Omar Barghouti, cet “humaniste” antisémite

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Par Liliane Messika

Si l’on cherche les fondements de BDS, il convient d’aller voir chez sa filiale la plus militante, Le Monde Diplomatique, qui se présente comme un organe de presse français : « La campagne internationale ‘Boycott Désinvestissement Sanctions’ (BDS), dont Omar Barghouti est l’un des initiateurs, a été lancée en 2005 par un appel de la société civile palestinienne adressé aux ‘’organisations des sociétés civiles internationales et aux hommes et aux femmes de conscience du monde entier’’, afin que soient imposés un embargo et des sanctions contre Israël, ‘’jusqu’à ce qu’il applique les lois internationales et les principes universels des droits de l’homme », explique le journagandiste de service, qui légitime l’initiative en expliquant qu’elle est appuyée par « un argumentaire détaillé sur les raisons, la légalité et le bien-fondé de la campagne. Il s’efforce notamment de démonter les critiques et les arguments qui plaident en faveur d’un boycott limité au secteur économique — en particulier au boycott des produits issus des colonies — au nom de la préservation des échanges ‘positifs’ avec Israël dans les secteurs universitaire, culturel ou sportif, en se basant principalement sur l’exemple historique de la lutte contre l’apartheid. »
Dès l’origine, donc, étaient écartés du club les Israéliens militant pour la paix, notamment les universitaires et les artistes qui, dans l’État juif comme ailleurs, ont un tropisme pacifiste de gauche. Quant à ceux des autres pays, ils n’ont qu’à adhérer à des associations juives ou israéliennes, car BDS milite ouvertement pour la disparition de l’État hébreu. Il se fiche des Palestiniens comme de l’an 40. Tiens, l’an 40… C’est trente ans avant la destruction du second temple de Jérusalem par les Romains en 70 de notre ère, 95 ans avant l’expulsion des Juifs de leur pays et le changement de son nom par l’occupant romain, qui l’a remplacé par celui de l’ennemi héréditaire, le Philistin (Goliath, vous vous rappelez ?).
BDS, officine financée de façon obscure, agit illégalement
Depuis sa création, BDS peut s’enorgueillir d’avoir monté des actions commando contre les supermarchés qui vendent de la nourriture casher (qu’elle vienne d’Israël ou qu’elle soit made in France), d’avoir menacé et intimidé des scientifiques, des chanteurs et des sportifs pour les empêcher de se rendre dans « les territoires occupés », c’est-à-dire l’intégralité d’Israël en BDS et Europalestine dans le texte.
Certes, en France, le boycott, lorsqu’il constitue une discrimination, est interdit. L’article 225-1, modifié par la loi n°2016-1547 du 18 novembre 2016, art. 86, stipule que : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d’autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée. »
Tous les citoyens sont égaux devant la loi, sauf…
Interdire l’entrée sur le territoire français à toute personne sur la base de son appartenance au peuple juif ou interdire à tout Français de se rendre dans l’État juif, constitue incontestablement une discrimination qui, en tant que telle, est interdite et passible de sanctions par notre législation.
Ça, c’est la théorie. En pratique, si quelqu’un s’amusait à promouvoir le boycott de l’Algérie ou menaçait ceux qui veulent s’y rendre, il serait durement sanctionné… s’il n’est pas égorgé avant.
Mais dans l’autre sens, boycotter l’État juif relève de la « dignité et de l’honneur de la France », comme l’avait jugé Jean-Luc Mélenchon, en 2014, à propos de ceux qui attaquaient des synagogues à Paris pour s’opposer aux représailles israéliennes contre les missiles tirés depuis Gaza.
Le chéri de ces drames s’est trahi
Le chouchou de Libé, du Monde Diplo et des élus communistes du 9-3 est tellement habitué à ce qu’on lui propose la Légion d’honneur, le titre de citoyen d’honneur et, de façon générale, qu’on l’idolâtre, quoi qu’il fasse ou dise, qu’il a dû être extrêmement surpris de voir son hypocrisie soulignée à l’international.
Il avait fait fort, mais pas plus que d’habitude : dans la grande tradition palestinienne de vouloir le juif, l’argent du juif et le Q de la juive, Omar Barghouti avait déclaré, en arabe sur Facebook, que « Coopérer avec Israël contre le virus – déjà, nous ne considérons pas ça comme de la normalisation ».
Manque de pot, au Jerusalem Post, on comprend l’arabe et le quotidien israélien s’est fait un plaisir de diffuser la déclaration du fondateur de BDS. Accepter le vaccin ne participerait pas du crime de normalisation ? Au passage, on notera que pour BDS, la normalisation est un crime impardonnable. Pour un mouvement qui prétend vouloir la paix, ça fait désordre. Mais non ! Il veut une paix juste ! Une paix, juste sans Israël et les Israéliens, donc. Car la normalisation, en BDS dans le texte, c’est « la participation à tout projet, initiative ou activité, en Palestine ou à l’étranger, qui vise (implicitement ou explicitement) à rassembler des Palestiniens (et/ou des Arabes) et des Israéliens (personnes ou institutions) sans placer comme objectif fondamental la dénonciation de et la résistance à l’occupation israélienne et à toutes les formes de discrimination et d’oppression contre le peuple palestinien (BDS movement). »
