Netanyahu répond aux menaces de Londres, Ottawa et Paris

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a critiqué lundi les dirigeants de la France, du Royaume-Uni et du Canada après qu’ils ont mis en garde contre des « actions concrètes » si Jérusalem ne met pas fin à sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Plus tôt lundi, les trois pays ont publié un communiqué conjoint exprimant une forte opposition à l’élargissement des opérations des forces de défense israéliennes à Gaza et appelant à la création d’un État palestinien.
La déclaration a également réitéré son soutien à une solution à deux États, évoquant une prochaine conférence internationale coprésidée par l’Arabie saoudite et la France, qui devrait se tenir le mois prochain à New York.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi à cette annonce : « Si Israël met fin à la guerre pour notre survie avant que les terroristes du Hamas à notre frontière ne soient détruits et, en exigeant la création d’un État palestinien, les dirigeants de Londres, Ottawa et Paris offrent une énorme récompense pour l’attaque meurtrière du 7 octobre et une invitation à de nouvelles atrocités. »
« La guerre a commencé le 7 octobre lorsque des terroristes palestiniens ont pris d’assaut nos frontières, assassiné 1 200 personnes innocentes et kidnappé plus de 250 personnes innocentes dans des cachots à Gaza », a écrit Netanyahu. Israël adhère à la vision du président Trump et appelle tous les dirigeants européens à faire de même. La guerre pourrait prendre fin demain si les otages restants sont libérés, si le Hamas dépose les armes, si ses dirigeants meurtriers sont exilés et si Gaza est démobilisée. Aucune nation ne peut accepter moins, et Israël ne le fera certainement pas.