La Shoah Censurée. La Sorcière De Nancy

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En librairie le 15 mai 2015,

Préface de Guy Konopnicki
Catherine Pederzoli-Ventura, professeur d’histoire, organisait chaque année un voyage de la mémoire de la Shoah au cours duquel les élèves du lycée étudiaient cet événement majeur de l’histoire contemporaine sur le site d’Auschwitz-Birkenau. Refusant les visites banalisées et au pas de course, elle intégrait les voyages à son enseignement, situant la Shoah dans son contexte : le nazisme, la Seconde Guerre mondiale, et menant ses élèves sur les lieux de la vie juive, en Pologne et en République tchèque.

Or, comme le héros du Procès de Kafka, Catherine Pederzoli-Ventura a dû, ce faisant, commettre quelque chose de grave puisqu’elle a été dénoncée de manière anonyme, harcelée et, à la suite d’une inspection menée telle une instruction judiciaire à charge, suspendue durant quatre mois. L’administration de l’Éducation nationale ayant usé de tous les moyens pour l’écarter de ces voyages et de l’enseignement de l’histoire.
Après avoir affronté un véritable procès en sorcellerie, instruit au cœur de l’école laïque – où lui fut reproché jusqu’à l’emploi du mot « Shoah » –, Catherine Pederzoli-Ventura put enfin se défendre devant le conseil de discipline de l’académie de Nancy. C’est alors que, résultat de leur peu de solidité, toutes les accusations s’évanouirent.
Aujourd’hui réintégrée dans ses fonctions, Catherine Pederzoli-Ventura récidive, avec la complicité du journaliste Simon Marty, en associant le récit de ses voyages de la mémoire de la Shoah à celui du harcèlement qu’elle a subi pour les avoir organisés.

Catherine Pederzoli-Ventura, professeur d’histoire au lycée Poincaré de Nancy, a été l’une des toutes premières enseignantes à organiser des voyages d’élèves sur les lieux de la Shoah, avec le concours de l’association Déportation persécution mémoire.

Simon Marty, journaliste, a longtemps collaboré à Marianneet anime une émission magazine sur Radio Chine International.

Guy Konopnicki est écrivain et journaliste, chroniqueur de l’hebdomadaire Marianne.

happywheels

1 Comment

  1. SAADOUN Françoise dit :

    bien courageuse, cette dame n’a pas baissé les bras- c’est un modèle à suivre- ne nous laissons jamais abattre que ce soit au travail ou ailleurs, défendons nous il y a des hommes de lois pour cela et pour nous- les insultes, les obligations, les mises à pieds abusives, n’ayons pas peur d’engager des procès-

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