Les mauvaises ondes de Beur FM…

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Dans son numéro en kiosques ce jeudi et disponible également au format numérique, »Marianne » consacre un dossier spécial aux « complices de l’islamisme » et se penche notamment sur « Les zinformés » — l’émission quotidienne phare de Beur FM — qui, depuis deux ans, font un carton. Loin des oreilles chatouilleuses de l’élite parisianiste, on y traite, entre autres joyeusetés, les membres de « Charlie Hebdo » de « rats d’égout »…
« Les zinformés », vous connaissez ? Tous les soirs de la semaine, entre 20 h 30 et 22 heures, surBeur FM, les invités de cette émission débattent de l’actualité sous la houlette de

l’animateur Abdelkrim Branine. Chefs d’entreprise issus de la diversité, avocats, jeunes élus au verbe haut, membres distingués du Parti des indigènes de la République ou des Indivisibles…, chacun y va de son commentaire sur les événements du jour et de la veille. En décibels et en nombre de « je ne peux pas te laisser dire ça », on est dans le registre d’un talk-show tel qu’il en fleurit partout. Sauf qu’ici deux thèmes phares semblent tourner en boucle : l’islamophobie et le conflit israélo-palestinien. Parfois, aussi, on y tient en toute impunité, loin des oreilles des bonnes âmes chatouilleuses, des propos qui – comment dire ? – laissent pantois…
Jeudi 2 avril, par exemple. Sans que personne s’en émeuve outre mesure, l’adjoint au maire UDI de Livry-Gargan,

Salem Aïdoudi, s’est lâché sur Charlie Hebdo. Evoquant les tensions au sein de la rédaction autour de questions d’argent, l’élu se lâche : « Charlie montre son vrai visage. Ce sont des rats. » Intervention de l’animateur, qui tente de tempérer : « Il y a deux Charlie… » L’intéressé persiste : « Non, il n’y a qu’un Charlie, pour moi cela reste des rats d’égout. » Sur le plateau, aucun des invités ne réagit, ni l’avocate Nabila Belaïdouni, ni le représentant d’Acrimed (Action Critique Médias), ni celui des Indivisibles – un mouvement proche des Indigènes. Et même si Salem Aïdoudi finit par expliquer son courroux par le fait que personne du journal n’est venu rendre visite à la famille d’Ahmed Merabet, le policier natif de Livry-Gargan abattu par les frères Kouachi boulevard Richard-Lenoir, on reste plus que dubitatif quant à l’emploi de tels termes sur les 18 fréquences FM de la radio. « Il a eu une réaction épidermique, il était complètement là-dedans, défend Abdelkrim Branine. Ce n’était en aucun cas un jugement de valeur sur le journal en lui-même, et surtout pas sur les victimes. » Quand on connaît l’impact de l’émission, la tenue de tels propos provoque tout de même le frisson.
Douteuses digressions
« DÈS QU’IL S’AGIT D’ISLAM, ON VOIT TOUJOURS LES MÊMES. NOUS, NOUS INVITONS DES GENS QUI NE LE SONT PAS D’HABITUDE »Car « Les zinformés » sont devenus un véritable phénomène de société. L’émission, qui vise principalement les Français musulmans ou de culture musulmane et qui se présente comme une alternative pour tous ceux qui se pensent au mieux oubliés par les médias mainstream, au pis stigmatisés par ces derniers, bénéficie d’une grande popularité dans les « quartiers ». « Nous sommes écoutés par des gens d’un certain niveau social, une sorte d’élite des quartiers populaires », explique l’animateur, qui précise également jouir d’une audience confortable auprès des chauffeurs de taxi, « nos meilleurs ambassadeurs ». Depuis le lancement de l’émission, il y a deux ans, Abdelkrim Branine s’est constitué un noyau dur d’invités récurrents. « Dès qu’il s’agit d’islam, on voit toujours les mêmes dans les autres médias : Chalghoumi, Boubakeur, Chebel, Bidar, soupire Branine. Nous, nous invitons des gens qui ne le sont pas d’habitude. » Et le présentateur d’égrener ses têtes d’affiche préférées : « Me Yassine Bouzrou, l’un des meilleurs pénalistes parisiens, Farid Temsamani, consultant en intelligence économique,Youssef Boussoumah, du Parti des indigènes de la République, Sihem Souid, du PS… »
Du beau monde, donc. Mais qui se laisse parfois aller à de douteuses digressions qui en disent long sur la fracture idéologique qui s’est installée entre la République et certains de ses enfants. Quand on ne s’y émeut pas que l’Etat poursuive les Français partis faire le djihad en Syrie avec l’Etat islamique et pas ceux partis faire leur service dans l’armée israélienne, on y traite le patron del’Express, Christophe Barbier, de « cochon », comme l’a récemment fait

Mourad Ghazli, ancien judoka, élu UDI, qui en a également profité pour « mettre une quenelle à Yann Barthès ». Quant à Aurélien Denizeau, « historien blogueur », il a expliqué, le 3 avril, qu’il était moins choqué quandJean-Marie Le Pen qualifiait les chambres à gaz de « point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale » que quand sa fille prenait la défense de la Ligue de défense juive. « C’est une émission de débat, on n’est pas forcément d’accord avec ce qui se dit, il y a des oppositions fortes », dit Abdelkrim Branine, en précisant cependant qu’« il n’est absolument pas question d’inviter des gens de la mouvance Dieudonné. »
Il y a, en tout cas, assez peu de points communs, sinon aucun, entre Radio Beur, née en 1983 après la marche des Beurs, et Beur FM, aujourd’hui.


