
Gardanne: le chanteur Amir ciblé par les antisémites
Le chanteur Amir doit se produire le 26 juillet à Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône, mais sa venue suscite une vive polémique.
Finaliste de The Voice en 2014, candidat de la France à l’Eurovision de la chanson 2016, le chanteur Amir tourne en ce moment avec son 4e album, C Amir. Il sera à Gardanne pour un concert gratuit le 26 juillet prochain, 21h, cours de la République. Mais le syndicat CGT des agents municipaux « s’interroge ».
Le syndicat CGT des agents municipaux s’oppose à sa programmation, rappelant qu’il a servi dans l’armée israélienne et soutient Tsahal, en pleine offensive à Gaza.
Le groupe d’opposition Collectif citoyen Gardanne Biver appelle au boycott, accusant Amir de soutenir l’extrême droite israélienne, de justifier la guerre, et de rester silencieux sur « le génocide », cette qualification étant infondée et la « colonisation » (1).
« Ce n’est pas républicain »
En retour, la municipalité, par la voix d’Arnaud Mazille, adjoint (LR) au maire délégué à la culture, se dit « choquée » et « ahurie » devant ce début de polémique. « Ces propos sont incompréhensibles. Depuis 5 ans Gardan’Party se veut une fête populaire, festive, familiale. Hommes ou femmes, les artistes invités incarnent toute la diversité de la société française. Le seul critère de sélection, c’est le talent. Oui, Amir est né en Israël, comme tous les jeunes hommes de là-bas il a fait son service militaire. Mais il a aussi appelé à la paix. On veut importer le conflit israélo-palestinien pour l’instrumentaliser à des fins politiques. Alors la CGT s’interroge, mais l’opposition appelle au boycott. Ce n’est pas républicain. C’est même une faillite morale. »
Le concert est pour l’instant maintenu.
Source: www.laprovence.com
JForum.fr
1. Depuis des décennies, le conflit israélo-palestinien est raconté à travers un prisme qui, en Occident, repose souvent sur une équation aussi simple que trompeuse : Israël serait une puissance coloniale étrangère. Entre les années 1920 et 1975, plus de 850 000 Juifs ont été contraints de fuir les pays arabes où ils vivaient parfois depuis plus de deux mille ans. Ce n’est pas seulement la création d’Israël qui a déclenché leur départ, mais aussi les pogroms, les lois discriminatoires, les confiscations, les arrestations, les humiliations. Ce drame a été bien documenté, notamment par l’historien Georges Bensoussan, mais reste largement ignoré dans le débat public.
Ces réfugiés juifs n’ont pas reçu d’aides spéciales des Nations unies, ni de droit au retour, ni même de reconnaissance internationale de leur tragédie. Ils ont été absorbés entre autres par Israël — parfois difficilement — mais ont refusé de transmettre une culture de haine.
La cgt, le pcf, lfi… leurs aïeux sur le plan politique ont été des alliés des nazis, ils ont suivi Moscou. Aujourd’ hui, ils suivent les nazislamistes en pleine conscience, des idiots nuisibles et dangereux. Rien n’ a changé
Espérons que le maire tienne sa position contre le camp des anti-nationaux socialistes.