
Israël : la commission de sécurité nationale approuve le projet de loi sur la peine de mort pour les terroristes
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« Un débat sur la peine de mort pour les terroristes alors que nos frères sont aux mains du Hamas constitue un danger direct et immédiat pour leur vie » (Gilad Kariv)
La commission de la sécurité nationale a voté ce dimanche en faveur d’un projet de loi sur la peine de mort pour les terroristes, qui sera présenté en première lecture à la Knesset. Une seule voix s’est opposée au projet. Le bureau du Premier ministre avait pourtant expressément demandé de reporter cette discussion. Le parti Otzma Yehudit (Force juive) a justifié cette décision comme reflétant « la position du ministre Ben Gvir et du président de la commission, le député Fogel », estimant le débat « vital et critique pour la sécurité de l’État ».
Au cours du débat, un conflit a éclaté entre Ben Gvir et le coordinateur pour les otages, Gal Hirsch, qui s’opposait à la tenue du débat. « Je m’oppose à la date du débat alors qu’il y a 48 otages et, à ma connaissance, 20 d’entre eux sont en vie. Nous ramènerons tous les otages, ce débat ne nous aide pas ! « , a déclaré ce dernier. Ben Gvir a répliqué : « Vous ne représentez pas toutes les familles, ce n’est pas vrai. »
Ben Gvir s’en est ensuite pris au Premier ministre : « Avant le 7 octobre, j’ai exigé que l’on s’occupe de Gaza, avec des éliminations ciblées. L’entourage du Premier ministre m’a attaqué en disant : « Ben Gvir nuit à Netanyahou, à cause de lui, il ne pourra pas se rendre à l’étranger ».
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Dans un communiqué, Otzma Yehudit dénonce « un effondrement de la part du Premier ministre et de ses collaborateurs, qui entendent autoriser les visites de la Croix-Rouge aux terroristes en prison alors que nos otages pourrissent dans les tunnels de Gaza ».
Le député Gilad Kariv (Les Démocrates), membre de la commission, a vivement critiqué cette initiative : « Un débat sur la peine de mort pour les terroristes alors que nos frères sont aux mains du Hamas constitue un danger direct et immédiat pour leur vie et pourrait compromettre les négociations pour un accord ». Kariv a souligné que c’est le bureau du Premier ministre, et non lui, qui avait demandé l’annulation du débat.
Cette controverse intervient après un débat houleux au sein du cabinet politique et de sécurité concernant une proposition du Conseil de sécurité nationale d’autoriser les visites de la Croix-Rouge dans les prisons. La séance avait dégénéré en échanges de cris entre Ben Gvir et le chef du Conseil de sécurité nationale Tzahi Hanegbi.
Netanyahou avait par la suite réprimandé le dirigeant d’Otzma Yehudit pour avoir divulgué des informations sensibles, déclarant que de tels sujets ne seraient plus abordés dans des forums « d’où fuitent des questions sécuritaires ».
Source https://www.i24news.tv/fr
Ben Gvir a raison. Les otages sont affamés, il faut affamer les terroristes. L’occident, la crois-rouge, … vont hurler ? ça sera autant d’occasions de leur rappeler qu’ils ne font pas pression sur les pétro-monarchies pour qu’elles fassent pression sur le hamas. Ne pas faire ça, c’est admettre que les Juifs valent moins que les autres êtres humains.
Enfîn!