Sophia Aram se moque de Greta Thunberg et de Rima Hassan dans le Parisien, la Société de journalistes l’accuse de racisme… anti-suédois

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Ce dimanche, la femme de 51 ans a signé un texte sur la «Flottille de la liberté» qui a fait réagir ses confrères, et par conséquent la société des journalistes du quotidien.
«En plus du niveau de souffrance auquel les Gazaouis sont confrontés, il aura fallu ajouter cette semaine le cynisme de Greta Thunberg et Rima Hassan faisant semblant de leur apporter un sachet de farine, deux Doliprane et trois serviettes hygiéniques», écrivait Sophia Aram dans Le Parisien ce dimanche 15 juin. Et de renchérir : «Pendant que Miss Krisprolls rejoue Titanic à la proue du yacht, Lady Gaza prévient : “Je n’ai pas peur de la mort et encore moins d’Israël. S’ils veulent me tuer, qu’ils le fassent, je partirai en ayant fait ma part.” Mais sa part de quoi ?»
Ce mardi soir, dans un message diffusé sur X, la Société des journalistes du Parisien/Aujourd’hui en France est montée au créneau contre cette chronique raillant l’équipée les jours précédents de 12 militants propalestiniens à bord d’un voilier vers Gaza, dont l’eurodéputée LFI Rima Hassan et Greta Thunberg. La SDJ accuse l’humoriste de «racisme» envers la militante suédoise. Sollicitée par l’AFP, la direction n’a pas souhaité réagir mercredi matin. L’humoriste n’a pu être jointe.

«Outre qu’elle aborde la tragédie de Gaza avec une légèreté qui interroge, elle franchit, selon nous, au moins une ligne rouge, ce dont nous tenons à nous désolidariser formellement», écrit la SDJ du Parisien/Aujourd’hui en France, tout en précisant : «Sur le fond, l’autrice est évidemment en droit d’exprimer publiquement son désaccord et son indignation quant à cette opération.»
Ils reviennent sur le surnom dont Greta Thunberg se retrouve affublée, «Miss Krisprolls» et sur le fait que Sophia Aram ait rebaptisé l’opération «Des Wasa pour Gaza», en référence à deux marques suédoises de petits pains grillés. «Même dans un trait d’humour, il n’est jamais très inspiré de ramener une personne à son origine pour la discréditer», estime la SDJ. «Les Suédois ne font pas exception. Aujourd’hui comme hier, le racisme, qui est un délit, n’est pas tolérable dans Le Parisien. Nous exhortons la direction de la rédaction à la plus grande vigilance sur ce point.»
Ils poursuivent : «Imaginons un instant qu’un auteur rémunéré par Le Parisien vienne à surnommer un Mexicain dont il ne partage pas les vues “Mister Tacos”, un Marocain “Mister Couscous” ou une Espagnole “Miss Paella”… Le caractère raciste des quolibets ne ferait plus aucun doute.» Face au «plan d’économies» mis en œuvre par la direction, la SDJ demande «la suppression de ces chroniques dominicales», dans lesquelles elle voit des «règlements de comptes» et des «partis pris idéologiques doublés d’obsessions personnelles». Plus généralement, la SDJ juge que les lecteurs du journal «ont été insuffisamment informés (…) du drame qui se joue à Gaza».
Source Le Figaro

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3 Commentaires

  1. ETHAN dit :

    Le parti pris idéologique de ce syndicat SDJ, explique comment les Français sont bien informés par des journalistes trés respéctueux de leur code déontologique.

  2. Hérode dit :

    Et toutes les petites racailles de banlieue , elles sont lauréates à PARCOURS STUP ??

  3. benjamin dit :

    une autre journaliste qui sevit ce matin sur LCI se lache !!cette cconne antisèmite met en parallele l attaque iranienne sur l hopital de bee sheeva qualifièè de crime de guerre avec les attaques d hopitaux de gaza qui son selon cette bourrique des crimes de guerre oubliant volontairement que ces memes hopitaux abritaient des terroristes et des snipers qui canardaient les soldats!donc ce ne sont pas des crimes de guerre !cette infecte bonne femme c est natacha polony connue deja pour ses positions tres anti israel !pourquoi?? faut voir!!

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