Rima Hassan propose une rapporteuse de l’ONU anti-Israël pour le prix Nobel de la paix

L’eurodéputée LFI appelle à récompenser la rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese. Celle-ci est pourtant accusée d’antisémitisme pour ses nombreuses déclarations controversées.
« La porte-parole du Hamas » ¬ – comme la qualifie la députée Renaissance Caroline Yadan – prix Nobel de la paix ? C’est le souhait de l’eurodéputée LFI Rima Hassan. « Je soutiens l’initiative de mon collègue Matjaz Nemec pour que Francesca P. Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, soit nommée prix Nobel de la paix », a-t-elle écrit sur X, ce mercredi 9 juillet.
Le profil de la juriste et chercheuse italienne pose pourtant question. Ce mercredi 9 juillet, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé des sanctions contre elle. En cause, ses « efforts illégitimes et honteux » visant à inciter la Cour pénale internationale (CPI) à agir contre des responsables, entreprises et dirigeants américains et israéliens.
« La campagne de guerre politique et économique d’Albanese contre les États-Unis et Israël ne sera plus tolérée », a-t-il tancé sur X. Le mois dernier, l’administration Trump avait adressé une lettre au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, exigeant la destitution de Francesca Albanese, l’accusant « d’antisémitisme virulent » et de « soutien au terrorisme ».
L’offensive des députés français
Cette quadragénaire n’est pas seulement attaquée par les autorités américaines. En mars dernier, une quarantaine de parlementaires Renaissance et LR avaient écrit au ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, pour lui demander de s’opposer au renouvellement du mandat de Francesca Albanese. Celui-ci a tout de même été acté quelques jours plus tôt.
La cause de la colère des élus français ? Les propos tenus par l’Italienne le 10 février 2024. Alors qu’Emmanuel Macron rend hommage aux victimes du 7-Octobre et évoque « le plus grand massacre antisémite de notre siècle », Francesca Albanese lui a répondu publiquement qu’elles « n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme ».
Source Le JDD