Mohand Dehmous, un des animateurs historiques de la station, a vécu et accompagné la période d’effervescence artistique et culturelle des années 80 : « Je ne me reconnais absolument pas dans ces discours politico-religieux, dans ce concept d’islamophobie qui ne veut rien dire, et 90 % des Français d’origine maghrébine sont dans le même cas que moi. Il n’était jamais question de religion à l’antenne. Le problème est venu de SOS Racisme, de « Touche pas à mon pote » et du paternalisme du PS. On s’est mis à parler de respect du droit à la différence, et on en est arrivé au relativisme culturel, alors que justement nous voulions montrer que nous étions français, et qu’il n’y avait pas de différence. Ce que nous voulions, c’était l’égalité. » Pour lui, la fracture entre Radio Beur et Beur FM se résume en quelques mots : « Nous faisions une radio française à destination des populations migratoires, c’est devenu une radio arabo-musulmane. »
source :
http://www.marianne.net/les-mauvaises-ondes-beur-fm-100233695.html

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4 Commentaires

  1. Gérard C dit :

    Si une partie de la gauche commence à ouvrir les yeux sur les dangers de l’islam en France, c’est qu’il est bien trop tard!!!

  2. Richard C dit :

    Je deteste la gauche. Mais j approuve les vérités citées. C. Hedo des rats. ? Ils l ont prouvé par leurs nauseabonds articles. Ils méritaient la suppression de leur torchon et pnt récolté du plpmb
    Dommage. Que ce soit cette radio qui le dise indique qu’il est bien tard. Le navire FRANCE coule

  3. CHARLES ( COMME CHARLIE) dit :

    désolé pour les  »cons » , mais je maintien que l’Islam n’a strictement rien à foutre en France et en Europe …beur et argent du beur non plus !. Tous nos politiques depuis l’inauguration de la première mosquée(Paris) sont coupables, ils se rendent compte que trop c’est trop, mais continuent à en inaugurer et il en faudra de plus en plus, vu les arrivées en masse , l’équivalence d’une ville de presque 300000 habitants par An ….vu les aides la France peut être fière de son niveau des naissances  »CHAMPIONNE D’EUROPE » , et encore ce jour j’entends des politiques et autres  »braves gens un peu couillons sur les bords » annonçant le bienfait de l’immigration, car paraîtrait-il que nous aurons besoin de main d’œuvre…..quand on ne sait….pendant ce temps faudra payer !.

  4. CHARLES ( COMME CHARLIE) dit :

    Fawzia Zouari, écrivain et journaliste tunisienne, docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne. a publié dans « Jeune Afrique » du 02 mai 2014 cet article remarquable que je me dois de diffuser le plus largement possible :
    > > > > > « Il y a des jours où je regrette d’être née arabe. »
    > > > > > Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.
    > > > > > Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes; où des cheikhs manchots et aveugles s’arrogent le droit d’émettre des fatwas parce qu’ils sont pleins comme des outres de haine et de sang; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu’on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l’âge de 9 ans.
    > > > > > Et puis ces jours où j’entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l’islam refuse de les toucher sous prétexte qu’elles sont impures.
    > > > > > Quand j’entends pleurer ce père musulman parce qu’il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie. À l’heure où celui-ci parade dans les faubourgs d’Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d’une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l’on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.
    > > > > > Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme et qu’il ne vient pas à l’idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l’artiste qui n’a pas de quoi s’acheter un pinceau.
    > > > > > Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu’ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture.
    > > > > > Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies.
    > > > > > Non ! Ces prêcheurs pleins d’arrogance vomissent l’Occident, bien qu’ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.
    > > > > > Et la cacophonie de ces « révolutions » qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l’arbre.
    > > > > > Ces islamistes qui parlent de démocratie et n’en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves.
    > > > > > Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien !
    > > > > > Et ces « niqabées » qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c’était une prouesse de sortir en scaphandrier ! Comme si c’était une manière de grandir l’islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.
    > > > > > Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d’une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !
    > > > > > Voilà, c’était mon quart d’heure de colère contre les miens. Ouf !
    > > > > > Je vous remercie Fawzia de votre courage. Peu sont ceux ou celles qui l’auraient eu.

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