Prison avec sursis pour apologie du terrorisme en pleines Fêtes de Bayonne
Un homme de 44 ans a été condamné mardi à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) à un mois de prison avec sursis et 70 heures de travail d’intérêt général pour «apologie publique d’un acte de terrorisme» et «menace de mort réitérée».
Le mercredi 27 juillet à Anglet, dans un bus qui transportait entre autres des personnes revenant des Fêtes de Bayonne, un sans-domicile fixe originaire de Guadeloupe, apparemment pas alcoolisé, avait lancé : «À Nice, ce n’est pas 200 à 300 morts qu’il fallait, mais 2.000 à 3.000 Français qu’il fallait égorger. Je vais les égorger moi-même». Interpellé peu après, il avait été placé en garde à vue puis en détention provisoire.
Ses propos avaient été entendus par trois témoins, deux passagers et le chauffeur du bus qui ont témoigné que l’homme, un casque sur la tête pour écouter de la musique, «parlait fort pour être entendu». Des propos de «déséquilibré» mais des propos «extrêmement graves», a estimé la représentante du Parquet, Aude le Hérissier, requérant 18 mois de prison dont 10 avec sursis, et une obligation de travailler.
« J’ai aussi peur que tout le monde…»
Le prévenu, qui a déjà été condamné 5 fois dans le passé pour faits de violence et port d’arme notamment, a affirmé calmement à l’audience «ne pas avoir dit» ce qui lui était précisément reproché d’avoir proféré. «J’étais énervé car ces personnes me gênaient pour passer (…) j’ai voulu faire référence à l’actualité (…) je n’ai pas manifesté de tels propos». Il a aussi assuré «ne pas être d’accord» avec les actes terroristes : «J’ai aussi peur que tout le monde…».
Son avocate, Me Sandrine Larié, qui avait plaidé la relaxe, a regretté que son client ait été reconnu coupable mais s’est félicitée d’une peine «symbolique» pour un homme «qui n’est pas quelqu’un de dangereux».
La semaine dernière, le tribunal de Bayonne avait déjà eu à juger un homme originaire du Cher qui avait promis de «mettre une bombe» dans un camping éphémère qui devait accueillir «1.500 festayres». Lui a écopé d’un mois de prison ferme.
happywheels
Pourquoi s’embetté a appellé la police alors qu’une bonne grosse raclée serait bien plus efficace…
POUR INFOS :
Le journaliste d’investigation Jean-Paul Ney s’est procuré la réquisition judiciaire de la SDAT qui exige l’effacement de tous les enregistrements de vidéosurveillance des 14 et 15 juillet :
Nous, SDAT/058, en fonction à la Sous-Direction Anti-Terroriste de la Direction centrale de la police judiciaire,
Prions et au besoin requérons Monsieur le responsable du CSU de NICE :
Procéder à l’effacement complet des enregistrements de vidéosurveillance de l’ensemble des caméras desservant la promenade des Anglais filmant pour la plus part d’entre-elles l’action terroriste commise le soir du 14 juillet 2016.
Effacement des enregistrement entre le 14 juillet 2016 22 heures 30 minutes et le 15 juillet 2016 18 heures 00.
Et plus particulièrement les caméras désignées ci-dessous :
· 60 nommée PDA-FABRON
· 61 nommée PSGR MAGNAN
· 440 nommée PDA-CUM
· C173 nommée PDA-GAMBETTA
· 176 nommée PDA-WESTMINSTER
· 179 nommée PDA_CONGRES
· ainsi que toutes les caméras ayant vues sur la scène du crime.
La réponse ne s’est pas faite longtemps attendre : la ville de Nice a refusé.
L’injonction avait déjà été formulée, mais verbalement, dès le lendemain de l’attentat par des officiers de police judiciaire de la sous-direction antiterroriste, auprès des personnels du centre de supervision urbain de Nice.
Les enquêteurs, après avoir procédé à l’extraction de plus de 27.000 heures de vidéosurveillance, avaient demandé à la Ville de « nettoyer » ses serveurs, comme Hillary Clinton avec son serveur d’email, pour ne laisser aucune trace.
L’avocat de la municipalité, Me Philippe Blanchetier a annoncé que, non seulement la Ville ne se soumettra pas à l’injonction, mais qu’en plus, elle s’apprête à demander au procureur de la République de Nice de mettre sous séquestre ces images
« afin de ne pas hypothéquer les éventuelles autres procédures qui pourraient voir le jour au-delà de l’enquête antiterroriste en cours ».
Sébastien Jallamon rappelait, dans un Tweet, la duplicité et l’hypocrisie du gouvernement : « Hollande a promi « vérité et transparence », Valls a affirmé que le gouvernement « n’a rien à cacher », pendant que les compères demandaient à Cazeneuve de faire disparaitre les preuves de l’attentat. »
les originaux ne peuvent se copier
il recommencera , un mois avec sursis c’est comme s’il n’avait rien eu ?
si c’est ça la justice maintenant ? Taubira a dû laisser des consignes avant de partir de son ministère …
Des « propos de déséquilibrés » !!! voir !
Voilà que ça recommence , ça court les rues à présent ! chaque jour apporte son lot de « déséquilibrés » qui souhaitent égorger les français !! le plus grave, c’est que ce n’est pas seulement dans 1 ville, mais un peu partout sur le sol français !!
il a raison claude
il fallait lui donner une raclee