L’ héritière du nazi fabricant du Zylon B rejoint la « flottille de la paix » pour Gaza

Marlene Engelhorn, descendante du fabricant de Zyklon B, affirme qu’elle combat « le génocide et l’apartheid » – cette fois au nom de Gaza.
Marlene Engelhorn, riche héritière austro-allemande et militante de gauche, est actuellement en route pour Gaza à bord d’une soi-disant « flottille de la paix ». Son objectif déclaré : protester contre « le génocide, l’apartheid et l’occupation illégale » par Israël et appeler à une « Palestine libre ».
Mais le nom d’Engelhorn – et son héritage – ont un poids historique considérable.
Elle est l’arrière-arrière-petite-fille de Friedrich Engelhorn, fondateur du géant chimique allemand BASF. Pendant la Shoah , BASF faisait partie du conglomérat IG Farben, qui fabriquait le Zyklon B, le gaz mortel utilisé par les nazis pour assassiner plus d’un million de Juifs et d’autres victimes à Auschwitz et dans d’autres camps d’extermination.
La famille Engelhorn aurait détenu le contrôle de l’entreprise et de ses actifs pendant des décennies, ne cédant l’activité chimique qu’au milieu des années 1990. Ces dernières années, Marlene a hérité de dizaines de millions d’euros de patrimoine familial, qu’elle a souvent décrit comme « injustement hérité ».
« Ma richesse a été accumulée bien avant ma naissance, grâce au travail des autres », a-t-elle déclaré aux médias autrichiens en 2022.
Aujourd’hui, forte de son héritage, Engelhorn s’est déclarée championne de la justice à Gaza, rejoignant une flottille organisée pour défier le blocus israélien, en coordination avec des groupes européens pro-palestiniens et d’extrême gauche.
Dans une déclaration publique, elle a déclaré :
« Je suis contre le génocide , l’apartheid et l’occupation illégale. Je défends une Palestine libre. »
Les critiques des milieux juifs et israéliens qualifient cette décision de sourde à l’égard de l’histoire , voire d’offensante.
« Comment quelqu’un dont la famille a profité d’un véritable génocide peut-il maintenant qualifier Israël – l’État juif – avec les mêmes termes que ceux utilisés pour décrire les crimes nazis ? » a demandé un historien israélien.
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