Profiter d’un vaccin israélien, ça dénonce l’occupation ?
« Jusqu’à présent, nous ne nous étions jamais trouvés dans une situation où nous avions un besoin urgent d’Israël et où personne d’autre qu’Israël ne pouvait nous sauver », a expliqué le fier combattant pour l’élimination de l’État juif. « BDS avait défini les critères de la normalisation depuis longtemps, mais si Israël trouve un remède contre le cancer, par exemple, ou tout autre virus, alors il n’y a aucun problème à coopérer avec lui (WorldIsraelNews). »
Un avocat, défenseur des droits de l’homme, Arsen Ostrovsky, a commenté sur Twitter : « Nous trouverons peut-être un vaccin contre le Coronavirus, mais contre ce genre de méga-hypocrisie, ça m’étonnerait ![1] »
Le Israel Advocacy Movement de son côté a twitté : « Voici comment Barghouti boycotte Israël : il a choisi d’aller à l’Université de Tel Aviv, il utilise une technologie construite en Israël, il ne boycottera pas les vaccins Covid-19 développés en Israël. L’hypocrisie à l’état pur ».
Le fait est que cela détonne, de la part de celui qui déclarait en 2003 : « Nous nous opposons à un État juif dans n’importe quelle partie de la Palestine. Aucun Palestinien, aucun Palestinien rationnel, sauf un vendu, n’acceptera un État juif en Palestine (Aijac). »
Daniel Schwammenthal, ancien éditorialiste du Wall Street Journal et directeur du American Jewish Committee Transatlantic Institute, s’est déclaré ironiquement très satisfait de voir Barghouti « exprimer ainsi sa confiance dans l’innovation israélienne.[2] »
Israël obéit à BDS
En effet, depuis le début de la pandémie, des médecins israéliens de l’hôpital Sheba, à Tel Hashomer, se rendent au checkpoint d’Erez, à la frontière avec Gaza, où ils forment des soignants gazaouis (médecins et infirmières) à la lutte contre le virus. De son côté, l’hôpital Barzilaï d’Ashkelon a organisé une formation pour un groupe de médecins de Gaza qui y a été accueilli sous l’égide du Cogat, le coordinateur des activités du gouvernement dans les Territoires.
Par ailleurs, « Des vidéoconférences sont organisées entre médecins des deux côtés lors desquelles les spécialistes israéliens apprennent à leurs homologues gazaouis comment aménager des zones de confinement, comment se protéger, comment prendre certaines décisions importantes face à la propagation du virus, etc. (LPH Info) »
La paix est un concept relatif
Le New York Times a rapporté, le 13 avril dernier, qu’une dénommée Hind Khoudary a demandé au Hamas, sur sa page Facebook, d’arrêter un militant pacifiste : Rami Aman. Sur ladite page Facebook, Miss Khoudary se présente comme une « employée d’Amnesty International. »
Pour être sûre que le Hamas ne raterait pas sa dénonciation, elle avait « tagué » trois dignitaires de la milice : le chef du bureau des médias, Salama Marouf, le porte-parole du mouvement, Ghazi Hamad, et le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Iyad Al-Bozom.
Qu’avait fait Rami Aman, pour mériter qu’on le condamne aux geôles du Hamas ?
Il avait créé un mouvement qui, depuis cinq ans, organisait des discussions vidéo avec des Israéliens. Cela s’appelle « Skypez avec votre ennemi ». Sauf que « Skypez » est devenu « Zoomez » et que Khoudary fait partie des « pacifistes » qui ont vu la discussion. Pour elle la « tenue d’une activité de normalisation » avec les Israéliens, est un « crime équivalant à la trahison de notre peuple et de ses sacrifices. » La salariée d’Amnesty n’est pas la seule de cette opinion pacifique : Iyad Al-Bozom, l’un de ses trois « tagués » a confirmé et signé.
La dénonciation de l’organisateur du dialogue de la paix a conduit à son arrestation. Il s’est rendu au siège de la sécurité intérieure du Hamas dans la ville de Gaza, et depuis, on est sans nouvelle de lui.
Le courage n’étant pas la vertu principale des délateurs, Mademoiselle Khoudary a effacé son post, mais on peut en voir la copie d’écran sur le site de UN Watch.
Tous les prisonniers d’opinion n’ont pas la même aura
Accepter le vaccin israélien contre le Coronavirus, cela ne pose aucun problème à Barghouti. En revanche, dialoguer avec son ennemi sur Zoom a conduit Rami Aman au statut peu enviable de prisonnier d’opinion, dans une geôle où l’on pratique quotidiennement la torture.
Pourtant, aucune protestation pour « usage disproportionné de la force » ne s’est faite entendre dans les rangs d’Amnesty International. Bizarre, pour un organisme dont les « prisonniers d’opinion » constituent l’un des principaux fonds de commerce ! LM♦
Liliane Messika
[1] “We might find cure for #CoronaVirus, but not sure we can find vaccine for this kind of mega hypocrisy!”Arsen Ostrovsky✔@Ostrov_A
[2] Daniel Schwammenthal ✔@DSchwammenthal
Source :
https://mabatim.info/2020/04/19/barghouti-veut-israel-largent-disrael-le-qi-disrael-et-la-mort-disrael/

happywheels

1 Comment

  1. limone dit :

    après pour les antisémites y’a baygon vert
    si ça marche pas y’a baygon rouge
    existe aussi en bombe pour cafard et tout
    insecte rampant ça coute 8,79e

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