Le BNVCA dénonce une dérive gravissime dans l’Éducation nationale :

Non, on n’inculque pas aux enfants que l’État d’Israël commet un génocide.

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) exprime son indignation après la diffusion d’un tract signé par SUD Éducation, SNETAA FO, CGT Éduc’Action et CNT-STE, appelant à une grève le 17 juin 2025 « contre le génocide à Gaza ».

C’est une falsification historique. Une faute morale. Une trahison éducative.

Parler de « génocide » à propos du conflit actuel à Gaza est une accusation mensongère et infamante. Cela revient à insulter la mémoire des véritables génocides du XXe siècle :
– la Shoah : 6 millions de Juifs assassinés,
– le génocide arménien : 1,2 million de morts,
– le Cambodge des Khmers rouges : 2 millions,
– le Rwanda : 800 000 Tutsis massacrés en 100 jours,
– le Darfour : des centaines de milliers de victimes civiles.

Comparer cela à une guerre déclenchée par le Hamas islamiste, après l’attaque barbare du 7 octobre 2023 – qui a vu des bébés égorgés, des civils brûlés vifs, des femmes violées et enlevées – relève du révisionnisme pur. L’armée israélienne mène des opérations ciblées contre un groupe terroriste, dans une zone densément peuplée où le Hamas utilise les civils comme boucliers humains.

Le chiffre de 53 000 morts avancé par le Hamas est invérifiable. Aucun organisme international indépendant ne l’a confirmé.
Le Hamas lui-même a reconnu que 72 % des morts étaient des combattants.
Des enseignants syndiqués relaient ainsi, sans vérification, un chiffre d’origine terroriste, dans les salles de classe de la République.

Le BNVCA rappelle que la mission des syndicats n’est pas d’endoctriner mais de protéger.

Ces syndicats trahissent leur mandat. Ils s’érigent en juges d’un État démocratique et en relais idéologiques d’une propagande guerrière. Ils empoisonnent les consciences, déforment la réalité, instrumentalisent le langage des droits humains à des fins politiques. Ils exposent les enseignants à la radicalisation, les élèves à la confusion morale, et contribuent à implanter dès l’enfance une forme d’antijudaïsme culturel.

L’histoire jugera.

Elle jugera sévèrement ces tracts qui, sous couvert de solidarité, auront légitimé la haine d’Israël et, trop souvent, la haine des Juifs. Elle jugera le rôle de ces syndicats dans la dérive d’une École républicaine devenue, pour certains, un vecteur d’hostilité et de mensonge.

Le BNVCA appelle le Ministère de l’Éducation nationale à rappeler solennellement le devoir de neutralité dans l’enseignement, à protéger les élèves contre toute forme de prosélytisme idéologique, et à sanctionner toute tentative de détournement militant des établissements scolaires.

Le BNVCA se réserve le droit d’engager toute action judiciaire nécessaire, pour diffamation et incitation à la haine, contre les auteurs de ce texte et leurs soutiens.