200 €, remboursée depuis. Lui maintient que la quasi-totalité des déplacements incriminés sont d’ordre professionnel. Parallèlement, son épouse, dont il vivait séparé, bénéficiait d’un emploi qualifié de « fictif » (quelques centaines d’euros mensuels), sans compter la mise à disposition d’un logement et d’une voiture.

A l’époque, Marine Le Pen était désireuse de s’appuyer sur de nouveaux prestataires pour se libérer de l’emprise de son père. De tels contrats ont-ils pu se conclure dans le dos de la présidente du Front national, comme elle l’affirme ? Dans ses auditions, Frédéric Chatillon n’a en tout cas jamais mis en cause celle qui reste l’une de ses meilleures amies.
Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/frederic-chatillon-et-son-lucratif-business-13-12-2016-6447561.php

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