« Je ne suis pas couturier » : Dominique de Villepin refuse de commenter le voile islamique des petites filles mineures

L’ancien Premier ministre a assuré que le voile chez les jeunes filles dans l’espace public n’était « pas forcément le signe d’une radicalisation » mais pouvait s’agir d’un choix.
Dominique de Villepin fidèle à sa nouvelle ligne. L’ancien Premier ministre a été interrogé sur le port du voile chez les fillettes dans l’espace public sur BFM TV, dimanche 26 mai, quelques jours après la proposition de Gabriel Attal de l’interdire pour les jeunes filles de moins de 15 ans dans l’espace public.
Visiblement gêné de ne pas y répondre franco, Dominique de Villepin a tout d’abord répondu sur le ton de l’humour et du sarcasme : « je ne suis pas couturier. Je ne vais pas aller mesurer la taille du voile », a-t-il lancé face à Benjamin Duhamel.
« Un choix culturel »
Relancé pour clarifier sa position, l’ancien Premier ministre sous Jacques Chirac a affirmé qu’avec ce genre de question, « nous rentrons dans la sphère privée » et sortons de ce qui relève « du champ de la laïcité ». Il a toutefois fini par avouer que le port du voile d’une petite fille dans l’espace public « peut être le signe d’un intégrisme islamique », mais aussi dit que cela pouvait être « un choix culturel ».
De ce fait, Dominique de Villepin ne voit « pas forcément le signe d’une radicalisation » par le biais du port du voile chez les jeunes filles. « Il faut savoir garder mesure et éviter de tomber dans des dénonciations systématiques », a-t-il conclu.
En février dernier, il avait refusé de qualifier le régime algérien, dirigé par Abdelmadjid Tebboune, de dictature.
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