
Lyon : prison ferme pour Driss ELADCHI l’animateur antisémite du Crous qui voulait « violer et égorger » la préfète du Rhône
Un jeune homme de 25 ans, ancien animateur pour le Crous en service civique, a été condamné à un an de prison ferme à Lyon, le jeudi 21 août. La décision du tribunal correctionnel est tombée après qu’il a menacé de « violer » et « d’égorger comme un mouton » la préfète du Rhône.
Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné à un an de prison ferme un homme de 25 ans, rapporte Actu Lyon. Cet ancien animateur du Crous avait adressé plusieurs messages menaçants à la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, dans lesquels il écrivait vouloir la « violer » et « l’égorger comme un mouton ». Ces courriers envoyés en juin dernier contenaient aussi des propos d’apologie du terrorisme et visaient jusqu’à la famille de la représentante de l’État.
L’homme affirmait également qu’il serait « bien de commettre des attentats pour la Palestine et de poser des bombes en France », rapporte notre confrère. Ses envois étaient accompagnés d’images « d’hommes torturés » et de « croix gammées », ainsi que de références explicites à Daesh, aux frères Kouachi et à Amedy Coulibaly.
Peu de temps après l’envoi de ces messages, il avait lui-même contacté Police Secours pour « se dénoncer », avant d’être interpellé à l’hôpital psychiatrique du Vinatier où il était suivi. Devant le tribunal, l’individu a reconnu souffrir d’une « personnalité borderline » et a décrit ses émotions comme étant « des montagnes russes ».
Déjà condamné à plusieurs reprises entre 2021 et 2023 pour outrages et menaces de mort contre des magistrats, il était sorti en libération conditionnelle en avril 2023. « Il est en colère contre des personnes qui incarnent l’autorité. Pourquoi être en colère ainsi alors que cela ne résout rien ? », a commenté le procureur lors de l’audience, cité par Actu Lyon. Le jeune homme a été reconnu coupable de menaces et d’apologie du terrorisme. En plus de sa peine d’un an ferme avec maintien en détention, il devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire de cinq ans et rester sous obligation de soins, sous peine de deux années supplémentaires d’emprisonnement.
Source Valeurs Actuelles