Pourquoi ils font le Djihad, par Jean-Paul Ney. Le livre choc de la rentrée.

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Les éditions du Rocher publient en cette rentrée littéraire Pourquoi ils font le Djihad, un livre de Jean-Paul Ney qui devrait intéresser tous ceux qui sont curieux de savoir pourquoi, en Bretagne comme ailleurs, des convertis ou des immigrés sont partis pour aller rejoindre la bannière de l’Islam radical, en Syrie ou ailleurs.
On se souvient de Gilles Le Guen, partit rejoindre AQMI au Mali, ou de ce jeune Redonnais de 28 ans converti à l’islam écroué récemment après avoir voulu se rendre en Syrie via la Turquie. Ou encore de cette adolescente quimpéroise de 14 ans soupçonnée elle aussi d’avoir voulu quitter Quimper pour rejoindre la Syrie et l’Etat Islamique. Et comment ne pas évoquer également le cas de David Drugeon, un Vannetais, surnommé « the french bomber » par les Américains.
Qui sont ces voyous devenus terroristes ? Pourquoi toute cette violence, cette haine de la France et de la police? Qui sont ces ados qui adorent Ben Laden et nourrissent une admiration sans faille pour les gangsters, les terroristes, Mohamed Merah et Scarface ? Qui sont ceux qui s’identifient à la cause palestinienne et importent ce conflit en France ? Parmi eux, des jeunes hommes désemparés, à bout de souffle, que seul les religieux extrémistes reçoivent avec bienveillance. Des jeunes désespérés, préférant mourir loin de la France, en Irak ou en Syrie, nouvelles terres de djihad.

Jean-Paul Ney a plongé discrètement pendant plusieurs années au cœur des gangs, des cités, des prisons, des lieux de culte et des services de police pour mieux comprendre : émeutes, braquages, embuscades, voyoucratie, guerre des gangs, trafics. Il dresse ici un rapport sans concessions évoquant le face à face avec une jeunesse perdue dans des messages de violence, de complots et qui s’identifie elle-même comme « étrangère » à la France.Un livre passionnant, qui se lit comme on regarde un excellent reportage à la télévision.
Car l’auteur a effectué un vrai travail, sans craindre de prendre des risques – il a d’ailleurs été longtemps sous protection policière. Jean-Paul Ney a le sens du contact, ce qui lui a permis de recueillir un nombre incroyable d’informations. Mises bout à bout, celles-ci nous donnent un livre terriblement inquiétant pour l’avenir du pays et même de l’Europe. Celle-ci est en effet confrontée à une montée croissante de l’islamisme et à une radicalisation de toute une partie de la jeunesse immigrée, dont on nous dit pourtant qu’elle est une chance pour nos pays…
Une montée que l’auteur explique par le refus des politiques d’admettre la faillite du système éducatif, judiciaire, politique et de le réformer, radicalement, en profondeur ; un auteur qui voit poindre, si rien n’est fait, une guerre civile en France dans les prochaines années.

« Si rien n’est fait » écrit-il en conclusion du livre, « si les gouvernements continuent de réparer les pots cassés sans frapper en profondeur pour en extraire le mal, tôt ou tard, une majorité de citoyens vont saturer et rejeter en masse tout ce qui se rapproche de loin ou de près à l’islam : les Arabes de France, les mosquées, les intellectuels musulmans. Car le rejet est palpable, et peu de véritables intellectuels musulmans s’en lavent les mains. L’amalgame n’existe pas, les terroristes sont musulmans. Arabes et en majorité Algériens ou originaires du Maghreb, n’ayons pas peur de le dire. Si Laurent Fabius et d’autres continuent d’affirmer « que le terrorisme n’a rien à voir avec l’Islam » et « que les musulmans ne sont en rien concernés », ils seront jugés complices d’un plan diabolique et obscurantiste » avant d’affirmer : « la France fait face à trois ennemis identifiés : les Frères musulmans, l’Etat islamique et les enfants de la génération Merah. Nous devrons tous les combattre, notre survie est dans la balance.» et de conclure, cyniquement, par un « jusqu’ici tout va bien… » tiré du film culte La Haine de Mathieu Kassovitz.

