« Ils ont arrêté lorsqu’ils m’ont crue morte » : le calvaire d’Esther, violée et mutilée par les terroristes du Hamas

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Les cas de viols et de mutilations sexuelles commis lors des massacres du 7 octobre sont en train de faire surface. Alors que les survivantes peinent encore à parler, l’une d’elles, qui participait au festival Tribe of Nova, a accepté de nous raconter ce qu’elle a subi.
Par Laura-Maï Gaveriaux, correspondante en Israël
Le 26 novembre 2023 à 06h15, modifié le 26 novembre 2023 à 15h27
Dans les déliés de cette courte conversation, Esther (le prénom a été changé) n’est jamais vraiment là. Assise dans son lit, elle cherche du regard le moindre recoin de la pièce, pour fuir les yeux de son interlocuteur. Qui n’en est même pas vraiment un, pour elle : « À l’intérieur, je suis à moitié morte », dit la jeune femme de sa voix tremblante et mécanique.

Elle a choisi « Esther » pour apparaître comme victime de sévices sexuels. En hébreu, l’une des significations métaphoriques de ce prénom désigne celle qui est « cachée ». La Bible raconte l’histoire de cette princesse juive qui se dissimulait pour ne pas être conduite au harem. « Prise de force par le roi, elle finit par utiliser sa position de nouvelle épouse pour éviter le massacre des juifs », dit-elle en secouant la tête. « Moi, je ne vais sauver personne, je ne tiens même pas debout. »
« Je serai toujours l’image vivante du pogrom »
C’est en un rien de temps qu’Esther a été arrachée au monde des vivants. Le 7 octobre, lorsque la violence du Hamas a déferlé sur le désert de Be’eri, son petit ami les a entraînées, elle et sa marraine, sous une bâche du bar de la rave party, pour passer inaperçus en faisant les morts. Elle tremblait trop de peur, les terroristes l’ont vue.

Depuis, Esther n’a pas réussi à se lever. « Littéralement, puisque ma jambe ne répond plus à ma volonté », précise-t-elle. En langage médical, elle a subi une « lésion du pédicule nerveux innervant le membre inférieur. » Dans son souvenir, elle a été violée et en même temps tabassée devant son copain, forcé de regarder avec un couteau sous la gorge : « C’était si douloureux que j’ai perdu connaissance, ils ont arrêté lorsqu’ils m’ont crue morte. » Puis sont arrivées les mutilations. L’un d’eux s’est mis à utiliser un couteau, ou un tesson de verre, comment savoir ? Elle en garde une paralysie, qui pourrait ne jamais disparaître. « Et même si je remarche, je boiterai. Je serai toujours l’image vivante du pogrom. »

Des cas similaires ont été relevés par les médecins légistes sur les cadavres — ou ce qu’il en reste. Nombre d’entre eux ont été tellement dégradés que le travail d’identification continue, six semaines après le massacre, sur la base militaire de Shura. Reconvertie en morgue, elle accueille des conteneurs réfrigérés qui y font office de chambres mortuaires. La plupart de ces viols, particulièrement cruels, avec des objets, ont été faits post mortem.
À l’image de la manière dont les terroristes se sont acharnés sur le corps encore chaud de la marraine d’Esther. « Ils ne l’ont pas violée de manière traditionnelle, on va dire, raconte encore la survivante. Peut-être parce qu’elle était beaucoup moins jeune que la moyenne de la rave. C’était une fêtarde, qui aimait sortir avec nous pour danser dans la nature. »

Une stratégie pour jeter la honte sur la société ?

Même lorsqu’elle évoque son deuil, sa voix est vierge de sanglots. Les mots s’abattent de façon clinique, froide, « comme s’il ne s’agissait pas de son histoire », observe un psychiatre hospitalier. « C’est typique du syndrome de stress post-traumatique, en particulier lors d’un viol », poursuit le médecin, expert de ces sujets. « Le cerveau de la victime met sa subjectivité et toutes ses émotions sur pause pendant l’agression, comme un animal qui se fige, pris dans le danger », poursuit-il. « Elles disent que c’est comme si elles s’étaient détachées de leur corps, laissé à l’agresseur, afin de protéger leur intégrité psychique. » Le problème survient lorsque certaines restent bloquées dans cette dissociation.
Encore peu couverte, la question de crimes sexuels de masse commis ce jour-là plonge la nation israélienne dans la souffrance supplémentaire de l’incompréhension. Ces profanations des attributs sexuels féminins interpellent Noémie Issan, philosophe franco-israélienne. Selon elle, « alors que les informations sortent au compte-gouttes pour protéger les rares qui ont survécu et les familles des victimes, il est difficile de savoir si ce sadisme a découlé d’un ordre, comme un élément de stratégie » destiné à jeter la honte sur la société, à la déliter. « Je n’ai pas honte, glisse Esther. Pour ressentir ça, il faudrait que je sois plus que demi-vivante. »
Source

Le Parisien

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16 Commentaires

  1. David dit :

    Ils ont des femmes , des filles ces ordures ?

  2. Stalinovitch dit :

    La démocratie libérale ne pourra jamais vaincre l’islamonazisme. Seuls les courageux militants issus du peuple juif pourront le faire.

