Israël-Palestine : le mirage de la solution à deux États d’Emmanuel Macron

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Par François d’Orcival,
CHRONIQUE – Le président français se voit en héraut de la «solution à deux États» au Proche-Orient. Contre Israël et… les États-Unis.
C’est en Asie du Sud-Est que le président de la République aura bouclé la préparation de la « conférence internationale de haut niveau » qu’il va présider avec le prince héritier et premier ministre d’Arabie saoudite, dans quinze jours, aux Nations unies. Entre une étape au Vietnam et une autre à Singapour, c’est en Indonésie qu’il a signé plusieurs déclarations très politiques, dont une consacrée au dossier palestinien. La Palestine et Gaza vus de Jakarta…
Une déclaration en neuf points dont l’essentiel consiste à dire que la France et l’Indonésie se veulent être des partenaires clés « pour la reconnaissance collective de la Palestine » par tous les pays, grâce à la mise en œuvre de la solution à « deux États » (Israël et la Palestine). Ce qui supposerait qu’ils soient l’un et l’autre reconnus comme États ; or l’Indonésie a bien reconnu la Palestine, qui n’est encore qu’un État fictif, mais pas l’État d’Israël, pourtant souverain depuis 1948 ! Les Indonésiens répondent : nous le reconnaîtrons si, au préalable, Israël a lui-même reconnu l’existence de la Palestine…
«Reconnaissance réciproque de la Palestine et d’Israël»
Le 3 décembre dernier, l’Assemblée générale des Nations unies introduisait la prochaine conférence internationale en votant une déclaration rejetant « toute tentative de changement démographique ou territorial de la bande de Gaza » et plaidant pour « la solution des deux États, la bande de Gaza faisant partie de l’État palestinien ». Cent cinquante-sept pays membres de l’ONU se prononçaient pour, les États-Unis et Israël votant contre, ainsi que la Hongrie et l’Argentine (et quatre petits pays du Pacifique) ; sept autres s’abstenant, dont la République tchèque et l’Ukraine… C’est à partir de là qu’Emmanuel Macron est entré en campagne. Début avril, il disait qu’il « pourrait reconnaître » l’État de Palestine, puis il annonçait qu’il « allait le reconnaître », avant d’affirmer qu’il fallait aller « à la reconnaissance réciproque de la Palestine et d’Israël ». Or l’Arabie saoudite, coprésidente avec la France de la conférence de New York, est, comme l’Indonésie, un de ces États qui n’ont toujours pas reconnu l’État hébreu.

Le diplomate et géographe Michel Foucher s’interrogeait récemment devant l’Académie des sciences morales et politiques : « Au bout du processus, disait-il, y aura-t-il encore une place pour un État palestinien ? Alors que le diplomate maintient l’objectif de la solution dite des deux États, le géographe conclut par la négative » … Le 4 janvier dernier, c’est un Britannique, John Sawers, l’ancien chef de services secrets, qui observait dans le Financial Times : « On peut être sûr, hélas, qu’on ne sera pas plus près dans un an d’un État palestinien indépendant qu’on ne l’est aujourd’hui. »
Source
La Figaro

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2 Commentaires

  1. benjamin dit :

    a mon avis macron reserve une enorme surprise pour sa fameuse et fumeuse conference a l onu !macron veut faire comme et mieux !! que c de gaulle en 1967 !il reflechit actuellement sur les sanctions les pires!!contre l etat juif!le masque est tombè !macron devient l ennemi jurè d israel!il se met a la traine de melenchon et de villepin !les ennemis les pires!!d israel!ou cela va t il mener la france !!la france eternelle!!comme le disait le grand charles !!!!tu parles charles !!!

  2. Leo dit :

    Il pense a 2 etats dans 1 Etat pour la France de demain

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