
Jullouville (50) – Le restaurateur poignardé témoigne : C’était une expédition punitive, la bande ethnique invoquait le Coran et accusait leur victimes de racisme. La situation a même failli s’empirer lorsqu’ils ont cru avoir affaire à un Juif
Élie Lebaillif, restaurateur de 60 ans, raconte l’agression ultraviolente qu’il a subie dans la nuit du 16 au 17 juillet à Jullouville, dans la Manche
Dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 juillet, une scène d’une rare violence s’est déroulée à Jullouville, petite station balnéaire de la Manche. Élie Lebaillif, 60 ans, propriétaire du restaurant La Promenade situé en bord de mer, a été violemment agressé et poignardé par une trentaine d’individus. L’agression serait intervenue à la suite d’un premier incident survenu huit jours plus tôt, lorsque le restaurateur avait expulsé des jeunes qui saccageaient sa terrasse. Revenus « en meute » selon les termes de l’équipe du restaurant, qui a publié un long témoignage sur Facebook, les agresseurs – une trentaine de jeunes âgés « de 15 à 18 ans », selon les témoins – ont brisé trois baies vitrées, cassé du mobilier et jeté des pierres sur la façade avant de poignarder le patron qui tentait de défendre sa femme Isabelle, elle aussi agressée.
L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de La Haye-Pesnel. « Il y a eu un déclencheur à ces violences, peut-être une altercation entre le couple et des individus du groupe », confie une source proche du dossier. D’après nos informations, aucune interpellation n’a encore eu lieu. Malgré sa blessure, Élie Lebaillif a repris le travail dès le lendemain matin. Il se confie au Point.
Le Point : Que s’est-il passé huit jours avant cette agression ?
Élie Lebaillif : Huit jours avant cette agression, la nuit, j’avais viré des zozos de ma terrasse, qui avaient entrepris de balancer chaises et tables sur la digue parce que c’était « une terrasse capitaliste » et qu’ils « n’aimaient pas les capitalistes ». Notre restaurant « reçoit des riches », disaient-ils, et ils n’aimaient pas les riches. Je leur ai tiré les oreilles, en leur disant que ce n’était pas les manières de faire. Ils m’ont juré « sur le Coran de La Mecque » qu’ils allaient revenir me tuer. Quand les gendarmes sont venus, ils ont déguerpi comme une volée de moineaux. Je me suis dit : « L’affaire est classée. » Mais non. Ils sont revenus se venger…
Comment avez-vous été pris dans cette souricière mercredi soir ?
Dans la nuit de mercredi à jeudi, il y avait une fête dans la commune, tout le monde était en effervescence. Mon fils, qui tient la poissonnerie en dessous, m’avait demandé de passer éteindre la stérilisation de ses maquereaux après minuit, comme j’habite à 300 mètres. En arrivant avec mon camion, je suis passé au ralenti devant un groupe de jeunes qui sortaient d’un bar. J’ai reconnu certaines des personnes que j’avais virées huit jours plus tôt, mais elles m’ont reconnu aussi, et elles m’ont suivi.
Je me suis garé près de mon restaurant, je suis rentré dans la cuisine trente secondes avec ma femme, et là nous avons entendu un grand boum. Ils jetaient des barrières métalliques dans les baies vitrées, des pierres qui faisaient au moins 1 kg, 1,5 kg, et j’ai entendu des noms d’oiseaux : « on va te tuer », « t’es raciste ». C’est leur réplique favorite. Deux jours plus tôt, ils avaient tabassé un serveur du bar d’à côté qui refusait de leur donner une cigarette, Le Bambou, en le traitant de raciste…
Vous avez essayé de sortir…
Ils ont cassé deux portes, trois baies vitrées, le porte-menu, à coups de pierre, de barre de fer et avec les barrières de protection. J’ai pensé sortir pour attraper le meneur. Mais mon épouse m’a dit : « Laisse-moi faire, je suis une femme, je vais pouvoir les calmer. » Quand elle est sortie pour leur parler, ils lui ont sauté dessus, ils lui ont donné des claques, des coups de pied, ont cassé ses lunettes. Quand elle m’a appelé, « Élie, reviens ! », un jeune a crié : « P…, c’est des Juifs, c’est des Juifs ! » Vous savez, je suis baptisé… Ma mère m’a appelé Élie parce qu’elle s’appelait Éliane.
Quand j’ai vu que ma femme se faisait tabasser – ça n’a duré une demi-seconde, mais une demi-seconde de trop –, je suis venu à son secours et ils m’ont sauté dessus à plusieurs. J’ai senti un truc qui me brûlait le bas du dos, la fesse. Quand je suis tombé, j’ai entendu : « Venez, on va le finir. » C’était comme dans les films. Ma femme avait appelé la gendarmerie, ainsi que mon fils et mon gendre. Ces jeunes étaient une trentaine, mais seulement une dizaine étaient virulents. Nous nous sommes retranchés dans le restaurant.
Les gendarmes ont-ils pu maîtriser la situation ?
Ils nous ont envoyé un réserviste d’une quarantaine d’années, accompagné d’une jeune femme qui faisait 50 kg toute mouillée et d’un jeune de 19-20 ans, qui a fini plusieurs fois dans la haie, le pauvre. Si mon gendre et mon fils n’avaient pas été là, les forces de l’ordre se prenaient une rouste. Ils ont balancé des cailloux sur leur voiture, cassé la vitre arrière. Les gendarmes ne font plus peur.