  3. joseparis dit :

    De la pure barbarie commis par des sadiques sexuels nazislamistes. Ils n’ont aucun respect pour la vie humaine et la dignité. Ce sont des concepts qui leur sont complètement étrangers. Il faut les éliminer jusqu’au dernier.

  4. Franccomtois dit :

    Face á cela je ne peux pas mettre de mots,non impossible!!!!!!!😞😢😭
    Paix á toutes les femmes,filles,enfants victime de viols,de harcellements!
    Nous sommes tous les enfants de Dieu.

  5. benjamin dit :

    la meme chose s est deroulèè au bataclan!les deux terroristes se sont acharnès sur les femmes tuèès ou blessèès en leur mutilant les parties genitales a coup de couteau en hurlant MORT AUX JUIFS !propos peu ou pas mediatisès en france !c est une pratique tres repandue par les islamistes !! israel n oubliera jamais !

  6. Lior dit :

    Ceux qui ont fait ça à Esther et à tant d’autres ne sont pas des humains, ce sont des animaux.

  7. bensoussan jean joseph dit :

    ESTHER,MOTEK, On t’aime!!!Qn te serre tous dans nos bras.Il y a une place pour toi autour de nos tables où tu seras bien entourée.Je suis emu jusqu’au fond du coeur pour elle et toutes les autres aussi. Ces enculés de gazaouis »innocents »ont dù offrir des baklawot et autres douceurs aux animaux du hamas.D’après le decompte du hamas,on en est déjà à plus de 14000 morts!Je m’en rejouis,et,…c’est pas fini. joseph

  8. Hérode dit :

    Quand la bande de gaza ressemblera à un killim , je crois que le job sera fait .
    On ramène un maximum d’otages et ensuite Armagedon

  9. Ziona dit :

    Les pauvres Gazaouis : l’israelorusse qui a été récemment libéré avait réussi à s’enfuir après un bombardement sur Gaza. En s’enfuyant, il a été capturé par des habitants de Gaza et remis au Hamas… les pauvres gazaouis, vous trouvez pas ?

  10. David dit :

    Le Hamas….des hommes ?
    D
    s pleutres et des lâches.

    au lieu de se planquer dans les tunnels n’ont ils pas laisser la place à  » leur peuple  » ?
    Il y aurait beaucoup moins de morts .
    Mein Kampf c’est Alice au pays merveilles pour eux.

  11. benjamin dit :

    les otages ont ètè baladès dans les rues de gaza sous les quolibets les crachats et les coups de la vermine ghazaouite par dizaines de milliers !foule de haine prete au lynchage si ces otages n etaient pas si precieux ..!et dire que certains dont macron veulent absolument les proteger des mechants israeliens et les soigner dans les deux ou trois navires hopital depeches par la france !avec scanner IRM salles d operations et labo d analyses !precisions donnèès par le ministre de la defense en deplorant le manque de pediatres !!jamais jamais la france eternelle n a deployè de tels navires nulle part ailleurs dans aucun conflit !!par exemple au large de la syrie ou le bachar qui ne fait pas dans la dentelle a zigouillè quelque 600 000 syriens et au moins autant de blessès !!!dont ceux gazès proprement !!!

  12. Hérode dit :

    Exact !
    On exonère bien vite tous ces gueux de gaza !
    Des soits disants civils ?
    Il suffit de regarder leur comportement de Hyène lors de l’arrivée des dépouilles des soldats de tsahal….comme leur comportement de prédateurs sexuels ou de kidnapeurs
    Aucune circonstance atténuante, aucun respect
    Des animaux sauvages élevés dans la haine de Juifs
    Que l’on ne me demande pas d’avoir un soupçon de bienveillance pour ces ordures

  13. maujo dit :

    Dans les massacres ayant eu lieu dans les kibboutz, il y avait les terroristes du Hamas venu surtout pour assassiner des soldats accompagnés par des civils de Gaza et des enfants qui ont participé à toutes les joyeusetés issues de la religion du chamelier. les mots manquent pour nommer ces sous merdes qui n’ont aucune humanité, c’est une sous race qu’il faut complétement éradiquer. Meme leurs frères de pays arabes environnant n’en veulent pas chez eux et les pays arabes qui ont des palestiniens parqués dans des camps sont traités pire que des chiens et depuis 1948 n’ont obtenu aucun droit.

    • Franccomtois dit :

      « Peuple mercenaire »créer pour attaquer,entretenir une haine viscérale des juifs!
      Pourquoi se prendre la tête á répéter que se peuple a été inventé alors que…Demandons simplement á leurs leaders de nous faire tout simplement la généalogie de leur existence,leur culture,leur passé lointain et son histoire,son archéologie et ceci á l´ONU,le monde serait témoin de l´histoire de ce peuple et lá,nous ne pourrions qu´accepter sa grandeur et le partage d´Israel pays spoliateur de terre,colonisateur….🤣!
      Ardu sera la tache!!!
      Ils ont une histoire,une culture,qu´ils retrouvent leur foyer en Syrie pour les syriens et en Egypte pour les égyptiens et lá finis d´être aigris,une vrai patrie et enfin un goût á la vie qui leur fait tant défaut aujourd´hui.

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