L’admiration que Karim Rissouli voue au terroriste négationniste et antisémite Yasser Arafat.

Au début des années 2000, Karim Rissouli rejoint l’association Al Kamandjâti du musicien palestinien Ramzi Aburedwan (pour l’enseignement musical aux enfants défavorisés de Palestine), dont il occupe alors le poste de vice-président. Le siège de l’association est situé à Ramallah
De 2016 à 2022, il présente la nouvelle formule de C politique chaque dimanche à 18h30 sur France 5.
Depuis janvier 2021, il présente l’émission C ce soir sur France 5
De 2023 à 2024, il présente aussi l’émission En société sur France 5 tous les dimanches à 18h40
En septembre 2024, il quitte la présentation de l’émission, mais continue de la superviser en tant que producteu

🔴 Incroyable : C’est bien Karim Rissouli Animateur de l'émission C ce soir (France 5) ?

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— 🎗️(((SIMON WEINBERG))) (@SlMONWEINBERG) November 19, 2024

Désespéré ? Assurément. Difficile de ne pas l’être quand une chaîne de service public ne sourcille pas à l’idée de confier la modération d’émissions sur le conflit israélo-palestinien à un journaliste qui en assume ouvertement le parti pris.
Méchant ? Je l’aurais certainement été si j’avais en face de moi Yasser Arafat, Che Guevara ou tant d’autres meurtriers que la gauche occidentale érige en figures poétiques de la résistance. Si, comme le laisse entendre votre commentaire, vous enviez ceux qui les ont croisés, nous ne convoitons pas les mêmes rencontres.
Sot ? C’est un peu court, jeune homme. On pouvait dire, « Oh ! Dieu !… bien des choses, en somme. » En variant le ton, par exemple : -Condescendant : « Vous ignorez, pauvre benêt, les grandes subtilités, et confondez toujours parti pris et clartés. » -Professoral : « Voyons, Monsieur, la neutralité n’est qu’un leurre. Souffrez qu’affinités, tout homme porte son cœur. » -Corporatiste : « S’en prendre à ma caste ? Misérable pratique ! Je défendrai toujours le service public. »
Ignorant ? Il eût fallu l’être pour voir en Yasser Arafat l’homme de paix que vous louez. À l’inverse, l’ignorance est un défaut que l’on ne peut vous prêter. Elle est toutefois moins grave que l’oubli conscient dont vous faites preuve. Vous savez pertinemment qui fut ce criminel à keffieh, ce commanditaire terroriste, ce manipulateur né. Vous savez que cette poignée de main fut un leurre, un piège de dernière minute tendu par Clinton à un Rabin pris au dépourvu. Faute de meilleure alternative, vous acquiescez au « moins pire » de ce que produit le militantisme arabo-palestinien, histoire de rassurer votre pacifisme. Bien sûr, les intérêts supérieurs obligent parfois à quelques compromis d’apparence, comme l’ont illustré les réunions photographiées de Churchill, Roosevelt et…Staline. Tous ne s’y sont pas plié, comme Ariel Sharon qui refusa toute sa vie de se salir les mains. Quoi qu’il en soit, ces impératifs ne s’imposent pas à l’animateur dont vous prenez la défense. Jeune militant engagé, il ne posa jamais aux côtés d’hommes d’État israéliens. À de nombreux égards, Karim Rissouli est un journaliste de talent dont on aurait tort de remettre en cause l’intégrité. Néanmoins, la déontologie veut que l’on ne confie pas la modération d’un débat sur le conflit israélo-palestinien à un militant de la cause palestinienne. De même, il serait inadéquat qu’un journaliste à la sensibilité russe, qui plus est fier d’avoir rencontré Vladimir Poutine, soit chargé d’animer une discussion sur la guerre en Ukraine aux frais du contribuable.
Source
Simon MOOS