Vous avez repris le travail dès le lendemain. N’était-ce pas risqué ?
Je suis à mon compte. Même malade, même avec une jambe en moins, je viendrais quand même travailler. Les pompiers sont arrivés vers 2 h 30, j’avais toute la cuisse en sang. D’habitude, je me lève à 4 h 15 tous les jours pour la criée de Port-en-Bessin à 5 heures, et celle de Granville à 6 heures. Je suis sorti de l’hôpital à 3 h 30, et à 4 h 15, je me levais. Je me suis allongé dans le canapé une demi-heure et hop, je suis allé bosser.
Dans la nuit, mon fils et mon gendre ont nettoyé la cuisine parce qu’ils avaient défoncé la porte, fait tomber des casseroles avec des sauces, des couteaux par terre. Ils m’ont même pris deux couteaux et un économe. Le plus dangereux, ce n’étaient pas les barrières, mais les pierres de plus d’un kilo qu’ils ont jetées d’une dizaine de mètres. Si j’en avais pris une, je serais dans le coma ou au cimetière. Tout est allé très vite, j’ai été frappé par l’effet de meute, on aurait dit des hyènes qui attaquaient une antilope. Mais je me laisserai jamais faire.
Vous avez filmé la scène…
Oui, nous avons filmé. Sur la vidéo, on les voit casser les baies vitrées, mais ils diront que ce n’est pas eux… Quoi qu’il arrive, ils nieront. Ces gens-là n’avouent jamais. J’aimerais qu’ils soient punis, mais je ne me fais guère d’illusions. Ils diront que je les ai provoqués, que je suis un « raciste »… Je ne crois plus au Père Noël.
Cette violence s’aggrave-t-elle à Jullouville ?
Cela fait vingt-sept ans que je tiens ce restaurant. J’ai vu la situation aller crescendo depuis une douzaine d’années. Je pars en retraite le 1er avril, et je suis soulagé. Ces jeunes sont nés en France, dans de petits villages, ils n’ont rien à voir avec les caïds de banlieue… Mais ils étaient alcoolisés. À Jullouville en été, il y a une ambiance familiale, les gens paisibles et les enfants participent aux bals extérieurs jusqu’à minuit et demi. Mais ensuite, lorsque des bars organisent des soirées techno, sur le coup d’une heure du matin, ce n’est plus la même chose, la clientèle change. Lorsque les bars ferment, ces jeunes alcoolisés ne savent plus où aller.
Le 14 juillet à Granville, il y avait 150 jeunes qui ont tout cassé. Mercredi-jeudi, c’était chez moi, et deux jours avant au bar d’à côté, Le Bambou. Le fils de la pharmacienne aussi s’est fait attraper. Il y a un incident tous les deux ou trois jours…
Que fait la municipalité ?
Le maire temporise. Il a mis des barrières pour protéger les massifs de fleurs, mais ils me les ont balancées à la figure. La police municipale est là en plein jour, mais elle est en sous-effectifs. La nuit, il n’y a personne. Il faudrait un système [qui permette la présence de la] gendarmerie à la fermeture des bars pour empêcher que les gens déambulent par groupes… Nous avons reçu de nombreux messages de solidarité. Ma femme a reçu quinze bouquets de fleurs. Nous ne baisserons jamais les bras. Ma femme bosse sous morphine parce qu’elle est usée, mais mentalement, c’est une bête de course. Toute la famille est comme ça.
Moi, je suis « intuable ». Ils peuvent y aller à coups de coude, à coups de barre de fer, je m’en moque. Je suis solide. Je ne me laisserai jamais faire. Mon fils non plus, et c’est une armoire à glace. J’ai travaillé dans des restaurants étoilés au Michelin, vous savez. J’ai fait les Trois Gros, Rœllinger… Il fallait à l’époque avoir un certain caractère pour tenir. Alors, je ne plierai pas. Et mon restaurant restera ouvert, quoi qu’il arrive.
Source
Le Point
Soutien à ce monsieur. Ces mange-merde attaquent en meute comme pour les razzias, ils ont failli les tuer avec sa femme, et ils ont le culot de les traiter de raciste alors qu’ils se défendent ! Le pire c’est qu’ils ne risquent rien du tout avec l’injustice française.
C’est bien, maintenant on voit comment l’endoctrinement des LFI a touché les cités
Les mêmes perroquets. La situation est grave.
Démission de l’ État, comme toujlurs, la sécurité des citoyens étant pourtant sa mission première.
Des plaintes ont été déposées par les clients et par le restaurateur
« une trentaine ont juré sur le Coran de La Mecque … et m’ont sauté dessus à plusieurs »
On reconnait ces sacs à merde à leur courage
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« Laisse-moi faire, je suis une femme je vais pouvoir les calmer »
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« Les gendarmes ne font plus peur »
Si : les travailleurs les entrepreneurs les contribuables (Nicolas ou pas)
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« Le maire temporise. Il a mis des barrières pour protéger les massifs de fleurs »
Au moins il ne verse pas dans lessstrême’ drouâte !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jullouville#Tendances_politiques_et_résultats
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