Jean Pierre Courtel : Je ne suis pas israélien, je ne connais pas Benjamin Netanyahou

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Je ne suis pas israélien, je ne connais pas Benjamin Netanyahou, mais je sais une chose : ce que je lis, ce que j’entends, ce que je vois déversé quotidiennement à son encontre tient moins de la critique politique que de la haine obsessionnelle. Et cette haine-là, je la trouve insupportable. Non pas parce que je vouerais un culte à cet homme, mais parce que l’acharnement dont il est victime est aussi injuste que révélateur.
Oui, on peut ne pas aimer sa politique. Oui, on peut contester ses choix. Mais non, on n’a pas le droit de s’en prendre à l’homme, d’en faire une cible permanente, un épouvantail universel, une figure à abattre, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse.
Petit rappel pour les amnésiques professionnels : les dernières élections israéliennes ont été remportées démocratiquement par la droite. Et c’est à partir de là que les « défenseurs de la démocratie » en Israël comme en France, ont commencé à piétiner ce qu’ils prétendent défendre. La gauche israélienne, battue dans les urnes, s’est lancée dans une croisade contre le gouvernement élu, relayée avec enthousiasme par ses clones français et les médias qui leur servent de porte-voix.
Résultat : une campagne de diabolisation effrénée. Une rage de perdants. Une haine de caste blessée. Et comme toujours, on ne critique plus les idées : on attaque l’homme. On caricature. On insulte. On calomnie. Et bien sûr, on ose tout, surtout quand Israël est en guerre, surtout quand l’enjeu est la survie même de la nation. Ce n’est plus de l’opposition politique, c’est de la trahison morale.
Alors remettons les pendules à l’heure : Benjamin Netanyahou n’est pas un homme d’extrême droite, pas plus que son gouvernement ne l’est. Il dirige une coalition hétéroclite comme l’impose le système proportionnel intégral israélien, système que la gauche n’a jamais rechigné à exploiter lorsqu’elle était aux commandes, quitte à s’allier avec des ultra-orthodoxes ou des nationalistes arabes. Mais aujourd’hui, soudain, les alliances deviennent une tare, quand c’est Netanyahou qui les forme.
Son gouvernement est légitime. Son autorité lui a été conférée par le peuple. Et dans le contexte tragique et violent que connaît Israël depuis le 7 octobre, ce qu’il fait, il le fait pour protéger les siens, pour garantir la sécurité d’un peuple qui, rappelons-le, a failli disparaître il y a moins d’un siècle.
Alors, que les donneurs de leçons français, les politiciens en recherche de notoriété, les éditorialistes à sens unique et les ONG à indignation sélective comprennent bien une chose : en s’acharnant sur Netanyahou, c’est le peuple israélien qu’ils insultent, c’est sa souveraineté qu’ils piétinent, c’est son droit à se défendre qu’ils contestent.
Et cela, n’est pas acceptable.

source Facebook

happywheels

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