Jean-Paul Ney, comme le grand reporter qu’il est, a plongé au coeur du conflit, est allé dans les quartiers, a pris des risques, a rencontré « les vrais gens » , les flics sur le terrain – pas les « chargés de communication » de la police -, les habitants des tours abjectes, les « racailles », les acteurs de ce qui se trame ; il ne s’est pas contenté d’analyse sociologique dans un salon des beaux quartiers parisiens, ou d’une sortie en banlieue en réclamant ça et là « plus de white, plus de blancos » ou en interpellant la foule qui « en a marre de cette racaille » . Il s’en prend d’ailleurs tout au long du livre à cette caste dominante, des politiques, des chargés de communication, des journalistes et des chefs de rédaction, qui cache la réalité de la situation au peuple.
Il livre, sur plus de 200 pages, des témoignages, des descriptions effroyables du quotidien des policiers et des habitants de certaines banlieues françaises. Il n’hésite pas à montrer du doigt tous ces Français « issus de l’immigration », qui sont en première ligne et majoritaires à la fois concernant la radicalisation islamiste, mais également pour toutes les scènes de guérilla urbaine vécues ces dernières années, comme à Villiers Le Bel.

Témoin rare ayant eu l’occasion de visionner la vidéo de la chevauchée sanguinaire de Mohammed Merah qu’il décrit dans le livre, expert prisé par les chaînes de télévision au moment des attentats de Charlie Hebdo, fin connaisseur de la situation en Afrique et au Moyen-Orient, proche de certains membres du renseignement intérieur, des services secrets, mais enfin et surtout éducateur sportif durant de longues années dans les banlieues, Jean-Paul Ney dégoupille avec ce livre une grenade pour réveiller tout le monde !
Il ressort de son livre que la situation est périlleuse ; qu’au sein de la police, comme au sein de la classe politique et médiatique, les hauts placés savent que la situation n’est quasiment plus sous contrôle dans les banlieues. Il faut donc faire régner l’omerta médiatique pour empêcher toute révolte populaire. Ce que dit Jean-Paul Ney, c’est ce que disent d’ailleurs les maudits, les pestiférés, les stigmatisés du politiquement correct depuis des années, des décennies.
L’analyse est brillante,précise, froide. Elle montre une réalité cachée par tous ceux qui devraient pourtant garantir aux citoyens leur sécurité quotidienne.

On sera plus sceptique néanmoins sur l’aspect très « républicain » utopiste de Jean-Paul Ney. Ainsi se compare-t-il lui même à ces jeunes Maghrébins, Africains, Turcs, arrivés en France « lui le petits fils de Catalans ». Comme si rien ne différenciait culturellement un Européen d’un non Européen, comme si l’intégration qu’il prône pouvait être la même pour ces « Français comme vous et moi » selon l’auteur.
Ainsi, tout en se refusant à victimiser « les petites frappes », les « vermines » – Jean-Paul Ney emploie de nombreux qualificatifs qui vont faire hurler les bien-pensants – M. Ney se sent tout de même obligé de pointer du doigt les Français pour n’avoir pas su intégrer correctement les immigrés dans les années 70, comme si le peuple avaient eu le choix d’accueillir ces populations qui faisaient à l’époque les beaux jours des Bouygues et consorts.

Lorsqu’arrive l’heure des perspectives – assez sombres avec des risques d’attentats meurtriers élevés – et des solutions pour faire face à la montée de la génération Merah; Jean-Paul Ney en dresse toute une série, dont l’élimination physique des fous d’Allah qui se rendent en Syrie, sans jamais évoquer toutefois les vagues d’immigration sans précédent qui continuent d’arriver en France et en Europe sans que les populations autochtones soient consultées.
L’intégration républicaine telle qu’il en rêve étant déjà un échec monstrueux pour trois générations sacrifiées, on n’ose imaginer ce qu’il adviendra de tous ces damnés de la terre, quand ça ne sont pas des terroristes potentiels, qui se précipitent sur les côtes européennes. Encore moins ce que les autochtone deviendront sur leurs propres terres.


Ce fin connaisseur des pays arabes ne livre pas non plus de perspectives géopolitiques, se refusant à évoquer les choix de la France de faire la guerre à l’islamisme au Mali tout en armant ces fanatiques face à Bachar (dont le cousin préface le livre) , ou ne revenant pas non plus sur la chute de Kadhafi et ses conséquences désastreuses pour l’équilibre international dans la région. Un léger goût d’inachevé sur cette question, tout comme sur la perception des évènements par les « Gaulois », qui sont un peu les oubliés de l’histoire, comme s’ils n’existaient plus du tout (ce qui est en partie vrai) dans les banlieues françaises, hormis sous un uniforme policier.
Quoi qu’il en soit, Pourquoi ils font le Djihad est un livre à lire, à faire lire, et à posséder assurément pour comprendre ce qui arrivera demain mais aussi et surtout, pour agir avant qu’il ne soit trop tard. C’est d’ailleurs ce que Jean-Paul Ney explique à ses lecteurs quand il dit que reposer ce livre et rester les bras croisés ensuite serait suicidaire. Aux Français ensuite de décider de ce qu’ils estiment devoir faire pour changer les choses et bousculer l’ordre établi et l’omerta politico-médiatique.
Jean-Paul Ney est un grand reporter, journaliste d’investigation pourCanal Plus et France Soir. Après plusieurs années sur le terrain, il enseigne aujourd’hui son métier dans des écoles du journalisme mais également à travers sa startup KickstarTv, venant en aide « aux jeunes de tous horizons ».

source :
http://www.breizh-info.com/30303/actualite-societale/pourquoi-ils-font-le-djihad-par-jean-paul-ney-le-livre-choc-et-verite-de-la-rentree/

happywheels

7 Commentaires

  1. macab2b dit :

    « Guerre civile » inévitable !
    Et le pire, c’est qu’elle est le fruit d’une véritable volonté politique à l’échelle de l’Europe.
    Pourquoi ?
    Pourquoi les dirigeants de nos pays veulent-ils voire se développer la haine, le rejet et l’affrontement entre les musulmans et leurs alliés d’un côté, et les européens judéo-chrétiens de l’autre ?

  2. marc t dit :

    euh faites attention Ney est plus que controversé dans tous les milieux du renseignement et l’avis constant et autorisé est qu’il s’agit de bidonnage .
    Abou djaffar a sur son blog(lui fondamental) plusieurs fois fait le bilan de toutes les inventions du sieur Ney.
    le problème du faiseur et du mytho est à développer

    • liguedefensejuive dit :

      Personnalité extrêmement contestée, Jean-Paul Ney a été mis en cause dans plusieurs affaires.

      En mai 2003, Jean-Paul Ney est mis en examen pour « vol et atteinte à la sûreté de l’État » par le juge antiterroriste Gilbert Thiel dans le cadre d’une enquête sur la disparition d’une carte d’accès au réseau sécurisé Rimbaud (Réseau interministériel de base uniformément durci), alors qu’il est employé comme vigile au Ministère des Affaires étrangères15. Selon Le Point, sa source aurait été le commissaire de police Hubert Marty-Vrayance, ex-fonctionnaire des Renseignements généraux16.

      Entre 2001 et 2003, Jean-Paul Ney s’en prend au webmestre du site kitetoa.com, Antoine Champagne. Mis en examen pour « menaces de mort réitérées » à l’encontre de ce dernier le 22 janvier 2003, Jean-Paul Ney, défendu par Me Dominique Labbé, est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés au terme d’un procès devant le Tribunal de grande instance de Nanterre17. Le 10 mars 2004, il est condamné à un an de prison avec sursis assorti d’une obligation « de se soumettre à des mesures d’examen, de contrôle, de traitement ou de soins médicaux, même sous le régime de l’hospitalisation notamment des soins psychologiques et psychiatriques » (jugement du TGI de Nanterre en date du 10 mars 2004, au titre de l’article 132-45 3° du Code Pénal), 3 000 € de dommages et intérêts et 1 000 € au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale (frais irrépétibles)18. À la suite d’une nouvelle affaire de diffamation « par un moyen de communication électronique » envers Antoine Champagne survenue le 22 août 2005, Jean-Paul Ney est condamné par le Tribunal de grande instance de Nanterre à 5 000 € d’amende, 8 000 € de dommages et intérêts et 5 000 € au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale, avec obligation de publication du jugement sur les différents sites lui appartenant, le 5 février 200819.

      En novembre 2007, Jean-Paul Ney consacre sur Intelink un article flatteur[réf. insuffisante]20 à Arash Derambarsh, directeur de collection chez Ramsay puis au Cherche midi (éditeur chez lequel Ney avait publié Souriez, on vous espionne en 2005), accusé en janvier 2008 de s’être autoproclamé président du réseau Facebook21,22,23.

      En janvier 2015, Jean-Paul Ney publie sur son compte Twitter un avis de recherche provenant, selon lui, de « sources gouvernementales » et sur lequel figurent les noms, prénoms et dates de naissance de trois suspects dans l’attentat contre Charlie Hebdo24, document repris aussitôt par dont Pierre Martinet et le site JSS News « proche de l’extrême droite israélienne »25,26. L’un d’eux, lycéen, sera rapidement innocenté.

  3. roni dit :

    il ne s est pas trompe je suis d origine de garges les gonesse.
    ca a debute au milieu des annees 90.

  4. peuimporte dit :

     » à une montée croissante de l’islamisme et à une radicalisation de toute une partie de la jeunesse immigrée, dont on nous dit pourtant qu’elle est une chance pour nos pays…
    Une montée que l’auteur explique par le refus des politiques d’admettre la faillite du système éducatif, judiciaire, politique et de le réformer, radicalement, en profondeur ; un auteur qui voit poindre, si rien n’est fait, une guerre civile en France dans les prochaines années. »

    BLA BLA BLA ………..

    ce sont tout simplement des fainéants, des branleurs génétiquement parlant

    venus d’ un pays ou tu crèves vraiment de faim, et méprisés par les autorités, les flics, rançonnés par le moindre Wali, humilié, brimé, frappé

    et qui, brusquement changent de planète ici

    on leur dit Monsieur !! (wesh monsieur ??) on ne les frappe pas, on les respecte on les soigne, on leur donne plein de sous, plus une rente pour tous les bébé que leurs pondeuses pondent, des allocs, des secours, des peines de prison inexistantes, la fête, la grande Ducasse nationale….

    et leurs chiards grandissent ainsi

    l’ école pour quoi faire ?? s’ emmerder alors qu une journée de chouf a drogue rapporte 200 euros!!
    tu veux une moto, une bagnole, tu les voles! tu veux un fille? tu la viole !tu veux du fric ? tu deale ou tu fais un casse

    et tout ça sous le regard bienveillant des autorités et la bénédiction de la justice

    alors ?? elle est pas belle la vie

    résultat: aujourd’ hui ils sont détestés, hais a mort par les couches silencieuses de la nation et quoiqu’ on dise, ils seront demain les fourriers du FN

  5. equerre dit :

    Toutes les pensées sont probablement exactes le danger de guerre civile aussi tout comme les risques d’islamisation de l’Europe. Qu’attendent comme signal, les jeunes des « cites » pour s’imprimer de « fraternité » ou de violence.

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